Se connecter
Vendredi, 18 Octobre 2024 à 10:21

Arrestation En Série De Trafiquants Liés À l'Orpaillage Illégal En Côte d'Ivoire - Faits Divers - Ivoireland

Forum Ivoireland / Faits Divers / Arrestation En Série De Trafiquants Liés À l'Orpaillage Illégal En Côte d'Ivoire (12 Vues)

Une Importante Opération Contre l'Orpaillage Illégal a Eu Lieu À Basso / Orpaillage Illégal En Côte d'Ivoire: 31 Inculpations, Dont 12 Chinois / Côte d’Ivoire: Arrestation d'Un Dangereux Braqueur Par La Bri-Man À Fakobly (2) (3) (4)

(1) Répondre (Descendre)

RomeoIvoire RomeoIvoire le 8 octobre à 18:47

Depuis le 1er octobre 2024, la Gendarmerie nationale ivoirienne a lancé une vaste opération de sécurisation dénommée « AKPOHON SÊSSALÊ » dans plusieurs régions stratégiques du pays. Cette campagne d'envergure vise à lutter contre des phénomènes endémiques qui gangrènent la société ivoirienne : l'orpaillage illégal, les trafics de produits illicites, et la prolifération des armes à feu. Retour sur une opération qui témoigne de la détermination des forces de l’ordre à garantir la sécurité et la quiétude de la population.

Un coup de filet significatif contre l'orpaillage illégal


Le fléau de l’orpaillage illégal est un problème récurrent en Côte d’Ivoire. Il s'agit non seulement d'un enjeu économique, mais aussi d'un véritable défi pour la protection de l'environnement et de la sécurité publique. L'exploitation aurifère clandestine entraîne la destruction des écosystèmes, la pollution des cours d'eau et, bien souvent, la détérioration des conditions de vie des communautés locales. L'opération "AKPOHON SÊSSALÊ" a permis de porter un coup décisif à ces activités illicites.

Les forces de l'ordre ont notamment démantelé un site d'orpaillage illégal situé à Ebilassokro, dans la région de l'Indenié-Djuablin. Sur place, les gendarmes ont procédé à la destruction de matériel d'exploitation, incluant des motopompes et des concasseurs. Ces équipements, d'une grande valeur pour les orpailleurs clandestins, sont essentiels au procédé d'extraction aurifère, et leur destruction représente un signal fort envoyé aux acteurs de ce commerce illicite. Quatre personnes ont également été interpellées, marquant ainsi un pas important vers le démantèlement des réseaux organisés qui prospèrent grâce à ces activités dévastatrices.

Les régions concernées par cette opération sont celles du N'zi, du Moronou, de l'Indenié-Djuablin et de la Mé. Ces territoires sont depuis longtemps identifiés comme des zones sensibles, où prolifèrent l’orpaillage clandestin et diverses formes de criminalité. En intervenant dans ces régions, la Gendarmerie nationale entend faire comprendre que la lutte contre ces fléaux n’est pas limitée aux grands centres urbains, mais qu'elle s'étend sur l'ensemble du territoire national.

Dans la commune de Zaranou, toujours dans la région de l'Indenié-Djuablin, les gendarmes ont également interpellé une vendeuse en possession de près de 83 kg de produits pharmaceutiques illicites. Ces médicaments, souvent contrefaits et potentiellement dangereux pour la santé publique, alimentaient un marché parallèle dont les conséquences sur la population peuvent être dramatiques. Cette saisie illustre bien la nécessité de combattre non seulement les violences physiques, mais aussi les atteintes indirectes à la sécurité sanitaire.

Armes à feu, cannabis et produits illicites : un véritable arsenal découvert


L'opération "AKPOHON SÊSSALÊ" n'a pas seulement ciblé l'orpaillage illégal. À Bongouanou, un individu a été arrêté alors qu'il circulait à bord d'un taxi, en possession d'un fusil à canon scié, d'une cagoule et de munitions. Ce genre de saisie laisse entrevoir une réalité alarmante : la présence d'armes à feu dans des contextes où elles n'ont aucune raison d'être, signe d'une criminalité rampante et préoccupante.

Toujours dans la même région, les gendarmes ont mis au jour une plantation de cannabis, saisissant plus de 15 kg de résine. Deux personnes ont été appréhendées dans le cadre de cette opération. La culture et le trafic de drogues constituent un véritable enjeu de santé publique, mais aussi de sécurité, en raison de leur lien avec d'autres formes de criminalité, notamment le banditisme et le financement de groupes criminels. Là encore, les forces de l'ordre ont montré leur détermination à lutter contre toutes les formes de criminalité qui minent la stabilité du pays.

