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Affaire À Ferkessédougou: Deux Gendarmes Arrêtés Pour Tentative d'Escroquerie - Faits Divers - Ivoireland

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 19 juin à 11:54

Dans une affaire qui secoue la ville de Sangopary et ses environs, deux gendarmes de la République de Côte d'Ivoire ont été appréhendés pour des accusations graves incluant tentative d’escroquerie, séquestration, et détention illégale d’arme. Cet incident, survenu le 17 juin 2024, a révélé des pratiques choquantes au sein des forces de l'ordre, soulignant des abus de pouvoir présumés et suscitant une réaction indignée dans la communauté.

Les détails de l'incident


Les faits remontent au jeudi 13 juin 2024, lorsque les deux gendarmes, identifiés comme le Maréchal des Logis Chefs S.P. Nambi et D. Seydou, ont enlevé de force S. Mamoudou, un éleveur burkinabé résidant à Sangopary. Conduit de force à Ferkessédougou, Mamoudou a été séquestré toute une nuit dans une chambre du quartier Gare, tandis que les gendarmes lui extorquaient la somme de 10 millions de francs CFA sous la menace d'une arme à feu.

Au cours de la nuit, Mamoudou a réussi à remettre 2 millions de francs CFA aux gendarmes via son frère. Face à l'impossibilité de rassembler le reste de la somme, il a promis de vendre des bœufs et a informé discrètement les autorités de la gendarmerie de Ferkessédougou de l'ultimatum fixé pour le lundi 17 juin 2024.

Grâce à la coopération de Mamoudou, les forces de l'ordre ont organisé une opération secrète pour appréhender les gendarmes en flagrant délit lors du rendez-vous prévu. Le lundi 17 juin, les deux suspects ont été capturés sans incident à Sangopary, en possession d'un pistolet automatique et de munitions. Ils ont été immédiatement placés en détention et confrontés à des accusations officielles à la Brigade de Ferkessédougou.

Réactions et implications


Cette affaire a provoqué une onde de choc parmi la population locale et au sein des forces de l'ordre. Les incidents de corruption et d'abus de pouvoir ternissent la réputation des institutions chargées de protéger les citoyens. Les autorités locales ont exprimé leur ferme engagement à combattre la corruption et à punir sévèrement tout fonctionnaire impliqué dans des activités illégales.

L'enquête en cours vise à déterminer s'il existe d'autres complices ou membres des forces de sécurité impliqués dans des crimes similaires. Cette démarche vise également à restaurer la confiance du public envers les institutions chargées de maintenir l'ordre et la sécurité.

L'arrestation des Maréchaux des Logis Chefs S.P. Nambi et D. Seydou constitue un signal fort contre l'impunité et la corruption au sein des forces de sécurité en Côte d'Ivoire. Elle soulève également des questions sur la nécessité de renforcer les mécanismes de surveillance et de responsabilisation au sein de la gendarmerie nationale. En fin de compte, comment cette affaire influencera-t-elle les mesures futures pour assurer la probité et l'intégrité des institutions chargées de faire respecter la loi ?

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Image de Faits Divers. Dans une affaire qui secoue la ville de Sangopary et ses environs, deux gendarmes de la République de Côte d'Ivoire ont été appréhendés pour des accusations graves incluant tentative d’escroquerie, séquestration, et détention illégale d’arme. Cet incident, survenu le 17 juin 2024, a révélé des pratiques choquantes au sein des forces de l'ordre, soulignant des abus de pouvoir présumés et suscitant une réaction indignée dans la communauté. Les détails de l'incident Les faits remontent au jeudi 13 juin 2024, lorsque les deux gendarmes, identifiés comme le Maréchal des Logis Chefs S.P. Nambi et D. Seydou, ont enlevé de force S. Mamoudou, un éleveur burkinabé résidant à Sangopary. Conduit de force à Ferkessédougou, Mamoudou a été séquestré toute une nuit dans une chambre du quartier Gare, tandis que les gendarmes lui extorquaient la somme de 10 millions de francs CFA sous la menace d'une arme à feu. Au cours de la nuit, Mamoudou a réussi à remettre 2 millions de francs CFA aux gendarmes via son frère. Face à l'impossibilité de rassembler le reste de la somme, il a promis de vendre des bœufs et a informé discrètement les autorités de la gendarmerie de Ferkessédougou de l'ultimatum fixé pour le lundi 17 juin 2024. Grâce à la coopération de Mamoudou, les forces de l'ordre ont organisé une opération secrète pour appréhender les gendarmes en flagrant délit lors du rendez-vous prévu. Le lundi 17 juin, les deux suspects ont été capturés sans incident à Sangopary, en possession d'un pistolet automatique et de munitions. Ils ont été immédiatement placés en détention et confrontés à des accusations officielles à la Brigade de Ferkessédougou. Réactions et implications Cette affaire a provoqué une onde de choc parmi la population locale et au sein des forces de l'ordre. Les incidents de corruption et d'abus de pouvoir ternissent la réputation des institutions chargées de protéger les citoyens. Les autorités locales ont exprimé leur ferme engagement à combattre la corruption et à punir sévèrement tout fonctionnaire impliqué dans des activités illégales. L'enquête en cours vise à déterminer s'il existe d'autres complices ou membres des forces de sécurité impliqués dans des crimes similaires. Cette démarche vise également à restaurer la confiance du public envers les institutions chargées de maintenir l'ordre et la sécurité. L'arrestation des Maréchaux des Logis Chefs S.P. Nambi et D. Seydou constitue un signal fort contre l'impunité et la corruption au sein des forces de sécurité en Côte d'Ivoire. Elle soulève également des questions sur la nécessité de renforcer les mécanismes de surveillance et de responsabilisation au sein de la gendarmerie nationale. En fin de compte, comment cette affaire influencera-t-elle les mesures futures pour assurer la probité et l'intégrité des institutions chargées de faire respecter la loi ?

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