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Samedi, 23 Novembre 2024 à 7:55

Safarel Obiang Appelle À Plus d'Efforts Pour ''Immortaliser'' DJ Arafat - Musique/Radio - Ivoireland

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Silence Radio De Safarel Obiang Avant La Commémoration De DJ Arafat / Biographie De Safarel Obiang Auteur-Compositeur-Interprète Danseur Et Mannequin / Le Coupé-Décalé Demeure Sans Leader 5 Ans Après La Disparition De DJ Arafat (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 24 août à 18:41

À l’occasion du cinquième anniversaire de la disparition tragique de DJ Arafat, une figure emblématique du coupé-décalé, l’absence remarquée de Safarel Obiang lors des célébrations a suscité de nombreuses interrogations parmi les fans et les observateurs du milieu musical ivoirien. L’artiste, qui avait pourtant initié un concert hommage en l’honneur de son mentor disparu, a finalement brisé le silence pour expliquer les raisons de son retrait inattendu cette année. Derrière cette décision se cache une réalité financière délicate et une demande d'accompagnement plus soutenue de la part des anciens sponsors de DJ Arafat.

Un Projet Ambitieux Freiné par des Contraintes Financières


L’année dernière, Safarel Obiang, l'un des artistes phares de la nouvelle génération du coupé-décalé, avait marqué les esprits en organisant un concert hommage au Palais de la Culture à Abidjan pour honorer la mémoire de DJ Arafat. Ce premier événement, qui avait été un succès retentissant, avait réuni de nombreux fans et amis du défunt chanteur, ravivant le souvenir de l’icône disparue. Fort de cette réussite, Safarel avait pris la décision de réitérer cet hommage chaque 12 août, date anniversaire de la disparition de DJ Arafat.

Cependant, cette année, l’artiste est resté étonnamment silencieux. Alors que les fans attendaient impatiemment une nouvelle édition du concert, rien n’a été annoncé, et Safarel n’a pas fait d’apparition publique le jour de la commémoration. Ce silence a alimenté les rumeurs et les spéculations, jusqu’à ce que l’artiste soit invité sur la chaîne NCI pour éclaircir la situation.

Lors de son passage à NCI, Safarel Obiang a été franc sur les raisons qui l’ont poussé à ne pas organiser le concert cette année. « Je n'ai pas fait le concert du 12 août à cause de problèmes personnels, mais surtout parce qu’il faut dire la vérité. Si on ne t'aide pas, tu ne peux pas tout financer de ta poche pour finir avec rien », a-t-il avoué, exprimant sa frustration face à l’absence de soutien financier.

L’artiste a notamment évoqué les difficultés à obtenir des fonds pour financer l’événement, malgré le succès de l’année précédente. Il a expliqué que, sans soutien des sponsors historiques de DJ Arafat, tels que la société Moov, qui avait auparavant sponsorisé les événements du chanteur disparu, il ne pouvait assumer seul le coût d’un tel hommage. « Moi, je voulais faire sur fonds propres. Mais Moov, ils étaient sponsors de Yoro non ? Donc, qu'ils nous accompagnent dans cette initiative. Arafat mérite d'être célébré comme Bob Marley », a-t-il ajouté, comparant l'impact culturel de DJ Arafat à celui de l’icône du reggae, Bob Marley.

Les propos de Safarel Obiang traduisent un sentiment d’abandon et de désillusion face au manque de soutien pour perpétuer la mémoire de DJ Arafat. Derrière cette frustration se cache une réalité financière implacable : organiser un concert d’envergure nécessite des ressources considérables, et sans l’appui de partenaires financiers, même les artistes les plus déterminés se trouvent rapidement confrontés à des limites.

Safarel ne se contente pas de lancer un appel à l’aide ; il invite également à une réflexion plus large sur l’importance de soutenir les initiatives qui visent à préserver la mémoire des icônes culturelles africaines. « Il ne s’agit pas seulement d’un concert, mais d’une célébration de l’héritage de DJ Arafat, un artiste qui a marqué toute une génération », a-t-il souligné. Son appel à l’action s’adresse non seulement aux sponsors, mais aussi à l’ensemble de la communauté musicale et aux fans.

