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Vendredi, 22 Novembre 2024 à 1:26

Un Tiers Des 350 Cités Immobilières d'Abidjan Non Inscrites Au Registre Fiscal - Société - Ivoireland

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 12 août à 12:59

Le secteur immobilier d'Abidjan se trouve au centre d'une controverse majeure alors que des révélations récentes mettent en lumière des lacunes inquiétantes dans l'enregistrement fiscal des propriétés. Le directeur du Cadastre à la Direction générale des impôts (DGI), Bahi Boua Apollinaire, a récemment annoncé qu'un tiers des 350 cités immobilières recensées dans la capitale économique ivoirienne ne sont pas inscrites dans le registre fiscal de la direction du cadastre des impôts. Cette déclaration a été faite lors du lancement de la campagne de sensibilisation à la déclaration et au paiement des impôts fonciers, baptisée « Cité citoyenne », qui a eu lieu à Bingerville le 10 août 2024.

Un Registre Fiscale en Défaillance : Une Révélation Choc


La récente annonce de Bahi Boua Apollinaire a jeté une lumière crue sur une problématique cruciale concernant l'enregistrement des cités immobilières dans le registre fiscal d'Abidjan. Selon le directeur du Cadastre, parmi les 350 cités répertoriées par les ministères de la Construction et du Budget, plus d'un tiers ne figure pas encore dans les fichiers fiscaux. Cette situation laisse présager des défis importants pour la gestion et la régulation du secteur immobilier dans la ville.

Le manque de répertoriage fiscal pourrait avoir des conséquences significatives sur les finances publiques et l'équité fiscale. En effet, l'absence d'enregistrement dans le registre fiscal empêche la collecte adéquate des impôts fonciers, ce qui peut affecter les ressources disponibles pour le développement urbain et les services publics.

Dans le cadre de cette révélation, la DGI a lancé une campagne de sensibilisation intitulée « Cité citoyenne », visant à améliorer la déclaration et le paiement des impôts fonciers. Cette initiative a pour objectif de pallier les lacunes existantes et d'encourager les promoteurs immobiliers et les résidents à se conformer aux obligations fiscales.

Lors de l'événement à Bingerville, M. Boua a détaillé les étapes prévues pour rectifier la situation. « Nous visiterons chacune des 350 cités immobilières, peu importe le temps que cela prendra. Nous le ferons et chaque cité située sur le territoire d’Abidjan sera inspectée », a-t-il affirmé. Cette démarche inclut une révision approfondie des informations fiscales déjà enregistrées ainsi qu'une vérification de la conformité des déclarations soumises.

Pour soutenir cette campagne, des jeunes de la Cité Promogim, désignés par les conseils syndicaux, seront chargés de collecter des informations sur des imprimés de déclaration foncière fournis par la direction du Cadastre. Cette approche vise à renforcer l'engagement communautaire et à faciliter la collecte des données nécessaires à une mise à jour complète des registres fiscaux.


https://www.youtube.com/watch?v=guKXf1UeCvU

Les Implications pour les Contribuables et les Collectivités


Le travail de sensibilisation entrepris par la DGI ne se limite pas à la simple collecte d'informations. Il s'accompagne d'une campagne de communication visant à informer les populations sur leurs obligations fiscales et les conséquences potentielles du non-respect de ces obligations. Selon Bahi Boua Apollinaire, « Déclarer, enregistrer et payer ses impôts constituent certes des obligations, mais ces démarches représentent également un acte civique essentiel. En remplissant ces devoirs, nous contribuons au renflouement des caisses de l'État et des collectivités locales, tout en garantissant la sécurité et la pérennité de notre patrimoine immobilier ».

Les contribuables sont encouragés à voir leur engagement fiscal non seulement comme une obligation légale mais aussi comme une contribution importante au développement et à la durabilité des infrastructures urbaines. Le paiement des impôts fonciers permet de financer des projets essentiels tels que les infrastructures routières, les écoles, et les services de santé, qui bénéficient directement à la communauté.