L'opération "AKPOHON SÊSSALÊ" s'inscrit dans une stratégie plus large de renforcement de la sécurité en Côte d'Ivoire. Face aux divers phénomènes criminels qui affectent la société, les autorités ivoiriennes semblent déterminées à agir de manière résolue. "Nous ne pouvons permettre que l'orpaillage illégal, les trafics de drogues et la prolifération d'armes continuent de mettre en péril la sécurité de nos citoyens", a affirmé un porte-parole de la Gendarmerie nationale.

L'économie de la Côte d'Ivoire repose en grande partie sur l'exploitation des ressources naturelles, mais l'orpaillage illégal menace gravement la stabilité de cette activité. En détournant des ressources qui devraient bénéficier à l'ensemble de la nation et en les exploitant de manière non réglementée, ces activités privent l'État de revenus considérables tout en créant des tensions sociales dans les zones affectées. De plus, l'orpaillage illégal est souvent associé à d'autres types de criminalité, rendant sa lutte d'autant plus essentielle.

Pour assurer la pérennité des résultats obtenus lors de l'opération "AKPOHON SÊSSALÊ", les autorités ivoiriennes prévoient de renforcer les dispositifs de contrôle dans les régions identifiées comme des points chauds de l'orpaillage et de la criminalité. Cela inclut l'installation de postes de contrôle fixes et mobiles, ainsi que la mise en place de patrouilles régulières pour surveiller les zones forestières où ces activités clandestines ont lieu.

Par ailleurs, une campagne de sensibilisation est également prévue afin d'informer les populations locales sur les dangers de l'orpaillage illégal et les inciter à coopérer avec les forces de l'ordre. Les communautés sont souvent victimes des conséquences de ces activités, qu'il s'agisse de la dégradation de leurs terres ou des problèmes de santé liés à la pollution des cours d'eau. L’objectif est de faire des citoyens des acteurs à part entière de la lutte contre ces phénomènes, afin de créer un climat de confiance et de sécurité durable.

Un message clair aux acteurs illicites


L'opération "AKPOHON SÊSSALÊ" envoie également un message sans équivoque aux acteurs des divers trafics. Qu'il s'agisse de vendeurs de produits pharmaceutiques contrefaits, de cultivateurs de cannabis ou de détenteurs d'armes à feu non autorisées, la Gendarmerie nationale a montré sa détermination à agir et à ne laisser aucun espace d'impunité. L'objectif est clair : dissuader toute personne tentée de se lancer dans ces activités en démontrant que l'État est présent, vigilant et prêt à agir.

"Nous continuerons nos actions pour protéger nos concitoyens et assainir les régions touchées par ces fléaux", a déclaré le commandant en charge de l'opération. "Nous ne devons pas oublier que derrière chaque acte illégal se cachent des conséquences pour nos familles, nos communautés et notre pays."

Le succès de l'opération "AKPOHON SÊSSALÊ" repose également sur la coopération de la population. En effet, pour que la lutte contre la criminalité soit efficace, il est essentiel que les citoyens jouent leur rôle en signalant les comportements suspects et en refusant de se rendre complices d'activités illicites. La gendarmerie appelle les citoyens à faire preuve de vigilance et à collaborer avec les forces de sécurité.

Par ailleurs, la société civile a un rôle crucial à jouer dans la sensibilisation des populations et la lutte contre l’impunité. Les ONG, les leaders communautaires, ainsi que les élus locaux peuvent contribuer à créer un environnement où la criminalité n’a pas de place. Il s'agit de développer une synergie d’actions entre les autorités publiques, la population et la société civile pour que chaque action posée ait un impact durable.

L’opération "AKPOHON SÊSSALÊ" a sans conteste marqué un tournant dans la lutte contre la criminalité en Côte d'Ivoire, notamment l'orpaillage illégal, le trafic de drogues et la prolifération d'armes. Les efforts menés par la Gendarmerie nationale pour garantir la sécurité des populations montrent que des actions concrètes peuvent être entreprises pour enrayer ces phénomènes nuisibles. Cependant, la question reste posée : comment la Côte d’Ivoire peut-elle renforcer la coopération entre les forces de l’ordre, les citoyens et la société civile pour garantir une sécurité durable et une gouvernance exempte de criminalité ?

