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Jeudi, 21 Novembre 2024 à 14:51

Willy Dumbo s'Exprime Sur Les Disques d'Or Attribués Aux Artistes Ivoiriens - Musique/Radio - Ivoireland

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Willy Dumbo En Concert Le À Partir Du 4 Mai Au Casino De Paris / Fimbu Baoulé De Willy Dumbo: Un Événement Musical Majeur Lors De La Pakinou / Willy Dumbo Collabore Avec Team Kpeman, Et C'Est Un Succès Auprès Des Fans (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 12 octobre à 16:47

Willy Dumbo, le célèbre animateur ivoirien, n'a jamais eu la langue dans sa poche, et cette fois-ci, il a choisi de s'exprimer sur la question des disques d'or décernés aux artistes ivoiriens. Dans une intervention qui a suscité de vives réactions, Willy a appelé à une revalorisation des distinctions locales et à la reconnaissance de la culture musicale ivoirienne sans l'influence excessive des critères étrangers. Pour lui, il est temps que les Ivoiriens s'organisent pour décider de ce qui constitue le succès et la valeur des artistes locaux, au lieu de chercher en permanence la validation à l'étranger.

Une reconnaissance culturelle influencée par l'extérieur


Willy Dumbo a décidé de se prononcer sur ce qu'il perçoit comme une tendance à surévaluer les reconnaissances venant de l'étranger, au détriment des initiatives locales. Selon l'animateur, beaucoup d'Ivoiriens ont tendance à considérer les distinctions internationales, telles que les disques d'or décernés en France, comme la seule preuve de la réussite d'un artiste. Pour Willy, cette perception est erronée et, surtout, elle ne rend pas justice aux efforts faits localement pour promouvoir la musique ivoirienne.

« J'ai fait une petite remarque, et je pense qu'il est temps que cela cesse, cette habitude de toujours mettre en avant tout ce qui vient de l'extérieur. Nous n'avons rien contre ce qui vient de l'étranger, car nos artistes aussi vont se produire ailleurs. Mais nous devons commencer à valoriser ce que nous avons », a-t-il affirmé. Willy ne minimise pas l'importance des scènes internationales, mais il appelle ses compatriotes à être fiers des distinctions obtenues sur le sol ivoirien. L'artiste, selon lui, devrait être applaudis à la fois pour sa performance nationale et internationale, sans donner prépondérance à l'une ou l'autre.

Le discours de Willy Dumbo prend racine dans une observation : lorsqu'une initiative locale a été lancée pour décerner un disque d'or à un artiste ivoirien, cette tentative a été accueillie par des moqueries et des critiques. Beaucoup ont préféré ironiser sur la valeur de cette reconnaissance, la jugeant inférieure aux distinctions obtenues à l'étranger. Une réaction que Willy juge éminemment dommageable pour la création artistique locale.

« Malheureusement, ici, lorsqu'on a essayé de décerner un disque d'or à un artiste ivoirien, cela a suscité toutes sortes de moqueries », a déploré Willy Dumbo. Cette attitude négative, selon lui, est symptomatique d'une mentalité qui déprécie tout ce qui est fait localement au profit de ce qui est importé. Cette manie de dévaloriser le local constitue un frein pour l'épanouissement de la scène musicale ivoirienne, qui peine ainsi à se structurer et à revendiquer sa propre valeur face aux standards étrangers.

L'importance de s'organiser localement : l'exemple de l'APRODEMCI et du BURIDA


Pour contrer cette tendance, Willy Dumbo rappelle que des mesures ont été prises localement pour développer une reconnaissance à la hauteur des efforts des artistes ivoiriens. Des organismes comme l'APRODEMCI (Association pour la Promotion de la Musique en Côte d'Ivoire) et le BURIDA (Bureau Ivoirien du Droit d'Auteur), avec le soutien du Ministère de la Culture, ont mis en place un système de certification pour reconnaître le succès des productions musicales en Côte d'Ivoire.

« Sachez que ceux qui décernent des disques d'or à l'étranger le font pour les artistes en France, car ils se sont organisés en fonction du nombre d'albums vendus là-bas », a expliqué Willy. En étant bien organisés, ces pays ont créé leur propre système de validation, basé sur des résultats chiffrés et quantifiables. Pourquoi les Ivoiriens ne pourraient-ils pas faire de même, se demande Willy ? Il insiste sur l'importance de créer un système de mesure et de reconnaissance local, capable de donner une valeur équivalente à celle des distinctions étrangères.

Ainsi, l'APRODEMCI et le BURIDA, en collaboration avec le Ministère de la Culture, ont mis en place des quotas et des critères de sélection basés sur le nombre de streams, d'albums vendus, et d'autres indicateurs de performance. Ce système permet de décerner des disques d'or certifiés par l'État de Côte d'Ivoire, offrant ainsi une reconnaissance officielle et nationale aux artistes qui réussissent sur la scène locale. "Ne sous-estimez plus ces disques d'or, car ils ont autant de valeur que ceux qui sont attribués à l'étranger", a-t-il souligné avec fermeté.

