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Le PPA-CI Déclare l'Enlèvement De l'Ex-Ministre Charles Rodel Dosso - Politique - Ivoireland

Forum Ivoireland / Politique / Le PPA-CI Déclare l'Enlèvement De l'Ex-Ministre Charles Rodel Dosso (31 Vues)

Gbagbo Sur La Liste Électorale: PPA-CI Demande Une Audience Au Ministre Mambé / "Général De La Rue": Le Départ De Charles Blé Goudé d'Abidjan Sous Les Tirs / Simone Ehivet Gbagbo Répond Aux Critiques Du PPA-CI Sur l’Usage Du Nom "Gbaggbo" (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 7 octobre à 16:00

Un climat de tension et de peur règne à Abidjan depuis l'annonce du Parti des Peuples Africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI) concernant l'enlèvement de l'ancien ministre Charles Rodel Dosso. Dans la soirée du samedi 5 octobre, le parti a diffusé un communiqué accablant, dénonçant l'intervention musclée d'un groupe d'hommes encagoulés, présumément armés, venus à son domicile. L'ex-ministre, actuellement Secrétaire Général Adjoint (SGA) du PPA-CI en charge de la mobilisation de la société civile, aurait été enlevé sous les yeux de sa famille, sans qu'aucun mandat d'arrêt ne soit présenté. Ce rapt, qui survient dans un contexte politique déjà tendu, fait craindre un retour aux méthodes répressives et autoritaires, marquant une étape supplémentaire dans la crispation de la vie politique ivoirienne.

Un Enlèvement en Pleine Nuit : Le Récit Accablant du PPA-CI


Selon le communiqué publié par le PPA-CI, Charles Rodel Dosso a été enlevé par un commando d'hommes armés et encagoulés. Les faits se sont produits au domicile de l'ancien ministre, où il était entouré de sa femme et de ses enfants. Le récit est glaçant : les assaillants se sont introduits par effraction, imposant la terreur dans cette maison familiale, avant de s'emparer de l'ancien membre du gouvernement et de deux de ses collaborateurs, qu'ils ont emmenés vers une destination inconnue.

« Ils ont affirmé être en mission pour le gouvernement », dénonce le parti dans son communiqué, soulignant que ces hommes n'ont présenté aucun mandat d'arrêt. Le PPA-CI dénonce fermement cette intervention, qu'il qualifie de « dérive dictatoriale et de pratique d'un autre âge ». Pour les responsables du parti, cet acte s'inscrit dans une logique de répression politique visant à museler les opposants et à intimider la société civile.

Les détails fournis par le PPA-CI ont suscité une vague d'indignation, tant au sein de la classe politique que dans l'opinion publique. Cet acte de violence symbolise pour beaucoup un retour en arrière, vers des pratiques déjà dénoncées pendant la crise post-électorale de 2011. Pour de nombreux observateurs, ce genre de méthode, loin de promouvoir la stabilité, ne fait qu'éloigner les perspectives d'une réconciliation nationale tant espérée.

Le Parti des Peuples Africains - Côte d'Ivoire n'a pas tardé à réagir à l'enlèvement de l'un de ses principaux dirigeants. Dans un communiqué diffusé le soir même, le parti a fait part de son indignation et de sa colère face à ce qu'il considère comme une attaque dirigée contre l'opposition politique en Côte d'Ivoire. « Nous dénonçons avec force ces méthodes d'un autre âge, qui rappellent les heures sombres de la répression politique dans notre pays », a déclaré le porte-parole du parti.

Le PPA-CI a appelé à la libération immédiate de Charles Rodel Dosso et de ses collaborateurs, tout en exhortant les autorités à respecter les principes fondamentaux de l'État de droit. Pour le parti, cet enlèvement est une tentative flagrante de faire taire une voix qui dérange. Le Secrétaire Général Adjoint était, en effet, connu pour son engagement en faveur des libertés civiles et son activisme au sein de la société civile. Son rôle dans la mobilisation citoyenne faisait de lui une figure emblématique de la résistance pacifique à ce que le PPA-CI qualifie de « dérive autoritaire du régime RHDP ».

« Nous demandons aux services de sécurité de respecter la procédure normale, qui consiste à convoquer et à auditionner les personnes s'il y a des reproches à leur faire », précise le communiqué. Le parti appelle également la communauté internationale à réagir face à ce qu'il qualifie de violation manifeste des droits humains, soulignant que le silence face à de tels actes ne fait qu'encourager leur répétition.

