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Date: Lundi, 16 Septembre 2024 à 20:26 / Besoin d'aide

Guillaume Soro Raconte l'Arrestation De Kando Soumahoro Et Réclame Sa Libération - Politique - Ivoireland

Forum Ivoireland / Politique / Guillaume Soro Raconte l'Arrestation De Kando Soumahoro Et Réclame Sa Libération (25 Vues)

Vive Inquiétude Parmi Les Proches De Soro Après l'Arrestation De Kando Soumahoro / Guillaume Soro Dénonce l’Arrestation 'Arbitraire' De Traoré Mamadou / El Hadj Mamadou Traoré, Allié De Guillaume Soro, Réincarcéré Récemment (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 16 août à 20:42

La récente arrestation de Kando Soumahoro, ancien député et cadre influent du mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS), dirigé par Guillaume Soro, soulève de nombreuses interrogations sur l’état de la démocratie et des libertés civiles en Côte d’Ivoire. Cet événement intervient dans un contexte politique déjà tendu, où le climat d’incertitude semble s’épaissir à l’approche des élections de 2025. Alors que le pouvoir en place est accusé d'instrumentaliser la justice pour éliminer ses opposants, le GPS dénonce une dérive autoritaire préoccupante. Cette situation soulève une question cruciale : jusqu’où ira la répression politique en Côte d’Ivoire ?

Une arrestation controversée


Le 9 août 2024, Kando Soumahoro, membre influent de GPS et ancien député, a participé à une conférence de presse organisée par le collectif des partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile. Cet événement, tenu au siège du PDCI-RDA à Abidjan, avait pour objectif d’appeler à des réformes électorales en vue des élections de 2025. À la suite de cette conférence, Kando Soumahoro a signé une déclaration conjointe réclamant des élections inclusives, transparentes et démocratiques en Côte d’Ivoire. Ce geste, pourtant anodin dans un contexte démocratique normal, a semble-t-il déclenché une réaction rapide et musclée des autorités.

Deux jours plus tard, le 11 août 2024, M. Soumahoro a reçu un appel l’invitant à se présenter à la Préfecture de Police d’Abidjan. Ce contact téléphonique, perçu comme une convocation informelle, a immédiatement suscité des inquiétudes au sein de GPS, qui a pris la décision d’envoyer un avocat pour encadrer la démarche. Le lendemain, une assignation formelle, mais sans motif, a été émise par la police, obligeant M. Soumahoro à se présenter pour une audition le 13 août 2024.

L’audition de Kando Soumahoro, débutée à 10 heures ce 13 août, s’est rapidement transformée en une farce judiciaire. Après de longues suspensions inexplicables, l’audition a finalement pris fin à 15 heures, mais M. Soumahoro a été retenu jusqu’à 21h30 dans les locaux de la police. Les questions posées lors de l’interrogatoire étaient axées sur sa participation à la conférence de presse et sur sa signature au bas de la déclaration conjointe. Il lui a été demandé de confirmer qu’il était bien l’auteur de cette signature, ce qu’il a fait sans hésiter. L’enquêteur a ensuite abordé la question de la dissolution de GPS, pointant du doigt la légitimité du mouvement à continuer ses activités.

À ce sujet, M. Soumahoro a réitéré la position de GPS : bien que le mouvement ait été dissous en première instance, un appel avait été interjeté, suivi d’un pourvoi en cassation, ce qui, selon le Code de Procédure Pénale ivoirien, suspend l’exécution de la dissolution jusqu’à la décision finale de la Cour de cassation. Cette argumentation, fondée sur le droit, n’a pas semblé convaincre l’enquêteur, qui a rapidement reporté la responsabilité de la suite des événements sur un appel téléphonique qu’il attendait.

Les dessous politiques d’une arrestation


L’arrestation de Kando Soumahoro ne saurait être comprise sans examiner le contexte politique plus large dans lequel elle s’inscrit. Depuis la création du mouvement GPS par Guillaume Soro en 2019, après sa rupture avec Alassane Ouattara, le pouvoir en place a manifesté une hostilité croissante à l’égard de cette nouvelle formation politique. M. Ouattara, qui a toujours considéré le Nord de la Côte d’Ivoire comme son fief électoral, voit d’un mauvais œil l’émergence d’une force politique concurrente sur ses terres.