(Commenter) (Signaler)

Image de Faits Divers. Depuis le 1er octobre 2024, la Gendarmerie nationale ivoirienne a lancé une vaste opération de sécurisation dénommée « AKPOHON SÊSSALÊ » dans plusieurs régions stratégiques du pays. Cette campagne d'envergure vise à lutter contre des phénomènes endémiques qui gangrènent la société ivoirienne : l'orpaillage illégal, les trafics de produits illicites, et la prolifération des armes à feu. Retour sur une opération qui témoigne de la détermination des forces de l’ordre à garantir la sécurité et la quiétude de la population. Un coup de filet significatif contre l'orpaillage illégal Le fléau de l’orpaillage illégal est un problème récurrent en Côte d’Ivoire. Il s'agit non seulement d'un enjeu économique, mais aussi d'un véritable défi pour la protection de l'environnement et de la sécurité publique. L'exploitation aurifère clandestine entraîne la destruction des écosystèmes, la pollution des cours d'eau et, bien souvent, la détérioration des conditions de vie des communautés locales. L'opération "AKPOHON SÊSSALÊ" a permis de porter un coup décisif à ces activités illicites. Les forces de l'ordre ont notamment démantelé un site d'orpaillage illégal situé à Ebilassokro, dans la région de l'Indenié-Djuablin. Sur place, les gendarmes ont procédé à la destruction de matériel d'exploitation, incluant des motopompes et des concasseurs. Ces équipements, d'une grande valeur pour les orpailleurs clandestins, sont essentiels au procédé d'extraction aurifère, et leur destruction représente un signal fort envoyé aux acteurs de ce commerce illicite. Quatre personnes ont également été interpellées, marquant ainsi un pas important vers le démantèlement des réseaux organisés qui prospèrent grâce à ces activités dévastatrices. Les régions concernées par cette opération sont celles du N'zi, du Moronou, de l'Indenié-Djuablin et de la Mé. Ces territoires sont depuis longtemps identifiés comme des zones sensibles, où prolifèrent l’orpaillage clandestin et diverses formes de criminalité. En intervenant dans ces régions, la Gendarmerie nationale entend faire comprendre que la lutte contre ces fléaux n’est pas limitée aux grands centres urbains, mais qu'elle s'étend sur l'ensemble du territoire national. Dans la commune de Zaranou, toujours dans la région de l'Indenié-Djuablin, les gendarmes ont également interpellé une vendeuse en possession de près de 83 kg de produits pharmaceutiques illicites. Ces médicaments, souvent contrefaits et potentiellement dangereux pour la santé publique, alimentaient un marché parallèle dont les conséquences sur la population peuvent être dramatiques. Cette saisie illustre bien la nécessité de combattre non seulement les violences physiques, mais aussi les atteintes indirectes à la sécurité sanitaire. Armes à feu, cannabis et produits illicites : un véritable arsenal découvert L'opération "AKPOHON SÊSSALÊ" n'a pas seulement ciblé l'orpaillage illégal. À Bongouanou, un individu a été arrêté alors qu'il circulait à bord d'un taxi, en possession d'un fusil à canon scié, d'une cagoule et de munitions. Ce genre de saisie laisse entrevoir une réalité alarmante : la présence d'armes à feu dans des contextes où elles n'ont aucune raison d'être, signe d'une criminalité rampante et préoccupante. Toujours dans la même région, les gendarmes ont mis au jour une plantation de cannabis, saisissant plus de 15 kg de résine. Deux personnes ont été appréhendées dans le cadre de cette opération. La culture et le trafic de drogues constituent un véritable enjeu de santé publique, mais aussi de sécurité, en raison de leur lien avec d'autres formes de criminalité, notamment le banditisme et le financement de groupes criminels. Là encore, les forces de l'ordre ont montré leur détermination à lutter contre toutes les formes de criminalité qui minent la stabilité du pays. L'opération "AKPOHON SÊSSALÊ" s'inscrit dans une stratégie plus large de renforcement de la sécurité en Côte d'Ivoire. Face aux divers phénomènes criminels qui affectent la société, les autorités ivoiriennes semblent déterminées à agir de manière résolue. "Nous ne pouvons permettre que l'orpaillage illégal, les trafics de drogues et la prolifération d'armes continuent de mettre en péril la sécurité de nos citoyens", a affirmé un porte-parole de la