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Côte d'Ivoire: Tensions Croissantes À l'Approche De La Présidentielle 2025 - Politique - Ivoireland

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Côte d'Ivoire: Blé Goudé Dévoile Sa Stratégie Pour La Présidentielle De 2025 / Présidentielle 2025 En Côte d'Ivoire: Une Élection Sans Ouattara Ni Gbagbo? / Élection Présidentielle 2025: La Révision De La Liste Électorale Programmée (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 23 août à 21:00

À moins de 13 mois de la présidentielle ivoirienne prévue pour 2025, la Côte d'Ivoire se retrouve plongée dans une atmosphère politique de plus en plus tendue. Les récentes condamnations de proches de Guillaume Soro, ancien Premier ministre et figure majeure de l’opposition, ont exacerbé ces tensions et révélé une crise politique qui s'intensifie à l'approche du scrutin. Cet article explore les causes et les implications de cette montée des tensions et examine les réactions des différents acteurs politiques dans un climat électoral déjà chargé.

La Condamnation de Proches de Guillaume Soro : Un Coup de Force Judiciaire ?


Le climat politique ivoirien s’est considérablement tendu suite aux récentes décisions judiciaires concernant des membres influents de Générations et Peuples Solidaires (GPS), le mouvement dirigé par Guillaume Soro. La condamnation de Kando Soumahoro, ancien député et proche de Soro, à trois ans de prison, dont deux ferme, ainsi qu’à un an avec sursis et cinq ans de privation de droits civiques, a été le catalyseur de cette montée des tensions.

Soumahoro a été reconnu coupable de « maintien illégal d’un parti politique » et de « troubles à l’ordre public », en raison de sa participation à une déclaration signée au nom du GPS. Cette déclaration demandait une réforme du processus électoral pour assurer la transparence et l'inclusivité des élections de 2025. Le fait que cette condamnation survienne peu après celle de Mamadou Traoré, un autre proche de Soro, condamné à deux ans de prison, a intensifié les critiques sur l’instrumentalisation supposée de la justice pour museler l’opposition.

La décision judiciaire contre Kando Soumahoro a suscité des réactions vives de la part des partis d’opposition. Le parti de Laurent Gbagbo, le Front Populaire Ivoirien (FPI), a dénoncé ce qu'il appelle des « pratiques dictatoriales » du régime du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). Selon eux, ces décisions illustrent une volonté de répression et une atteinte à la démocratie.

Le GPS, pour sa part, a qualifié la condamnation de « irrationnelle et autocratique », en appelant à la libération immédiate de Soumahoro et au respect des libertés fondamentales. Le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA), bien que non allié avec Soro, a également exprimé son opposition à ces mesures judiciaires, soulignant la nécessité d’un climat politique apaisé pour des élections crédibles.

Contexte Électoral : Un Climat Chargé pour 2025


Les tensions politiques en Côte d'Ivoire ne se limitent pas aux condamnations judiciaires. Elles s’inscrivent dans un contexte plus large marqué par des débats houleux sur des questions essentielles telles que l’audit de la liste électorale, le découpage électoral et la réforme de la Commission Électorale Indépendante (CEI). Ces questions se heurtent à une inflexibilité apparente du pouvoir, alimentant les frustrations parmi les partis d’opposition.

Les exclusions de candidats potentiels à la présidentielle de 2025, notamment Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé, aggravent encore la situation. Gbagbo, condamné par contumace dans l’affaire du braquage de la BCEAO, et Soro, condamné à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l'État », sont privés de leurs droits civiques et absents des listes électorales. Ces exclusions soulignent la persistance des divisions politiques et la difficulté d’atteindre un consensus sur les conditions de l’élection à venir.

En parallèle, le parti au pouvoir, le RHDP, continue de renforcer sa position sur le terrain en vue des élections de 2025. Les manœuvres politiques en faveur d’une candidature d’Alassane Ouattara à un quatrième mandat présidentiel suscitent des inquiétudes quant à la transparence et à l’équité du processus électoral. Cette situation contribue à alimenter les craintes d'une élection contestée et potentiellement marquée par des tensions croissantes.

Le climat actuel soulève des questions fondamentales sur la capacité de la Côte d'Ivoire à organiser des élections apaisées et transparentes. Avec des divisions profondes et des tensions croissantes, il semble que le chemin vers la présidentielle de 2025 sera semé d’embûches.

À l'approche de l'élection présidentielle de 2025, la Côte d'Ivoire est confrontée à des défis importants en matière de gouvernance et de stabilité politique. Les condamnations récentes, les tensions entre le pouvoir et l'opposition, ainsi que les questions controversées sur l’organisation du scrutin soulignent la fragilité du climat politique actuel.