Pour Willy Dumbo, il est essentiel que les Ivoiriens reconnaissent et respectent les distinctions locales. Cela va au-delà de la simple question de prestige. C'est aussi une question de souveraineté culturelle, de capacité à créer ses propres critères de réussite et à ne pas se laisser dicter par des standards extérieurs. Pour lui, la musique ivoirienne est riche et dynamique, et elle mérite de bénéficier de son propre système de reconnaissance.

Willy rappelle que, pendant trop longtemps, la Côte d'Ivoire a souffert d'un complexe d'infériorité par rapport aux pays occidentaux, notamment en matière de culture et d'art. Il est temps que cela change et que les artistes locaux soient fièrement distingués par des institutions ivoiriennes, à l'image des distinctions décernées en France, aux États-Unis ou ailleurs. La reconnaissance de l'excellence locale est cruciale pour encourager les jeunes talents à persévérer, sans avoir besoin de la validation extérieure pour se sentir légitimés.

Un appel aux artistes et aux fans : se mobiliser pour la culture ivoirienne


Willy Dumbo lance donc un appel non seulement aux artistes, mais aussi aux fans. Les artistes doivent croire en la valeur de ces distinctions locales, et les fans doivent soutenir cette initiative pour faire en sorte que la musique ivoirienne brille par ses propres moyens. "C'est ensemble que nous pourrons construire une industrie musicale forte, respectée et valorisée", a-t-il insisté. Cela implique de changer les mentalités, de comprendre que la reconnaissance ne vient pas nécessairement de l'extérieur et que la fierté nationale doit prévaloir.

Il a également encouragé les jeunes artistes à ne pas se focaliser uniquement sur les plateformes internationales, mais à s'impliquer dans le développement de la scène locale. L'objectif est de créer une scène musicale autonome, où les artistes peuvent prospérer sans ressentir le besoin de se conformer aux normes étrangères pour être reconnus. Pour cela, il est nécessaire d'avoir des institutions fortes, qui soutiennent la création artistique et qui permettent aux artistes de s'exprimer librement tout en étant valorisés pour leur travail.

Le message de Willy Dumbo pose une question essentielle : quelle valeur donnons-nous à notre culture locale ? Sommes-nous prêts à reconnaître la richesse et la diversité de nos artistes, à développer des critères de reconnaissance qui nous sont propres, sans chercher constamment la validation de l'extérieur ?