Le divorce entre M. Ouattara et M. Soro, autrefois alliés proches, a engendré une rivalité féroce, marquée par des accusations mutuelles et des tentatives répétées de disqualification politique. La montée en puissance de GPS, malgré les tentatives de dissolution et les pressions judiciaires, représente une menace directe pour le monopole politique de M. Ouattara, notamment à l’approche des élections de 2025.

L’arrestation de M. Soumahoro s’inscrit également dans une série d’actions répressives visant les membres de l’opposition. Depuis le début de l’année 2024, les arrestations arbitraires de militants et de cadres de GPS se sont multipliées, suscitant l’inquiétude des observateurs nationaux et internationaux. Pour beaucoup, ces actions sont le signe d’une dérive autoritaire, où la justice est utilisée comme un outil de répression politique.

Le communiqué publié par GPS le 16 août 2024 dénonce vigoureusement cette répression, qualifiant l’arrestation de M. Soumahoro d’« arbitraire » et exigeant sa libération immédiate. Le mouvement accuse le pouvoir exécutif de manipuler la justice pour servir ses propres intérêts, au mépris des droits fondamentaux garantis par la Constitution ivoirienne.

L’arrestation de Kando Soumahoro n’est que l’un des nombreux signes que la bataille pour le contrôle du pouvoir en 2025 a déjà commencé. La répression accrue des opposants politiques témoigne de la volonté de M. Ouattara de sécuriser sa position et d’éliminer toute menace potentielle à son règne. La formation d’une coalition de l’opposition, rassemblant GPS et d’autres partis politiques, représente une menace sérieuse pour le pouvoir en place, ce qui explique l’intensification des actions répressives.

Le rapprochement stratégique entre GPS et d’autres forces d’opposition en Côte d’Ivoire pourrait remodeler le paysage politique du pays. Si cette coalition parvient à s’unir autour d’un projet commun, elle pourrait représenter une véritable alternative au régime en place, capable de mobiliser un électorat diversifié et de contester sérieusement le pouvoir lors des prochaines élections.

Les risques d’un autoritarisme grandissant


La dérive autoritaire que dénonce GPS n’est pas sans rappeler d’autres régimes africains où la répression politique est utilisée pour maintenir le pouvoir en place. L’arrestation de Kando Soumahoro pourrait être le prélude à une série d’actions similaires visant à museler l’opposition et à étouffer toute contestation. La communauté internationale, qui observe avec attention la situation en Côte d’Ivoire, pourrait jouer un rôle crucial dans la défense des droits humains et des libertés fondamentales dans le pays.

Cependant, la question qui demeure est celle de la résilience des institutions ivoiriennes face à ces pressions. La justice, qui devrait être le dernier rempart contre l’arbitraire, semble de plus en plus instrumentalisée par le pouvoir. Cette situation soulève des inquiétudes quant à l’avenir de la démocratie en Côte d’Ivoire et à la capacité du pays à organiser des élections véritablement libres et transparentes en 2025.

Face à cette situation, GPS appelle ses militants à rester mobilisés et à poursuivre leur travail sur le terrain. Le mouvement insiste sur l’importance de la sérénité et de la détermination dans la lutte pour la défense des libertés et des droits fondamentaux en Côte d’Ivoire. Pour GPS, l’arrestation de Kando Soumahoro ne doit pas être un motif de découragement, mais plutôt un appel à redoubler d’efforts pour la justice et la démocratie.

Les leaders de GPS mettent également en garde contre les risques d’un engrenage répressif qui pourrait conduire à une détérioration supplémentaire du climat politique en Côte d’Ivoire. Ils appellent à une mobilisation nationale et internationale pour dénoncer les dérives autoritaires et exiger la libération de tous les prisonniers politiques.

L’arrestation de Kando Soumahoro, et plus largement la répression contre les membres de GPS, pose la question de l’avenir de la démocratie en Côte d’Ivoire. Alors que le pays se prépare pour les élections de 2025, le climat politique semble de plus en plus marqué par la méfiance, la division et la répression. La Côte d’Ivoire, jadis modèle de stabilité en Afrique de l’Ouest, est-elle en train de basculer vers un régime autoritaire ?

