Les Arbitres Ivoiriens Envisagent Porter Une Plainte Contre Leurs Détracteurs - Sport - Ivoireland

L'Amicale des Arbitres de Football de Côte d'Ivoire (AMAFCI) a récemment déclenché une polémique en annonçant des plaintes contre deux pages Facebook, accusées de diffamation et d'incitation à la haine envers les arbitres. Cette initiative survient dans un contexte où les décisions arbitrales suscitent de vives réactions et remettent en question l'intégrité du jeu dans le pays.

Plaintes contre les pages accusées

Dans un communiqué officiel publié le 18 juin, l'AMAFCI, dirigée par Diomandé Abdoul, a exposé son intention d'engager des poursuites légales contre les administrateurs des pages "Africa sports d’Abidjan" et "informations sur le football". Ces actions font suite à des critiques sévères portées à l'encontre des arbitres ivoiriens, accusés de partialité et de mauvaise gestion des matchs.

L'AMAFCI justifie sa démarche en invoquant la charte d'éthique signée en 2023 par tous les acteurs de la presse en ligne, visant à préserver la réputation et l'intégrité des arbitres dans l'exercice de leurs fonctions. Le communiqué exprime un soutien indéfectible envers tous les arbitres affectés par les accusations, dénonçant une campagne de dénigrement injustifiée.

Cependant, des questions cruciales demeurent sans réponse. Comment expliquer que deux arbitres, officiant à des centaines de kilomètres l'un de l'autre, aient été affectés par des "malaises" simultanés lors de récents matchs ? Ces incidents ont alimenté les suspicions de partialité et de comportements non professionnels, accentuant les tensions au sein de la communauté sportive.

Appels à la responsabilité

Face à ces critiques, le président de l'AMAFCI, Diomandé Abdoul Karim, est appelé à une transparence accrue. Les appels à des enquêtes indépendantes et à une meilleure surveillance des pratiques arbitrales se multiplient, afin d'assurer l'équité et la crédibilité des compétitions locales. Les observateurs soulignent également l'importance pour les arbitres de se concentrer sur l'amélioration continue de leurs compétences, indispensable pour prétendre à des nominations dans des tournois internationaux.

En conclusion, cette affaire soulève des questions essentielles sur la gouvernance du football en Côte d'Ivoire et la responsabilité des arbitres dans le maintien de l'équité sportive. L'issue des plaintes déposées par l'AMAFCI pourrait déterminer les futures relations entre les organes de régulation du football et la presse sportive locale. Comment les autorités du football ivoirien envisagent-elles de restaurer la confiance du public dans l'intégrité du jeu ?