La question demeure : la Côte d'Ivoire sera-t-elle capable de surmonter ces défis et de garantir des élections transparentes et pacifiques en 2025, ou les tensions politiques persistantes risquent-elles de compromettre le processus démocratique ?


https://www.youtube.com/watch?v=xUvK9FkF0tE

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Image de Politique. À moins de 13 mois de la présidentielle ivoirienne prévue pour 2025, la Côte d'Ivoire se retrouve plongée dans une atmosphère politique de plus en plus tendue. Les récentes condamnations de proches de Guillaume Soro, ancien Premier ministre et figure majeure de l’opposition, ont exacerbé ces tensions et révélé une crise politique qui s'intensifie à l'approche du scrutin. Cet article explore les causes et les implications de cette montée des tensions et examine les réactions des différents acteurs politiques dans un climat électoral déjà chargé. La Condamnation de Proches de Guillaume Soro : Un Coup de Force Judiciaire ? Le climat politique ivoirien s’est considérablement tendu suite aux récentes décisions judiciaires concernant des membres influents de Générations et Peuples Solidaires (GPS), le mouvement dirigé par Guillaume Soro. La condamnation de Kando Soumahoro, ancien député et proche de Soro, à trois ans de prison, dont deux ferme, ainsi qu’à un an avec sursis et cinq ans de privation de droits civiques, a été le catalyseur de cette montée des tensions. Soumahoro a été reconnu coupable de « maintien illégal d’un parti politique » et de « troubles à l’ordre public », en raison de sa participation à une déclaration signée au nom du GPS. Cette déclaration demandait une réforme du processus électoral pour assurer la transparence et l'inclusivité des élections de 2025. Le fait que cette condamnation survienne peu après celle de Mamadou Traoré, un autre proche de Soro, condamné à deux ans de prison, a intensifié les critiques sur l’instrumentalisation supposée de la justice pour museler l’opposition. La décision judiciaire contre Kando Soumahoro a suscité des réactions vives de la part des partis d’opposition. Le parti de Laurent Gbagbo, le Front Populaire Ivoirien (FPI), a dénoncé ce qu'il appelle des « pratiques dictatoriales » du régime du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). Selon eux, ces décisions illustrent une volonté de répression et une atteinte à la démocratie. Le GPS, pour sa part, a qualifié la condamnation de « irrationnelle et autocratique », en appelant à la libération immédiate de Soumahoro et au respect des libertés fondamentales. Le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA), bien que non allié avec Soro, a également exprimé son opposition à ces mesures judiciaires, soulignant la nécessité d’un climat politique apaisé pour des élections crédibles. Contexte Électoral : Un Climat Chargé pour 2025 Les tensions politiques en Côte d'Ivoire ne se limitent pas aux condamnations judiciaires. Elles s’inscrivent dans un contexte plus large marqué par des débats houleux sur des questions essentielles telles que l’audit de la liste électorale, le découpage électoral et la réforme de la Commission Électorale Indépendante (CEI). Ces questions se heurtent à une inflexibilité apparente du pouvoir, alimentant les frustrations parmi les partis d’opposition. Les exclusions de candidats potentiels à la présidentielle de 2025, notamment Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé, aggravent encore la situation. Gbagbo, condamné par contumace dans l’affaire du braquage de la BCEAO, et Soro, condamné à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l'État », sont privés de leurs droits civiques et absents des listes électorales. Ces exclusions soulignent la persistance des divisions politiques et la difficulté d’atteindre un consensus sur les conditions de l’élection à venir. En parallèle, le parti au pouvoir, le RHDP, continue de renforcer sa position sur le terrain en vue des élections de 2025. Les manœuvres politiques en faveur d’une candidature d’Alassane Ouattara à un quatrième mandat présidentiel suscitent des inquiétudes quant à la transparence et à l’équité du processus électoral. Cette situation contribue à alimenter les craintes d'une élection contestée et potentiellement marquée par des tensions croissantes. Le climat actuel soulève des questions fondamentales sur la capacité de la Côte d'Ivoire à organiser des élections apaisées et transparentes. Avec des divisions profondes et des tensions croissantes, il semble que le chemin vers la présidentielle de 2025 sera semé d’embûches. À l'approche de l'élection présidentielle de 2025, la Côte d'Ivoire est confrontée à des défis importants en matière de gouvernance et de stabilité politique. Les condamnations récentes, les tensions entre le pouvoir et l'opposition, ainsi que les questions controversées sur l’organisation du scrutin soulignent la fragilité du climat politique actuel. La question demeure : la Côte d'Ivoire sera-t-elle capable de surmonter ces défis et de garantir des élections transparentes et pacifiques en 2025, ou les tensions politiques persistantes risquent-elles de compromettre le processus démocratique ?

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