La réponse à cette question dépendra en grande partie de la capacité des forces d’opposition à s’unir et à mobiliser les électeurs, mais aussi de la pression que la communauté internationale sera prête à exercer pour garantir des élections libres et transparentes. Les citoyens ivoiriens, eux, sont-ils prêts à défendre leurs droits et à s’engager pour une véritable démocratie ?

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Image de Politique. La récente arrestation de Kando Soumahoro, ancien député et cadre influent du mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS), dirigé par Guillaume Soro, soulève de nombreuses interrogations sur l’état de la démocratie et des libertés civiles en Côte d’Ivoire. Cet événement intervient dans un contexte politique déjà tendu, où le climat d’incertitude semble s’épaissir à l’approche des élections de 2025. Alors que le pouvoir en place est accusé d'instrumentaliser la justice pour éliminer ses opposants, le GPS dénonce une dérive autoritaire préoccupante. Cette situation soulève une question cruciale : jusqu’où ira la répression politique en Côte d’Ivoire ? Une arrestation controversée Le 9 août 2024, Kando Soumahoro, membre influent de GPS et ancien député, a participé à une conférence de presse organisée par le collectif des partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile. Cet événement, tenu au siège du PDCI-RDA à Abidjan, avait pour objectif d’appeler à des réformes électorales en vue des élections de 2025. À la suite de cette conférence, Kando Soumahoro a signé une déclaration conjointe réclamant des élections inclusives, transparentes et démocratiques en Côte d’Ivoire. Ce geste, pourtant anodin dans un contexte démocratique normal, a semble-t-il déclenché une réaction rapide et musclée des autorités. Deux jours plus tard, le 11 août 2024, M. Soumahoro a reçu un appel l’invitant à se présenter à la Préfecture de Police d’Abidjan. Ce contact téléphonique, perçu comme une convocation informelle, a immédiatement suscité des inquiétudes au sein de GPS, qui a pris la décision d’envoyer un avocat pour encadrer la démarche. Le lendemain, une assignation formelle, mais sans motif, a été émise par la police, obligeant M. Soumahoro à se présenter pour une audition le 13 août 2024. L’audition de Kando Soumahoro, débutée à 10 heures ce 13 août, s’est rapidement transformée en une farce judiciaire. Après de longues suspensions inexplicables, l’audition a finalement pris fin à 15 heures, mais M. Soumahoro a été retenu jusqu’à 21h30 dans les locaux de la police. Les questions posées lors de l’interrogatoire étaient axées sur sa participation à la conférence de presse et sur sa signature au bas de la déclaration conjointe. Il lui a été demandé de confirmer qu’il était bien l’auteur de cette signature, ce qu’il a fait sans hésiter. L’enquêteur a ensuite abordé la question de la dissolution de GPS, pointant du doigt la légitimité du mouvement à continuer ses activités. À ce sujet, M. Soumahoro a réitéré la position de GPS : bien que le mouvement ait été dissous en première instance, un appel avait été interjeté, suivi d’un pourvoi en cassation, ce qui, selon le Code de Procédure Pénale ivoirien, suspend l’exécution de la dissolution jusqu’à la décision finale de la Cour de cassation. Cette argumentation, fondée sur le droit, n’a pas semblé convaincre l’enquêteur, qui a rapidement reporté la responsabilité de la suite des événements sur un appel téléphonique qu’il attendait. Les dessous politiques d’une arrestation L’arrestation de Kando Soumahoro ne saurait être comprise sans examiner le contexte politique plus large dans lequel elle s’inscrit. Depuis la création du mouvement GPS par Guillaume Soro en 2019, après sa rupture avec Alassane Ouattara, le pouvoir en place a manifesté une hostilité croissante à l’égard de cette nouvelle formation politique. M. Ouattara, qui a toujours considéré le Nord de la Côte d’Ivoire comme son fief électoral, voit d’un mauvais œil l’émergence d’une force politique concurrente sur ses terres. Le divorce entre M. Ouattara et M. Soro, autrefois alliés proches, a engendré une rivalité féroce, marquée par des accusations mutuelles et des tentatives répétées de disqualification politique. La montée en puissance de GPS, malgré les tentatives de dissolution et les pressions judiciaires, représente une menace directe pour le monopole politique