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Image de Musique/Radio. Willy Dumbo, le célèbre animateur ivoirien, n'a jamais eu la langue dans sa poche, et cette fois-ci, il a choisi de s'exprimer sur la question des disques d'or décernés aux artistes ivoiriens. Dans une intervention qui a suscité de vives réactions, Willy a appelé à une revalorisation des distinctions locales et à la reconnaissance de la culture musicale ivoirienne sans l'influence excessive des critères étrangers. Pour lui, il est temps que les Ivoiriens s'organisent pour décider de ce qui constitue le succès et la valeur des artistes locaux, au lieu de chercher en permanence la validation à l'étranger. Une reconnaissance culturelle influencée par l'extérieur Willy Dumbo a décidé de se prononcer sur ce qu'il perçoit comme une tendance à surévaluer les reconnaissances venant de l'étranger, au détriment des initiatives locales. Selon l'animateur, beaucoup d'Ivoiriens ont tendance à considérer les distinctions internationales, telles que les disques d'or décernés en France, comme la seule preuve de la réussite d'un artiste. Pour Willy, cette perception est erronée et, surtout, elle ne rend pas justice aux efforts faits localement pour promouvoir la musique ivoirienne. « J'ai fait une petite remarque, et je pense qu'il est temps que cela cesse, cette habitude de toujours mettre en avant tout ce qui vient de l'extérieur. Nous n'avons rien contre ce qui vient de l'étranger, car nos artistes aussi vont se produire ailleurs. Mais nous devons commencer à valoriser ce que nous avons », a-t-il affirmé. Willy ne minimise pas l'importance des scènes internationales, mais il appelle ses compatriotes à être fiers des distinctions obtenues sur le sol ivoirien. L'artiste, selon lui, devrait être applaudis à la fois pour sa performance nationale et internationale, sans donner prépondérance à l'une ou l'autre. Le discours de Willy Dumbo prend racine dans une observation : lorsqu'une initiative locale a été lancée pour décerner un disque d'or à un artiste ivoirien, cette tentative a été accueillie par des moqueries et des critiques. Beaucoup ont préféré ironiser sur la valeur de cette reconnaissance, la jugeant inférieure aux distinctions obtenues à l'étranger. Une réaction que Willy juge éminemment dommageable pour la création artistique locale. « Malheureusement, ici, lorsqu'on a essayé de décerner un disque d'or à un artiste ivoirien, cela a suscité toutes sortes de moqueries », a déploré Willy Dumbo. Cette attitude négative, selon lui, est symptomatique d'une mentalité qui déprécie tout ce qui est fait localement au profit de ce qui est importé. Cette manie de dévaloriser le local constitue un frein pour l'épanouissement de la scène musicale ivoirienne, qui peine ainsi à se structurer et à revendiquer sa propre valeur face aux standards étrangers. L'importance de s'organiser localement : l'exemple de l'APRODEMCI et du BURIDA Pour contrer cette tendance, Willy Dumbo rappelle que des mesures ont été prises localement pour développer une reconnaissance à la hauteur des efforts des artistes ivoiriens. Des organismes comme l'APRODEMCI (Association pour la Promotion de la Musique en Côte d'Ivoire) et le BURIDA (Bureau Ivoirien du Droit d'Auteur), avec le soutien du Ministère de la Culture, ont mis en place un système de certification pour reconnaître le succès des productions musicales en Côte d'Ivoire. « Sachez que ceux qui décernent des disques d'or à l'étranger le font pour les artistes en France, car ils se sont organisés en fonction du nombre d'albums vendus là-bas », a expliqué Willy. En étant bien organisés, ces pays ont créé leur propre système de validation, basé sur des résultats chiffrés et quantifiables. Pourquoi les Ivoiriens ne pourraient-ils pas faire de même, se demande Willy ? Il insiste sur l'importance de créer un système de mesure et de reconnaissance local, capable de donner une valeur équivalente à celle des distinctions étrangères. Ainsi, l'APRODEMCI et le BURIDA, en collaboration avec le Ministère de la Culture, ont mis en place des quotas et des critères de sélection basés sur le nombre de streams, d'albums vendus, et d'autres indicateurs de performance. Ce système permet de décerner des disques d'or certifiés par l'État de Côte d'Ivoire, offrant ainsi une reconnaissance officielle et nationale aux artistes qui réussissent sur la scène locale. "Ne sous-estimez plus ces disques d'or, car ils ont autant de valeur que ceux qui sont attribués à l'étranger", a-t-il souligné avec fermeté. Pour Willy Dumbo, il est essentiel que les Ivoiriens reconnaissent et respectent les distinctions locales. Cela va au-delà de la simple question de prestige. C'est aussi une question de souveraineté culturelle, de capacité à créer ses propres critères de réussite et à ne pas se laisser dicter par des standards extérieurs. Pour lui, la musique ivoirienne est riche et dynamique, et elle mérite de bénéficier de son propre système de reconnaissance. Willy rappelle que, pendant trop longtemps, la Côte d'Ivoire a souffert d'un complexe d'infériorité par rapport aux pays occidentaux, notamment en matière de culture et d'art. Il est temps que cela change et que les artistes locaux soient fièrement distingués par des institutions ivoiriennes, à l'image des distinctions décernées en France, aux États-Unis ou ailleurs. La reconnaissance de l'excellence locale est cruciale pour encourager les jeunes talents à persévérer, sans avoir besoin de la validation extérieure pour se sentir légitimés. Un appel aux artistes et aux fans : se mobiliser pour la culture ivoirienne Willy Dumbo lance donc un appel non seulement aux artistes, mais aussi aux fans. Les artistes doivent croire en la valeur de ces distinctions locales, et les fans doivent soutenir cette initiative pour faire en sorte que la musique ivoirienne brille par ses propres moyens. "C'est ensemble que nous pourrons construire une industrie musicale forte, respectée et valorisée", a-t-il insisté. Cela implique de changer les mentalités, de comprendre que la reconnaissance ne vient pas nécessairement de l'extérieur et que la fierté nationale doit prévaloir. Il a également encouragé les jeunes artistes à ne pas se focaliser uniquement sur les plateformes internationales, mais à s'impliquer dans le développement de la scène locale. L'objectif est de créer une scène musicale autonome, où les artistes peuvent prospérer sans ressentir le besoin de se conformer aux normes étrangères pour être reconnus. Pour cela, il est nécessaire d'avoir des institutions fortes, qui soutiennent la création artistique et qui permettent aux artistes de s'exprimer librement tout en étant valorisés pour leur travail. Le message de Willy Dumbo pose une question essentielle : quelle valeur donnons-nous à notre culture locale ? Sommes-nous prêts à reconnaître la richesse et la diversité de nos artistes, à développer des critères de reconnaissance qui nous sont propres, sans chercher constamment la validation de l'extérieur ?

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