Un Contexte Politique Sous Haute Tension


Cet enlèvement survient dans un contexte politique déjà très tendu en Côte d'Ivoire. Depuis la crise post-électorale de 2011, qui a vu le pays sombrer dans la violence et la division, la situation politique est restée fragile. Le Parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), est souvent accusé par ses détracteurs de vouloir étouffer toute opposition et de gouverner par la peur. Le PPA-CI, parti fondé par l'ancien président Laurent Gbagbo, incarne pour beaucoup la résistance face à ce qu'ils considèrent comme une dérive autoritaire.

L'enlèvement de Charles Rodel Dosso n'est pas un acte isolé. Ces derniers mois, plusieurs figures de l'opposition ont fait l'objet d'intimidations, de convocations arbitraires et parfois d'arrestations. Pour les observateurs, cette situation témoigne d'une volonté de restreindre l'espace politique et d'empêcher toute mobilisation populaire. La stratégie semble claire : affaiblir l'opposition en la privant de ses figures emblématiques, en multipliant les actes d'intimidation et en instaurant un climat de peur.

« Le but est de faire taire toute opposition, de museler toute forme de contestation », explique un analyste politique ivoirien sous couvert d'anonymat. Il souligne que cette stratégie risque de polariser davantage une société déjà marquée par des tensions ethniques et politiques.

Face à ce qu'ils considèrent comme une tentative d'intimidation, le PPA-CI a appelé ses militants et l'ensemble des Ivoiriens à rester mobilisés. « Ne cédons pas à la peur. Restons unis et solidaires », a déclaré l'un des responsables du parti lors d'une intervention publique. Cet appel à la mobilisation vise à résister à ce que le parti perçoit comme une tentative d'étouffer toute contestation citoyenne.

Le PPA-CI a également sollicité l'intervention de la communauté internationale, demandant aux organisations de défense des droits de l'homme de se pencher sur la situation. Pour le parti, il est essentiel que des observateurs indépendants puissent enquêter sur cet enlèvement et garantir la sécurité des personnes enlevées. Plusieurs organisations non gouvernementales, tant locales qu'internationales, ont déjà exprimé leur préoccupation face à cette situation et ont appelé les autorités ivoiriennes à faire la lumière sur cette affaire.

La réaction des partenaires internationaux de la Côte d'Ivoire est attendue, notamment celle des Nations Unies et de l'Union Africaine, qui ont souvent joué un rôle de médiation dans les crises que le pays a connues. Pour beaucoup, il est crucial que ces institutions réagissent de manière proactive afin d'éviter une nouvelle escalade de la violence et de la répression.

Des Conséquences Sur la Vie Politique Ivoirienne ?


L'enlèvement de Charles Rodel Dosso pourrait avoir des conséquences profondes sur la scène politique ivoirienne. En effet, cet acte pourrait décider d'autres figures de l'opposition à réduire leurs activités publiques, par crainte de subir le même sort. Un climat de peur et d'incertitude risque de s'installer, limitant l'exercice des libertés d'expression et de manifestation, pourtant essentielles à la démocratie.

Par ailleurs, la mobilisation citoyenne pourrait s'intensifier face à cet acte perçu comme une provocation de trop. Le PPA-CI, en tant que parti politique influent, pourrait profiter de cet élan pour renforcer ses rangs et réunir des soutiens au niveau national comme international. La question est de savoir si cette mobilisation sera suffisante pour résister aux tentatives d'intimidation et pour plaider en faveur d'une transition démocratique et paisible.

« Nous ne resterons pas silencieux face à l'injustice », a promis un membre influent du parti, appelant la population à ne pas se laisser intimider. Pour beaucoup de militants, cet enlèvement est l'incarnation même des luttes qu'ils mènent contre la répression et pour la restauration des libertés publiques en Côte d'Ivoire.

La situation actuelle en Côte d'Ivoire pose de sérieuses questions sur l'avenir de la démocratie et de l'État de droit dans le pays. L'enlèvement de Charles Rodel Dosso, s'il est avéré, est une atteinte grave aux libertés fondamentales et aux principes d'un gouvernement démocratique. Alors que le pays s'apprête à entrer dans une nouvelle phase électorale, ces pratiques sont susceptibles de nuire à la confiance des citoyens dans les institutions et de compromettre la stabilité nationale.

