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Charles Blé Goudé Rétablit La Vérité Sur Son Exfiltration De Côte d'Ivoire - Politique - Ivoireland

Forum Ivoireland / Politique / Charles Blé Goudé Rétablit La Vérité Sur Son Exfiltration De Côte d'Ivoire (26 Vues)

"Général De La Rue": Le Départ De Charles Blé Goudé d'Abidjan Sous Les Tirs / Charles Blé Goudé Et Augustin Thiam Se Sont Rencontrés À Yamoussoukro / Le Gouvernement Répond À Charles Blé Goudé Via Son Porte-Parole (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 15 octobre à 21:46

Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (COJEP), a mis fin aux spéculations entourant son départ de la Côte d'Ivoire durant la crise post-électorale de 2010. Dans une récente interview accordée au quotidien Le Nouveau Réveil, il a expliqué que son exfiltration d'Abidjan a été orchestrée par le général Dogbo Blé et non par Guillaume Soro ou feu Wattao, comme certaines rumeurs l'avaient prétendu. Ces déclarations viennent démentir des légendes tenaces autour de son rôle durant ces heures sombres de l'histoire ivoirienne et s'inscrivent dans une volonté de clarifier la vérité pour les citoyens ivoiriens.

Une exfiltration à la demande du général Dogbo Blé


Le 11 avril 2011, la chute de Laurent Gbagbo marquait un tournant décisif dans la crise post-électorale ivoirienne. Dans ce contexte, Charles Blé Goudé, figure emblématique du camp pro-Gbagbo, se trouvait en danger. Les rumeurs quant aux circonstances de son départ d'Abidjan s'étaient multipliées depuis lors. Certains affirmaient que Guillaume Soro, ancien Premier ministre, et le défunt commandant Wattao avaient joué un rôle majeur dans son exfiltration. Charles Blé Goudé, dans une démarche de transparence, a décidé de démentir ces rumeurs en rétablissant les faits.

« Ils ont dit que c’est Soro Guillaume et feu Wattao qui m’ont sorti d'Abidjan pendant la crise post-électorale de 2010. Je saisis cette occasion pour dire que ce n’est pas vrai. C’est le général Dogbo Blé qui a donné des instructions au commandant Yagba Kipré pour me faire sortir de la Côte d’Ivoire », a affirmé Charles Blé Goudé avec fermeté. Ces propos visent à clarifier une situation qui, pendant plus de dix ans, a alimenté des discussions et des spéculations incessantes.

Charles Blé Goudé a expliqué qu’il n’avait jusqu'à présent jamais révélé le rôle joué par le général Dogbo Blé pour des raisons de sécurité. Dogbo Blé, emprisonné depuis des années, est une personnalité controversée dont le sort est souvent lié à l’époque tumultueuse de la crise post-électorale. Blé Goudé considère qu’il est important de protéger ceux qui ont joué un rôle crucial dans sa survie. « Souvent, il faut savoir protéger nos bienfaiteurs. En voulant se justifier, nous mettons en danger ceux qui nous ont sauvés », a-t-il confié.

Cette révélation soulève une question sur la manière dont les protagonistes de cette période agitée de l'histoire ivoirienne ont tenté de protéger leurs alliers. Blé Goudé semble faire preuve d'une loyauté sans faille envers ceux qui l'ont aidé. Le silence qu'il a gardé pendant tant d'années témoigne de son désir de protéger ses bienfaiteurs, même au prix de sa propre réputation. Il dénonce aujourd'hui les « légendes » qui ont été construites autour de sa fuite, ajoutant que leur but est de nuire à son image. « Il faut détruire Blé Goudé », a-t-il martelé, accusant certains de vouloir ternir sa réputation pour affaiblir sa position sur la scène politique.

Une clarification sur ses relations avec le gouvernement actuel


Lors de cette même interview, Charles Blé Goudé a tenu à dissiper les rumeurs persistantes sur ses liens présumés avec le pouvoir en place en Côte d'Ivoire. « Je ne suis dans aucun deal avec le gouvernement de Côte d'Ivoire », a-t-il affirmé. Il a souligné qu'il reste une victime des conséquences de la crise post-électorale de 2010, un épisode qui l'a laissé marqué par des procédures judiciaires et des restrictions politiques qui pèsent toujours sur lui.

Contrairement à d'autres figures du camp pro-Gbagbo, Blé Goudé continue de faire face à une condamnation qui limite ses droits. Son parti politique, le COJEP, n'a toujours pas obtenu de récépissé officiel qui lui permettrait de fonctionner librement, et Blé Goudé lui-même est radié de la liste électorale. Il ne peut donc participer à aucune élection ni exercer pleinement ses droits civiques. « Je suis celui qui ne peut pas exercer ses droits », a-t-il déclaré, rappelant les difficultés auxquelles il est confronté pour s'impliquer dans la vie politique de son pays.