Les Célébrations du Cinquième Anniversaire : Entre Espoir et Déception


Le cinquième anniversaire de la disparition de DJ Arafat a tout de même été marqué par des hommages, bien que de moindre envergure. Une marche blanche a été organisée en sa mémoire, rassemblant de nombreux fans vêtus de blanc, en signe de paix et de recueillement. Cette marche a été suivie d’un petit regroupement au « Desaltero », un espace tenu par Tina Glamour, la mère de DJ Arafat. Cependant, ces événements n’ont pas eu l’ampleur du concert de l’année précédente, laissant certains fans sur leur faim.

Pour beaucoup, l’absence de Safarel Obiang sur scène a laissé un vide. L’artiste, qui s’était imposé comme un porte-voix de la nouvelle génération du coupé-décalé, avait apporté une énergie et une ferveur qui manquaient cruellement cette année. « On espérait vraiment un grand événement pour les cinq ans. Safarel nous avait habitués à mieux », confie un fan déçu.

La situation soulève des questions importantes sur la manière dont les artistes et les icônes culturelles sont célébrés en Afrique après leur décès. Safarel Obiang a clairement exprimé son désir de voir DJ Arafat être célébré de manière aussi grandiose que Bob Marley, un hommage digne de la légende qu'il était. Pourtant, le manque de soutien financier et de ressources met en lumière les défis auxquels sont confrontés les artistes africains lorsqu'ils cherchent à rendre hommage à leurs pairs.

Dans un monde où la mémoire culturelle joue un rôle clé dans la préservation de l'identité et de l'histoire, il est essentiel de se demander comment les acteurs du secteur culturel peuvent mieux soutenir ces initiatives. Le message de Safarel est clair : « Nous devons tous faire notre part pour honorer ceux qui ont contribué à façonner notre culture musicale ». Ce plaidoyer pour une meilleure reconnaissance et un soutien accru est un appel à l’action pour tous ceux qui chérissent l’héritage de DJ Arafat.

Alors que les fans continuent de pleurer la perte de DJ Arafat et que Safarel Obiang cherche des moyens de maintenir vivante la mémoire de son mentor, une question persiste : les acteurs du milieu musical ivoirien, ainsi que les sponsors, répondront-ils à cet appel pour immortaliser véritablement DJ Arafat ? Comment la communauté musicale peut-elle s’unir pour s’assurer que l’héritage de ses plus grandes stars ne tombe pas dans l’oubli ?