La communauté internationale est-elle prête à intervenir pour prévenir une nouvelle crise en Côte d'Ivoire ? Le gouvernement ivoirien est-il disposé à faire un pas en avant pour restaurer un climat de confiance et de respect des droits de l'homme ? La question reste ouverte, et l'avenir de la Côte d'Ivoire semble plus incertain que jamais face à ces défis politiques.

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Image de Politique. Un climat de tension et de peur règne à Abidjan depuis l'annonce du Parti des Peuples Africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI) concernant l'enlèvement de l'ancien ministre Charles Rodel Dosso. Dans la soirée du samedi 5 octobre, le parti a diffusé un communiqué accablant, dénonçant l'intervention musclée d'un groupe d'hommes encagoulés, présumément armés, venus à son domicile. L'ex-ministre, actuellement Secrétaire Général Adjoint (SGA) du PPA-CI en charge de la mobilisation de la société civile, aurait été enlevé sous les yeux de sa famille, sans qu'aucun mandat d'arrêt ne soit présenté. Ce rapt, qui survient dans un contexte politique déjà tendu, fait craindre un retour aux méthodes répressives et autoritaires, marquant une étape supplémentaire dans la crispation de la vie politique ivoirienne. Un Enlèvement en Pleine Nuit : Le Récit Accablant du PPA-CI Selon le communiqué publié par le PPA-CI, Charles Rodel Dosso a été enlevé par un commando d'hommes armés et encagoulés. Les faits se sont produits au domicile de l'ancien ministre, où il était entouré de sa femme et de ses enfants. Le récit est glaçant : les assaillants se sont introduits par effraction, imposant la terreur dans cette maison familiale, avant de s'emparer de l'ancien membre du gouvernement et de deux de ses collaborateurs, qu'ils ont emmenés vers une destination inconnue. « Ils ont affirmé être en mission pour le gouvernement », dénonce le parti dans son communiqué, soulignant que ces hommes n'ont présenté aucun mandat d'arrêt. Le PPA-CI dénonce fermement cette intervention, qu'il qualifie de « dérive dictatoriale et de pratique d'un autre âge ». Pour les responsables du parti, cet acte s'inscrit dans une logique de répression politique visant à museler les opposants et à intimider la société civile. Les détails fournis par le PPA-CI ont suscité une vague d'indignation, tant au sein de la classe politique que dans l'opinion publique. Cet acte de violence symbolise pour beaucoup un retour en arrière, vers des pratiques déjà dénoncées pendant la crise post-électorale de 2011. Pour de nombreux observateurs, ce genre de méthode, loin de promouvoir la stabilité, ne fait qu'éloigner les perspectives d'une réconciliation nationale tant espérée. Le Parti des Peuples Africains - Côte d'Ivoire n'a pas tardé à réagir à l'enlèvement de l'un de ses principaux dirigeants. Dans un communiqué diffusé le soir même, le parti a fait part de son indignation et de sa colère face à ce qu'il considère comme une attaque dirigée contre l'opposition politique en Côte d'Ivoire. « Nous dénonçons avec force ces méthodes d'un autre âge, qui rappellent les heures sombres de la répression politique dans notre pays », a déclaré le porte-parole du parti. Le PPA-CI a appelé à la libération immédiate de Charles Rodel Dosso et de ses collaborateurs, tout en exhortant les autorités à respecter les principes fondamentaux de l'État de droit. Pour le parti, cet enlèvement est une tentative flagrante de faire taire une voix qui dérange. Le Secrétaire Général Adjoint était, en effet, connu pour son engagement en faveur des libertés civiles et son activisme au sein de la société civile. Son rôle dans la mobilisation citoyenne faisait de lui une figure emblématique de la résistance pacifique à ce que le PPA-CI qualifie de « dérive autoritaire du régime RHDP ». « Nous demandons aux services de sécurité de respecter la procédure normale, qui consiste à convoquer et à auditionner les personnes s'il y a des reproches à leur faire », précise le communiqué. Le parti appelle également la communauté internationale à réagir face à ce qu'il qualifie de violation manifeste des droits humains, soulignant que le silence face à de tels actes ne fait qu'encourager leur répétition. Un Contexte Politique Sous Haute Tension Cet enlèvement survient dans un contexte politique déjà très tendu en Côte d'Ivoire. Depuis la crise post-électorale de 2011, qui a vu le pays sombrer dans la violence et la division, la situation politique est restée fragile. Le Parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), est souvent accusé par ses détracteurs de vouloir étouffer toute opposition et de gouverner par la peur. Le PPA-CI, parti fondé par l'ancien