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Vendredi, 18 Octobre 2024 à 10:28

Agato À La Plcc: Retour Sur Ses Piques Envers Le Président De La FIF - Célébrités - Ivoireland

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 12 octobre à 16:53

Le rappeur ivoirien Agato, connu sous le pseudonyme de « le mari d'Assetou », a récemment été auditionné à la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC) suite à des propos controversés à l'encontre d'Idriss Diallo, président de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Invité sur le plateau du talk-show « LTC », le rappeur a détaillé un des épisodes les plus marquants de sa carrière, offrant ainsi une plongée au cœur des relations tumultueuses entre la liberté d'expression des artistes et les limites imposées par la loi.

Les origines de l'audition : un enchaînement d'événements imprévus


Le récit de l'audition d'Agato commence par une affaire qui n'avait initialement rien à voir avec Idriss Diallo ou la FIF. À l'origine, le rappeur s'était rendu à la PLCC pour une plainte contre son propriétaire. Celui-ci avait filmé Agato et partagé la vidéo sur les réseaux sociaux, une pratique jugée illégale, car portant atteinte à la vie privée. « J'avais déjà porté plainte contre mon propriétaire à la PLCC, car il m'a filmé et la vidéo s'est retrouvée sur les réseaux sociaux », a expliqué le rappeur lors de son interview. Cette plainte avait été enregistrée par la PLCC, mais il lui avait été demandé de patienter en raison du nombre élevé de dossiers en cours de traitement.

Deux semaines plus tard, Agato reçoit un appel de la PLCC l'invitant à se présenter à nouveau. Pensant qu'il s'agissait de sa plainte contre le propriétaire, il se rend sur place. Toutefois, à sa grande surprise, il apprend que sa présence est également requise à cause d'une autre plainte, cette fois-ci déposée contre lui. « Quand je suis arrivé, ils m'ont dit que j'avais effectivement porté plainte contre mon propriétaire, mais que celui que j'ai appelé “kiosman” avait aussi déposé une plainte contre mon compte TikTok », a expliqué Agato.

Pour le rappeur, cette nouvelle plainte semblait au départ n'être qu'une « affaire légère », sans grandes conséquences. Toutefois, c'est en consultant les documents de la plainte qu'il a pris conscience de la gravité de la situation et qu'il a commencé à éprouver des regrets. Le motif de la plainte était clair : « Attaque contre le président de la FIF et toute une communauté, notamment les Diallo ».

Il est apparu qu'au-delà des remarques adressées au président de la FIF, Agato avait involontairement offensé une partie de la communauté ivoirienne. Ses propos, diffusés sur TikTok, avaient pris une tournure bien plus importante que prévue, menant à des plaintes multiples, à la fois de la part de la FIF et de particuliers s'étant sentis visés. Cette réaction collective n'a fait que souligner le pouvoir des réseaux sociaux, capable de transformer une simple pique en une affaire d'ampleur nationale.

Les réseaux sociaux : un terrain miné pour les artistes


Les réseaux sociaux constituent aujourd'hui un espace de libre expression pour les artistes, mais ils peuvent aussi se transformer en terrain miné, où chaque parole est scrutée et où les conséquences peuvent rapidement échapper à tout contrôle. Dans le cas d'Agato, ses propos sur TikTok visaient à provoquer et à faire réagir, une pratique courante dans le monde du rap, où les punchlines sont souvent destinées à marquer les esprits. Toutefois, le contexte et la sensibilité autour des figures publiques ont fait de cette attaque une question d'ordre judiciaire.

Agato reconnaît lui-même que cette situation lui a servi de leçon. « C'était une affaire légère au départ, mais en voyant la plainte, j'ai commencé à prendre l'affaire au sérieux », a-t-il déclaré. Ce cas illustre bien l'équilibre difficile à trouver entre la volonté de s'exprimer librement et la nécessité de respecter certaines limites, surtout lorsqu'il s'agit de personnalités publiques. Pour les artistes, la frontière entre la provocation artistique et l'atteinte personnelle est parfois très mince, et les réseaux sociaux amplifient cette difficulté.

Face à cette plainte, Agato a dû faire appel à des soutiens pour l'aider à sortir de cette situation qui menaçait de ternir sa réputation et sa carrière. Parmi eux, son ami Oumar Diakité, joueur de l'équipe nationale, a plaidé en sa faveur. « J'ai appelé mes amis de l'équipe nationale, comme Oumar Diakité, qui a plaidé en ma faveur. Il faut dire que j'ai eu de la chance, car c'était l'anniversaire de papa Idriss Diallo, donc lui-même, il a pris ses dispositions pour qu'on me laisse partir », a raconté le rappeur.

Cette aide d'amis influents, conjuguée à la clémence du président Idriss Diallo en raison de circonstances favorables, a permis à Agato de s'en sortir sans conséquences graves. Cet épisode montre que, même lorsqu'on est dans le collimateur de la justice, des réseaux de soutien peuvent faire la différence, en particulier dans un milieu où les relations personnelles jouent un rôle crucial.

Suite à cette affaire, Agato a pris conscience de la nécessité de pratiquer une certaine forme d'auto-censure. Pour éviter de nouveaux problèmes, il a décidé de modifier certaines de ses chansons en ajoutant des « bips » pour masquer les propos les plus polémiques. « Fort de cette expérience, j'ai décidé d'auto-censurer certains de mes sons », a-t-il expliqué. Cette décision est le reflet d'une évolution personnelle, où le besoin de provocation cède la place à une volonté de responsabilité et de respect envers les autres.