Dans ses déclarations, Charles Blé Goudé a fait un parallèle entre sa situation et celle de l’ex-président Laurent Gbagbo. Tous deux sont exclus du processus électoral ivoirien, leurs noms ayant été radiés de la liste électorale. « On dit que le président Gbagbo est radié de la liste électorale. Mais moi également, je suis radié. Je ne crie pas aussi fort que les autres, mais je le vis », a-t-il confié. Cette comparaison met en lumière le sentiment de marginalisation ressenti par Blé Goudé, qui se considère comme étant tout aussi victime que son mentor politique.

Il a critiqué ceux qui, selon lui, ont pu participer aux élections passées et qui continuent de s'exprimer librement alors que lui reste en marge. « Tous ceux qui bavardent ont été candidats aux élections. Mais moi pas. Ils ne vivent pas la même situation que moi », a-t-il affirmé, soulignant son isolement et les obstacles qui se dressent devant lui alors qu'il tente de retrouver sa place dans le paysage politique ivoirien.

Une image ternie par des accusations et des rumeurs


Au-delà des faits entourant son exfiltration, Charles Blé Goudé semble surtout vouloir rétablir son image, ternie par des années d'accusations et de rumeurs. Sa figure a longtemps été associée à la galaxie patriotique, un mouvement qui était à la fois adulé et décrié pendant la crise ivoirienne. Les critiques qui continuent de le viser s'inscrivent dans une volonté de le maintenir hors jeu politiquement, selon ses dires.

« Il y a des gens qui créent leur parti politique uniquement contre Blé Goudé », a-t-il souligné avec amertume. Il dénonce ainsi une forme de harcèlement politique qui le vise personnellement, empêchant toute possibilité de réhabilitation et de retour en politique. Pour lui, cette stratégie de dénigrement sert à détourner l'attention des vrais enjeux qui touchent les citoyens ivoiriens. Il estime que ses opposants se concentrent davantage sur la déconstruction de sa personne que sur la proposition de solutions concrètes pour résoudre les problèmes du pays.

En concluant son entretien, Charles Blé Goudé a appelé à une réconciliation nationale fondée sur la vérité et la transparence. Pour lui, il est essentiel que les acteurs politiques dépassent les rivalités personnelles et se concentrent sur la reconstruction d'une Côte d'Ivoire unie. Il se dit prêt à jouer son rôle dans ce processus, malgré les obstacles qui lui sont imposés.

La vérité sur son exfiltration, qu'il a choisie de révéler aujourd'hui, n'est qu'un élément parmi tant d'autres de la crise post-électorale qui mérite d'être compris et analysé, selon lui, afin d'éviter les erreurs du passé. Il appelle tous les protagonistes à faire preuve de courage et à dévoiler les réalités souvent cachées de cette période tourmentée.

La question qui reste posée est la suivante : la Côte d'Ivoire est-elle prête à affronter la vérité de son histoire pour construire un avenir de paix et de cohésion ?