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Image de Musique/Radio. À l’occasion du cinquième anniversaire de la disparition tragique de DJ Arafat, une figure emblématique du coupé-décalé, l’absence remarquée de Safarel Obiang lors des célébrations a suscité de nombreuses interrogations parmi les fans et les observateurs du milieu musical ivoirien. L’artiste, qui avait pourtant initié un concert hommage en l’honneur de son mentor disparu, a finalement brisé le silence pour expliquer les raisons de son retrait inattendu cette année. Derrière cette décision se cache une réalité financière délicate et une demande d'accompagnement plus soutenue de la part des anciens sponsors de DJ Arafat. Un Projet Ambitieux Freiné par des Contraintes Financières L’année dernière, Safarel Obiang, l'un des artistes phares de la nouvelle génération du coupé-décalé, avait marqué les esprits en organisant un concert hommage au Palais de la Culture à Abidjan pour honorer la mémoire de DJ Arafat. Ce premier événement, qui avait été un succès retentissant, avait réuni de nombreux fans et amis du défunt chanteur, ravivant le souvenir de l’icône disparue. Fort de cette réussite, Safarel avait pris la décision de réitérer cet hommage chaque 12 août, date anniversaire de la disparition de DJ Arafat. Cependant, cette année, l’artiste est resté étonnamment silencieux. Alors que les fans attendaient impatiemment une nouvelle édition du concert, rien n’a été annoncé, et Safarel n’a pas fait d’apparition publique le jour de la commémoration. Ce silence a alimenté les rumeurs et les spéculations, jusqu’à ce que l’artiste soit invité sur la chaîne NCI pour éclaircir la situation. Lors de son passage à NCI, Safarel Obiang a été franc sur les raisons qui l’ont poussé à ne pas organiser le concert cette année. « Je n'ai pas fait le concert du 12 août à cause de problèmes personnels, mais surtout parce qu’il faut dire la vérité. Si on ne t'aide pas, tu ne peux pas tout financer de ta poche pour finir avec rien », a-t-il avoué, exprimant sa frustration face à l’absence de soutien financier. L’artiste a notamment évoqué les difficultés à obtenir des fonds pour financer l’événement, malgré le succès de l’année précédente. Il a expliqué que, sans soutien des sponsors historiques de DJ Arafat, tels que la société Moov, qui avait auparavant sponsorisé les événements du chanteur disparu, il ne pouvait assumer seul le coût d’un tel hommage. « Moi, je voulais faire sur fonds propres. Mais Moov, ils étaient sponsors de Yoro non ? Donc, qu'ils nous accompagnent dans cette initiative. Arafat mérite d'être célébré comme Bob Marley », a-t-il ajouté, comparant l'impact culturel de DJ Arafat à celui de l’icône du reggae, Bob Marley. Les propos de Safarel Obiang traduisent un sentiment d’abandon et de désillusion face au manque de soutien pour perpétuer la mémoire de DJ Arafat. Derrière cette frustration se cache une réalité financière implacable : organiser un concert d’envergure nécessite des ressources considérables, et sans l’appui de partenaires financiers, même les artistes les plus déterminés se trouvent rapidement confrontés à des limites. Safarel ne se contente pas de lancer un appel à l’aide ; il invite également à une réflexion plus large sur l’importance de soutenir les initiatives qui visent à préserver la mémoire des icônes culturelles africaines. « Il ne s’agit pas seulement d’un concert, mais d’une célébration de l’héritage de DJ Arafat, un artiste qui a marqué toute une génération », a-t-il souligné. Son appel à l’action s’adresse non seulement aux sponsors, mais aussi à l’ensemble de la communauté musicale et aux fans. Les Célébrations du Cinquième Anniversaire : Entre Espoir et Déception Le cinquième anniversaire de la disparition de DJ Arafat a tout de même été marqué par des hommages, bien que de moindre envergure. Une marche blanche a été organisée en sa mémoire, rassemblant de nombreux fans vêtus de blanc, en signe de paix et de recueillement. Cette marche a été suivie d’un petit regroupement au « Desaltero », un espace tenu par Tina Glamour, la mère de DJ Arafat. Cependant, ces événements n’ont pas eu l’ampleur du concert de l’année précédente, laissant certains fans sur leur faim. Pour beaucoup, l’absence de Safarel Obiang sur scène a laissé un vide. L’artiste, qui s’était imposé comme un porte-voix de la nouvelle génération du coupé-décalé, avait apporté une énergie et une ferveur qui manquaient cruellement cette année. « On espérait vraiment un grand événement pour les cinq ans. Safarel nous avait habitués à mieux », confie un fan déçu. La situation soulève des questions importantes sur la manière dont les artistes et les icônes culturelles sont célébrés en Afrique après leur décès. Safarel Obiang a clairement exprimé son désir de voir DJ Arafat être célébré de manière aussi grandiose que Bob Marley, un hommage digne de la légende qu'il était. Pourtant, le manque de soutien financier et de ressources met en lumière les défis auxquels sont confrontés les artistes africains lorsqu'ils cherchent à rendre hommage à leurs pairs. Dans un monde où la mémoire culturelle joue un rôle clé dans la préservation de l'identité et de l'histoire, il est essentiel de se demander comment les acteurs du secteur culturel peuvent mieux soutenir ces initiatives. Le message de Safarel est clair : « Nous devons tous faire notre part pour honorer ceux qui ont contribué à façonner notre culture musicale ». Ce plaidoyer pour une meilleure reconnaissance et un soutien accru est un appel à l’action pour tous ceux qui chérissent l’héritage de DJ Arafat. Alors que les fans continuent de pleurer la perte de DJ Arafat et que Safarel Obiang cherche des moyens de maintenir vivante la mémoire de son mentor, une question persiste : les acteurs du milieu musical ivoirien, ainsi que les sponsors, répondront-ils à cet appel pour immortaliser véritablement DJ Arafat ? Comment la communauté musicale peut-elle s’unir pour s’assurer que l’héritage de ses plus grandes stars ne tombe pas dans l’oubli ?

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