L'un des défis majeurs auxquels fait face la DGI est la mise à jour précise et complète des registres fiscaux pour inclure toutes les cités immobilières d'Abidjan. Cette tâche nécessite une coordination efficace entre les différents acteurs impliqués, y compris les promoteurs immobiliers, les autorités locales, et les citoyens. Le succès de cette campagne dépendra également de la capacité des équipes de collecte à obtenir des informations exactes et à sensibiliser efficacement les résidents.

En outre, la question de la conformité des déclarations fiscales soulève des préoccupations quant à la transparence et à l'équité du système fiscal. La révision des stratégies d'enregistrement et de collecte d'impôts pourrait nécessiter des réformes législatives ou administratives pour garantir une gestion plus efficace et une couverture fiscale plus complète.

Avec l'évolution des besoins urbains et les défis croissants liés à la gestion des villes en expansion, la mise en place de systèmes fiscaux robustes et transparents est essentielle pour soutenir le développement durable. Les efforts pour améliorer l'enregistrement des propriétés immobilières sont donc cruciaux pour assurer une base financière solide pour les projets de développement futurs.

La campagne « Cité citoyenne » marque un tournant dans la gestion fiscale des cités immobilières d'Abidjan. Avec la révélation d'un tiers des cités non répertoriées dans le registre fiscal, les autorités se trouvent confrontées à un défi de taille, mais également à une opportunité de réformer et de renforcer le système fiscal urbain.

Alors que la DGI s'engage à rectifier cette situation et à promouvoir la conformité fiscale, il est légitime de se demander : quelles seront les répercussions de cette campagne sur la gestion future des impôts fonciers à Abidjan ? Les mesures prises aujourd'hui suffiront-elles à garantir une gestion fiscale équitable et efficace à long terme, ou faudra-t-il envisager des réformes plus profondes pour répondre aux défis croissants du secteur immobilier ?

Cette question demeure ouverte, invitant à une réflexion approfondie sur la manière dont les politiques fiscales peuvent évoluer pour soutenir le développement urbain durable tout en assurant une justice et une transparence accrues pour tous les contribuables.