de M. Ouattara, notamment à l’approche des élections de 2025. L’arrestation de M. Soumahoro s’inscrit également dans une série d’actions répressives visant les membres de l’opposition. Depuis le début de l’année 2024, les arrestations arbitraires de militants et de cadres de GPS se sont multipliées, suscitant l’inquiétude des observateurs nationaux et internationaux. Pour beaucoup, ces actions sont le signe d’une dérive autoritaire, où la justice est utilisée comme un outil de répression politique. Le communiqué publié par GPS le 16 août 2024 dénonce vigoureusement cette répression, qualifiant l’arrestation de M. Soumahoro d’« arbitraire » et exigeant sa libération immédiate. Le mouvement accuse le pouvoir exécutif de manipuler la justice pour servir ses propres intérêts, au mépris des droits fondamentaux garantis par la Constitution ivoirienne. L’arrestation de Kando Soumahoro n’est que l’un des nombreux signes que la bataille pour le contrôle du pouvoir en 2025 a déjà commencé. La répression accrue des opposants politiques témoigne de la volonté de M. Ouattara de sécuriser sa position et d’éliminer toute menace potentielle à son règne. La formation d’une coalition de l’opposition, rassemblant GPS et d’autres partis politiques, représente une menace sérieuse pour le pouvoir en place, ce qui explique l’intensification des actions répressives. Le rapprochement stratégique entre GPS et d’autres forces d’opposition en Côte d’Ivoire pourrait remodeler le paysage politique du pays. Si cette coalition parvient à s’unir autour d’un projet commun, elle pourrait représenter une véritable alternative au régime en place, capable de mobiliser un électorat diversifié et de contester sérieusement le pouvoir lors des prochaines élections. Les risques d’un autoritarisme grandissant La dérive autoritaire que dénonce GPS n’est pas sans rappeler d’autres régimes africains où la répression politique est utilisée pour maintenir le pouvoir en place. L’arrestation de Kando Soumahoro pourrait être le prélude à une série d’actions similaires visant à museler l’opposition et à étouffer toute contestation. La communauté internationale, qui observe avec attention la situation en Côte d’Ivoire, pourrait jouer un rôle crucial dans la défense des droits humains et des libertés fondamentales dans le pays. Cependant, la question qui demeure est celle de la résilience des institutions ivoiriennes face à ces pressions. La justice, qui devrait être le dernier rempart contre l’arbitraire, semble de plus en plus instrumentalisée par le pouvoir. Cette situation soulève des inquiétudes quant à l’avenir de la démocratie en Côte d’Ivoire et à la capacité du pays à organiser des élections véritablement libres et transparentes en 2025. Face à cette situation, GPS appelle ses militants à rester mobilisés et à poursuivre leur travail sur le terrain. Le mouvement insiste sur l’importance de la sérénité et de la détermination dans la lutte pour la défense des libertés et des droits fondamentaux en Côte d’Ivoire. Pour GPS, l’arrestation de Kando Soumahoro ne doit pas être un motif de découragement, mais plutôt un appel à redoubler d’efforts pour la justice et la démocratie. Les leaders de GPS mettent également en garde contre les risques d’un engrenage répressif qui pourrait conduire à une détérioration supplémentaire du climat politique en Côte d’Ivoire. Ils appellent à une mobilisation nationale et internationale pour dénoncer les dérives autoritaires et exiger la libération de tous les prisonniers politiques. L’arrestation de Kando Soumahoro, et plus largement la répression contre les membres de GPS, pose la question de l’avenir de la démocratie en Côte d’Ivoire. Alors que le pays se prépare pour les élections de 2025, le climat politique semble de plus en plus marqué par la méfiance, la division et la répression. La Côte d’Ivoire, jadis modèle de stabilité en Afrique de l’Ouest, est-elle en train de basculer vers un régime autoritaire ? La réponse à cette question dépendra en grande partie de la capacité des forces d’opposition à s’unir et à mobiliser les électeurs, mais aussi de la pression que la communauté internationale sera prête à exercer pour garantir des élections libres et transparentes. Les citoyens ivoiriens, eux, sont-ils prêts à défendre leurs droits et à s’engager pour une véritable démocratie ?

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