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Image de Célébrités. Le rappeur ivoirien Agato, connu sous le pseudonyme de « le mari d'Assetou », a récemment été auditionné à la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC) suite à des propos controversés à l'encontre d'Idriss Diallo, président de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Invité sur le plateau du talk-show « LTC », le rappeur a détaillé un des épisodes les plus marquants de sa carrière, offrant ainsi une plongée au cœur des relations tumultueuses entre la liberté d'expression des artistes et les limites imposées par la loi. Les origines de l'audition : un enchaînement d'événements imprévus Le récit de l'audition d'Agato commence par une affaire qui n'avait initialement rien à voir avec Idriss Diallo ou la FIF. À l'origine, le rappeur s'était rendu à la PLCC pour une plainte contre son propriétaire. Celui-ci avait filmé Agato et partagé la vidéo sur les réseaux sociaux, une pratique jugée illégale, car portant atteinte à la vie privée. « J'avais déjà porté plainte contre mon propriétaire à la PLCC, car il m'a filmé et la vidéo s'est retrouvée sur les réseaux sociaux », a expliqué le rappeur lors de son interview. Cette plainte avait été enregistrée par la PLCC, mais il lui avait été demandé de patienter en raison du nombre élevé de dossiers en cours de traitement. Deux semaines plus tard, Agato reçoit un appel de la PLCC l'invitant à se présenter à nouveau. Pensant qu'il s'agissait de sa plainte contre le propriétaire, il se rend sur place. Toutefois, à sa grande surprise, il apprend que sa présence est également requise à cause d'une autre plainte, cette fois-ci déposée contre lui. « Quand je suis arrivé, ils m'ont dit que j'avais effectivement porté plainte contre mon propriétaire, mais que celui que j'ai appelé “kiosman” avait aussi déposé une plainte contre mon compte TikTok », a expliqué Agato. Pour le rappeur, cette nouvelle plainte semblait au départ n'être qu'une « affaire légère », sans grandes conséquences. Toutefois, c'est en consultant les documents de la plainte qu'il a pris conscience de la gravité de la situation et qu'il a commencé à éprouver des regrets. Le motif de la plainte était clair : « Attaque contre le président de la FIF et toute une communauté, notamment les Diallo ». Il est apparu qu'au-delà des remarques adressées au président de la FIF, Agato avait involontairement offensé une partie de la communauté ivoirienne. Ses propos, diffusés sur TikTok, avaient pris une tournure bien plus importante que prévue, menant à des plaintes multiples, à la fois de la part de la FIF et de particuliers s'étant sentis visés. Cette réaction collective n'a fait que souligner le pouvoir des réseaux sociaux, capable de transformer une simple pique en une affaire d'ampleur nationale. Les réseaux sociaux : un terrain miné pour les artistes Les réseaux sociaux constituent aujourd'hui un espace de libre expression pour les artistes, mais ils peuvent aussi se transformer en terrain miné, où chaque parole est scrutée et où les conséquences peuvent rapidement échapper à tout contrôle. Dans le cas d'Agato, ses propos sur TikTok visaient à provoquer et à faire réagir, une pratique courante dans le monde du rap, où les punchlines sont souvent destinées à marquer les esprits. Toutefois, le contexte et la sensibilité autour des figures publiques ont fait de cette attaque une question d'ordre judiciaire. Agato reconnaît lui-même que cette situation lui a servi de leçon. « C'était une affaire légère au départ, mais en voyant la plainte, j'ai commencé à prendre l'affaire au sérieux », a-t-il déclaré. Ce cas illustre bien l'équilibre difficile à trouver entre la volonté de s'exprimer librement et la nécessité de respecter certaines limites, surtout lorsqu'il s'agit de personnalités publiques. Pour les artistes, la frontière entre la provocation artistique et l'atteinte personnelle est parfois très mince, et les réseaux sociaux amplifient cette difficulté. Face à cette plainte, Agato a dû faire appel à des soutiens pour l'aider à sortir de cette situation qui menaçait de ternir sa réputation et sa carrière. Parmi eux, son ami Oumar Diakité, joueur de l'équipe nationale, a plaidé en sa faveur. « J'ai appelé mes amis de l'équipe nationale, comme Oumar Diakité, qui a plaidé en ma faveur. Il faut dire que j'ai eu de la chance, car c'était l'anniversaire de papa Idriss Diallo, donc lui-même, il a pris ses dispositions pour qu'on me laisse partir », a raconté le rappeur. Cette aide d'amis influents, conjuguée à la clémence du président Idriss Diallo en raison de circonstances favorables, a permis à Agato de s'en sortir sans conséquences graves. Cet épisode montre que, même lorsqu'on est dans le collimateur de la justice, des réseaux de soutien peuvent faire la différence, en particulier dans un milieu où les relations personnelles jouent un rôle crucial. Suite à cette affaire, Agato a pris conscience de la nécessité de pratiquer une certaine forme d'auto-censure. Pour éviter de nouveaux problèmes, il a décidé de modifier certaines de ses chansons en ajoutant des « bips » pour masquer les propos les plus polémiques. « Fort de cette expérience, j'ai décidé d'auto-censurer certains de mes sons », a-t-il expliqué. Cette décision est le reflet d'une évolution personnelle, où le besoin de provocation cède la place à une volonté de responsabilité et de respect envers les autres.

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