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Image de Société. Le secteur immobilier d'Abidjan se trouve au centre d'une controverse majeure alors que des révélations récentes mettent en lumière des lacunes inquiétantes dans l'enregistrement fiscal des propriétés. Le directeur du Cadastre à la Direction générale des impôts (DGI), Bahi Boua Apollinaire, a récemment annoncé qu'un tiers des 350 cités immobilières recensées dans la capitale économique ivoirienne ne sont pas inscrites dans le registre fiscal de la direction du cadastre des impôts. Cette déclaration a été faite lors du lancement de la campagne de sensibilisation à la déclaration et au paiement des impôts fonciers, baptisée « Cité citoyenne », qui a eu lieu à Bingerville le 10 août 2024. Un Registre Fiscale en Défaillance : Une Révélation Choc La récente annonce de Bahi Boua Apollinaire a jeté une lumière crue sur une problématique cruciale concernant l'enregistrement des cités immobilières dans le registre fiscal d'Abidjan. Selon le directeur du Cadastre, parmi les 350 cités répertoriées par les ministères de la Construction et du Budget, plus d'un tiers ne figure pas encore dans les fichiers fiscaux. Cette situation laisse présager des défis importants pour la gestion et la régulation du secteur immobilier dans la ville. Le manque de répertoriage fiscal pourrait avoir des conséquences significatives sur les finances publiques et l'équité fiscale. En effet, l'absence d'enregistrement dans le registre fiscal empêche la collecte adéquate des impôts fonciers, ce qui peut affecter les ressources disponibles pour le développement urbain et les services publics. Dans le cadre de cette révélation, la DGI a lancé une campagne de sensibilisation intitulée « Cité citoyenne », visant à améliorer la déclaration et le paiement des impôts fonciers. Cette initiative a pour objectif de pallier les lacunes existantes et d'encourager les promoteurs immobiliers et les résidents à se conformer aux obligations fiscales. Lors de l'événement à Bingerville, M. Boua a détaillé les étapes prévues pour rectifier la situation. « Nous visiterons chacune des 350 cités immobilières, peu importe le temps que cela prendra. Nous le ferons et chaque cité située sur le territoire d’Abidjan sera inspectée », a-t-il affirmé. Cette démarche inclut une révision approfondie des informations fiscales déjà enregistrées ainsi qu'une vérification de la conformité des déclarations soumises. Pour soutenir cette campagne, des jeunes de la Cité Promogim, désignés par les conseils syndicaux, seront chargés de collecter des informations sur des imprimés de déclaration foncière fournis par la direction du Cadastre. Cette approche vise à renforcer l'engagement communautaire et à faciliter la collecte des données nécessaires à une mise à jour complète des registres fiscaux. Les Implications pour les Contribuables et les Collectivités Le travail de sensibilisation entrepris par la DGI ne se limite pas à la simple collecte d'informations. Il s'accompagne d'une campagne de communication visant à informer les populations sur leurs obligations fiscales et les conséquences potentielles du non-respect de ces obligations. Selon Bahi Boua Apollinaire, « Déclarer, enregistrer et payer ses impôts constituent certes des obligations, mais ces démarches représentent également un acte civique essentiel. En remplissant ces devoirs, nous contribuons au renflouement des caisses de l'État et des collectivités locales, tout en garantissant la sécurité et la pérennité de notre patrimoine immobilier ». Les contribuables sont encouragés à voir leur engagement fiscal non seulement comme une obligation légale mais aussi comme une contribution importante au développement et à la durabilité des infrastructures urbaines. Le paiement des impôts fonciers permet de financer des projets essentiels tels que les infrastructures routières, les écoles, et les services de santé, qui bénéficient directement à la communauté. L'un des défis majeurs auxquels fait face la DGI est la mise à jour précise et complète des registres fiscaux pour inclure toutes les cités immobilières d'Abidjan. Cette tâche nécessite une coordination efficace entre les différents acteurs impliqués, y compris les promoteurs immobiliers, les autorités locales, et les citoyens. Le succès de cette campagne dépendra également de la capacité des équipes de collecte à obtenir des informations exactes et à sensibiliser efficacement les résidents. En outre, la question de la conformité des déclarations fiscales soulève des préoccupations quant à la transparence et à l'équité du système fiscal. La révision des stratégies d'enregistrement et de collecte d'impôts pourrait nécessiter des réformes législatives ou administratives pour garantir une gestion plus efficace et une couverture fiscale plus complète. Avec l'évolution des besoins urbains et les défis croissants liés à la gestion des villes en expansion, la mise en place de systèmes fiscaux robustes et transparents est essentielle pour soutenir le développement durable. Les efforts pour améliorer l'enregistrement des propriétés immobilières sont donc cruciaux pour assurer une base financière solide pour les projets de développement futurs. La campagne « Cité citoyenne » marque un tournant dans la gestion fiscale des cités immobilières d'Abidjan. Avec la révélation d'un tiers des cités non répertoriées dans le registre fiscal, les autorités se trouvent confrontées à un défi de taille, mais également à une opportunité de réformer et de renforcer le système fiscal urbain. Alors que la DGI s'engage à rectifier cette situation et à promouvoir la conformité fiscale, il est légitime de se demander : quelles seront les répercussions de cette campagne sur la gestion future des impôts fonciers à Abidjan ? Les mesures prises aujourd'hui suffiront-elles à garantir une gestion fiscale équitable et efficace à long terme, ou faudra-t-il envisager des réformes plus profondes pour répondre aux défis croissants du secteur immobilier ? Cette question demeure ouverte, invitant à une réflexion approfondie sur la manière dont les politiques fiscales peuvent évoluer pour soutenir le développement urbain durable tout en assurant une justice et une transparence accrues pour tous les contribuables.

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