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Image de Politique. Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (COJEP), a mis fin aux spéculations entourant son départ de la Côte d'Ivoire durant la crise post-électorale de 2010. Dans une récente interview accordée au quotidien Le Nouveau Réveil, il a expliqué que son exfiltration d'Abidjan a été orchestrée par le général Dogbo Blé et non par Guillaume Soro ou feu Wattao, comme certaines rumeurs l'avaient prétendu. Ces déclarations viennent démentir des légendes tenaces autour de son rôle durant ces heures sombres de l'histoire ivoirienne et s'inscrivent dans une volonté de clarifier la vérité pour les citoyens ivoiriens. Une exfiltration à la demande du général Dogbo Blé Le 11 avril 2011, la chute de Laurent Gbagbo marquait un tournant décisif dans la crise post-électorale ivoirienne. Dans ce contexte, Charles Blé Goudé, figure emblématique du camp pro-Gbagbo, se trouvait en danger. Les rumeurs quant aux circonstances de son départ d'Abidjan s'étaient multipliées depuis lors. Certains affirmaient que Guillaume Soro, ancien Premier ministre, et le défunt commandant Wattao avaient joué un rôle majeur dans son exfiltration. Charles Blé Goudé, dans une démarche de transparence, a décidé de démentir ces rumeurs en rétablissant les faits. « Ils ont dit que c’est Soro Guillaume et feu Wattao qui m’ont sorti d'Abidjan pendant la crise post-électorale de 2010. Je saisis cette occasion pour dire que ce n’est pas vrai. C’est le général Dogbo Blé qui a donné des instructions au commandant Yagba Kipré pour me faire sortir de la Côte d’Ivoire », a affirmé Charles Blé Goudé avec fermeté. Ces propos visent à clarifier une situation qui, pendant plus de dix ans, a alimenté des discussions et des spéculations incessantes. Charles Blé Goudé a expliqué qu’il n’avait jusqu'à présent jamais révélé le rôle joué par le général Dogbo Blé pour des raisons de sécurité. Dogbo Blé, emprisonné depuis des années, est une personnalité controversée dont le sort est souvent lié à l’époque tumultueuse de la crise post-électorale. Blé Goudé considère qu’il est important de protéger ceux qui ont joué un rôle crucial dans sa survie. « Souvent, il faut savoir protéger nos bienfaiteurs. En voulant se justifier, nous mettons en danger ceux qui nous ont sauvés », a-t-il confié. Cette révélation soulève une question sur la manière dont les protagonistes de cette période agitée de l'histoire ivoirienne ont tenté de protéger leurs alliers. Blé Goudé semble faire preuve d'une loyauté sans faille envers ceux qui l'ont aidé. Le silence qu'il a gardé pendant tant d'années témoigne de son désir de protéger ses bienfaiteurs, même au prix de sa propre réputation. Il dénonce aujourd'hui les « légendes » qui ont été construites autour de sa fuite, ajoutant que leur but est de nuire à son image. « Il faut détruire Blé Goudé », a-t-il martelé, accusant certains de vouloir ternir sa réputation pour affaiblir sa position sur la scène politique. Une clarification sur ses relations avec le gouvernement actuel Lors de cette même interview, Charles Blé Goudé a tenu à dissiper les rumeurs persistantes sur ses liens présumés avec le pouvoir en place en Côte d'Ivoire. « Je ne suis dans aucun deal avec le gouvernement de Côte d'Ivoire », a-t-il affirmé. Il a souligné qu'il reste une victime des conséquences de la crise post-électorale de 2010, un épisode qui l'a laissé marqué par des procédures judiciaires et des restrictions politiques qui pèsent toujours sur lui. Contrairement à d'autres figures du camp pro-Gbagbo, Blé Goudé continue de faire face à une condamnation qui limite ses droits. Son parti politique, le COJEP, n'a toujours pas obtenu de récépissé officiel qui lui permettrait de fonctionner librement, et Blé Goudé lui-même est radié de la liste électorale. Il ne peut donc participer à aucune élection ni exercer pleinement ses droits civiques. « Je suis celui qui ne peut pas exercer ses droits », a-t-il déclaré, rappelant les difficultés auxquelles il est confronté pour s'impliquer dans la vie politique de son pays. Dans ses déclarations, Charles Blé Goudé a fait un parallèle entre sa situation et celle de l’ex-président Laurent Gbagbo. Tous deux sont exclus du processus électoral ivoirien, leurs noms ayant été radiés de la liste électorale. « On dit que le président Gbagbo est radié de la liste électorale. Mais moi également, je suis radié. Je ne crie pas aussi fort que les autres, mais je le vis », a-t-il confié. Cette comparaison met en lumière le sentiment de marginalisation ressenti par Blé Goudé, qui se considère comme étant tout aussi victime que son mentor politique. Il a critiqué ceux qui, selon lui, ont pu participer aux élections passées et qui continuent de s'exprimer librement alors que lui reste en marge. « Tous ceux qui bavardent ont été candidats aux élections. Mais moi pas. Ils ne vivent pas la même situation que moi », a-t-il affirmé, soulignant son isolement et les obstacles qui se dressent devant lui alors qu'il tente de retrouver sa place dans le paysage politique ivoirien. Une image ternie par des accusations et des rumeurs Au-delà des faits entourant son exfiltration, Charles Blé Goudé semble surtout vouloir rétablir son image, ternie par des années d'accusations et de rumeurs. Sa figure a longtemps été associée à la galaxie patriotique, un mouvement qui était à la fois adulé et décrié pendant la crise ivoirienne. Les critiques qui continuent de le viser s'inscrivent dans une volonté de le maintenir hors jeu politiquement, selon ses dires. « Il y a des gens qui créent leur parti politique uniquement contre Blé Goudé », a-t-il souligné avec amertume. Il dénonce ainsi une forme de harcèlement politique qui le vise personnellement, empêchant toute possibilité de réhabilitation et de retour en politique. Pour lui, cette stratégie de dénigrement sert à détourner l'attention des vrais enjeux qui touchent les citoyens ivoiriens. Il estime que ses opposants se concentrent davantage sur la déconstruction de sa personne que sur la proposition de solutions concrètes pour résoudre les problèmes du pays. En concluant son entretien, Charles Blé Goudé a appelé à une réconciliation nationale fondée sur la vérité et la transparence. Pour lui, il est essentiel que les acteurs politiques dépassent les rivalités personnelles et se concentrent sur la reconstruction d'une Côte d'Ivoire unie. Il se dit prêt à jouer son rôle dans ce processus, malgré les obstacles qui lui sont imposés. La vérité sur son exfiltration, qu'il a choisie de révéler aujourd'hui, n'est qu'un élément parmi tant d'autres de la crise post-électorale qui mérite d'être compris et analysé, selon lui, afin d'éviter les erreurs du passé. Il appelle tous les protagonistes à faire preuve de courage et à dévoiler les réalités souvent cachées de cette période tourmentée. La question qui reste posée est la suivante : la Côte d'Ivoire est-elle prête à affronter la vérité de son histoire pour construire un avenir de paix et de cohésion ?

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Côte d’Ivoire: Charles Blé Goudé s'Envole d'Abidjan Pour l'Europe / Charles Blé Goudé Sort Un Soutien Atypique Aux Éléphants Qui Mérite Analyse / Charles Blé Goudé Sera-t-Il Candidat À La Présidentielle De 2025?

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