président Laurent Gbagbo, incarne pour beaucoup la résistance face à ce qu'ils considèrent comme une dérive autoritaire. L'enlèvement de Charles Rodel Dosso n'est pas un acte isolé. Ces derniers mois, plusieurs figures de l'opposition ont fait l'objet d'intimidations, de convocations arbitraires et parfois d'arrestations. Pour les observateurs, cette situation témoigne d'une volonté de restreindre l'espace politique et d'empêcher toute mobilisation populaire. La stratégie semble claire : affaiblir l'opposition en la privant de ses figures emblématiques, en multipliant les actes d'intimidation et en instaurant un climat de peur. « Le but est de faire taire toute opposition, de museler toute forme de contestation », explique un analyste politique ivoirien sous couvert d'anonymat. Il souligne que cette stratégie risque de polariser davantage une société déjà marquée par des tensions ethniques et politiques. Face à ce qu'ils considèrent comme une tentative d'intimidation, le PPA-CI a appelé ses militants et l'ensemble des Ivoiriens à rester mobilisés. « Ne cédons pas à la peur. Restons unis et solidaires », a déclaré l'un des responsables du parti lors d'une intervention publique. Cet appel à la mobilisation vise à résister à ce que le parti perçoit comme une tentative d'étouffer toute contestation citoyenne. Le PPA-CI a également sollicité l'intervention de la communauté internationale, demandant aux organisations de défense des droits de l'homme de se pencher sur la situation. Pour le parti, il est essentiel que des observateurs indépendants puissent enquêter sur cet enlèvement et garantir la sécurité des personnes enlevées. Plusieurs organisations non gouvernementales, tant locales qu'internationales, ont déjà exprimé leur préoccupation face à cette situation et ont appelé les autorités ivoiriennes à faire la lumière sur cette affaire. La réaction des partenaires internationaux de la Côte d'Ivoire est attendue, notamment celle des Nations Unies et de l'Union Africaine, qui ont souvent joué un rôle de médiation dans les crises que le pays a connues. Pour beaucoup, il est crucial que ces institutions réagissent de manière proactive afin d'éviter une nouvelle escalade de la violence et de la répression. Des Conséquences Sur la Vie Politique Ivoirienne ? L'enlèvement de Charles Rodel Dosso pourrait avoir des conséquences profondes sur la scène politique ivoirienne. En effet, cet acte pourrait décider d'autres figures de l'opposition à réduire leurs activités publiques, par crainte de subir le même sort. Un climat de peur et d'incertitude risque de s'installer, limitant l'exercice des libertés d'expression et de manifestation, pourtant essentielles à la démocratie. Par ailleurs, la mobilisation citoyenne pourrait s'intensifier face à cet acte perçu comme une provocation de trop. Le PPA-CI, en tant que parti politique influent, pourrait profiter de cet élan pour renforcer ses rangs et réunir des soutiens au niveau national comme international. La question est de savoir si cette mobilisation sera suffisante pour résister aux tentatives d'intimidation et pour plaider en faveur d'une transition démocratique et paisible. « Nous ne resterons pas silencieux face à l'injustice », a promis un membre influent du parti, appelant la population à ne pas se laisser intimider. Pour beaucoup de militants, cet enlèvement est l'incarnation même des luttes qu'ils mènent contre la répression et pour la restauration des libertés publiques en Côte d'Ivoire. La situation actuelle en Côte d'Ivoire pose de sérieuses questions sur l'avenir de la démocratie et de l'État de droit dans le pays. L'enlèvement de Charles Rodel Dosso, s'il est avéré, est une atteinte grave aux libertés fondamentales et aux principes d'un gouvernement démocratique. Alors que le pays s'apprête à entrer dans une nouvelle phase électorale, ces pratiques sont susceptibles de nuire à la confiance des citoyens dans les institutions et de compromettre la stabilité nationale. La communauté internationale est-elle prête à intervenir pour prévenir une nouvelle crise en Côte d'Ivoire ? Le gouvernement ivoirien est-il disposé à faire un pas en avant pour restaurer un climat de confiance et de respect des droits de l'homme ? La question reste ouverte, et l'avenir de la Côte d'Ivoire semble plus incertain que jamais face à ces défis politiques.

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Kobenan Kouassi Adjoumani: De l'Élève Ambitieux Au Ministre d'État Visionnaire / Côte d'Ivoire: Un Responsable Du PPA-CI Exhorte Ouattara À Réduire Ses Dépenses / Le PPA-CI Dénonce Une "Honteuse Instrumentalisation" De La Justice

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