Gendarmerie nationale. L'économie de la Côte d'Ivoire repose en grande partie sur l'exploitation des ressources naturelles, mais l'orpaillage illégal menace gravement la stabilité de cette activité. En détournant des ressources qui devraient bénéficier à l'ensemble de la nation et en les exploitant de manière non réglementée, ces activités privent l'État de revenus considérables tout en créant des tensions sociales dans les zones affectées. De plus, l'orpaillage illégal est souvent associé à d'autres types de criminalité, rendant sa lutte d'autant plus essentielle. Pour assurer la pérennité des résultats obtenus lors de l'opération "AKPOHON SÊSSALÊ", les autorités ivoiriennes prévoient de renforcer les dispositifs de contrôle dans les régions identifiées comme des points chauds de l'orpaillage et de la criminalité. Cela inclut l'installation de postes de contrôle fixes et mobiles, ainsi que la mise en place de patrouilles régulières pour surveiller les zones forestières où ces activités clandestines ont lieu. Par ailleurs, une campagne de sensibilisation est également prévue afin d'informer les populations locales sur les dangers de l'orpaillage illégal et les inciter à coopérer avec les forces de l'ordre. Les communautés sont souvent victimes des conséquences de ces activités, qu'il s'agisse de la dégradation de leurs terres ou des problèmes de santé liés à la pollution des cours d'eau. L’objectif est de faire des citoyens des acteurs à part entière de la lutte contre ces phénomènes, afin de créer un climat de confiance et de sécurité durable. Un message clair aux acteurs illicites L'opération "AKPOHON SÊSSALÊ" envoie également un message sans équivoque aux acteurs des divers trafics. Qu'il s'agisse de vendeurs de produits pharmaceutiques contrefaits, de cultivateurs de cannabis ou de détenteurs d'armes à feu non autorisées, la Gendarmerie nationale a montré sa détermination à agir et à ne laisser aucun espace d'impunité. L'objectif est clair : dissuader toute personne tentée de se lancer dans ces activités en démontrant que l'État est présent, vigilant et prêt à agir. "Nous continuerons nos actions pour protéger nos concitoyens et assainir les régions touchées par ces fléaux", a déclaré le commandant en charge de l'opération. "Nous ne devons pas oublier que derrière chaque acte illégal se cachent des conséquences pour nos familles, nos communautés et notre pays." Le succès de l'opération "AKPOHON SÊSSALÊ" repose également sur la coopération de la population. En effet, pour que la lutte contre la criminalité soit efficace, il est essentiel que les citoyens jouent leur rôle en signalant les comportements suspects et en refusant de se rendre complices d'activités illicites. La gendarmerie appelle les citoyens à faire preuve de vigilance et à collaborer avec les forces de sécurité. Par ailleurs, la société civile a un rôle crucial à jouer dans la sensibilisation des populations et la lutte contre l’impunité. Les ONG, les leaders communautaires, ainsi que les élus locaux peuvent contribuer à créer un environnement où la criminalité n’a pas de place. Il s'agit de développer une synergie d’actions entre les autorités publiques, la population et la société civile pour que chaque action posée ait un impact durable. L’opération "AKPOHON SÊSSALÊ" a sans conteste marqué un tournant dans la lutte contre la criminalité en Côte d'Ivoire, notamment l'orpaillage illégal, le trafic de drogues et la prolifération d'armes. Les efforts menés par la Gendarmerie nationale pour garantir la sécurité des populations montrent que des actions concrètes peuvent être entreprises pour enrayer ces phénomènes nuisibles. Cependant, la question reste posée : comment la Côte d’Ivoire peut-elle renforcer la coopération entre les forces de l’ordre, les citoyens et la société civile pour garantir une sécurité durable et une gouvernance exempte de criminalité ?

(1) Répondre

Lutte Contre Le Désordre Urbain: Arrestation Du Cerveau Présumé d'Un Réseau / Dabou: Arrestation d'Un Malfaiteur En Tenue Militaire Dans Un Bistrot / Côte d'Ivoire: Arrestation De 5 Personnes, Dont Un Enfant, Pour Vol À Biankouma

(Remonter)

Ivoireland - Copyright © 2012 - 2024 Tous droits réservés.
Avertissement: Chaque membre est responsable de tout ce qu'il/elle poste ou télécharge sur Ivoireland.