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Mpox: Une Étude Révèle Que Le Nouveau Variant Se Transmet Entre Humains - Santé - Ivoireland

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 25 octobre à 22:06

Les différentes épidémies de mpox en Afrique répondent à des dynamiques de transmission distinctes. C'est ce que révèle une étude publiée ce jeudi dans la revue scientifique « Cell », qui montre que le nouveau variant du virus mpox se transmet principalement entre humains, tandis que les contaminations animales restent majoritaires pour la version plus ancienne du virus. Ces résultats mettent en lumière l'évolution de cette maladie, également connue sous le nom de « variole du singe », et interpellent les experts sur la nature de la propagation actuelle.

Deux schémas de transmission : le cas de la RDC


Selon l'étude publiée dans la revue « Cell », les cas de mpox en République démocratique du Congo (RDC) suivent deux schémas de transmission distincts. Depuis des décennies, le mpox, ou variole du singe, est connu pour sa transmission via les animaux, notamment par le biais de la chasse et de la consommation de viandes infectées. Ce mode de transmission est celui de la version plus ancienne du virus, appelée clade 1a, qui continue de sévir dans certaines zones rurales du pays.

Toutefois, l'étude a mis en évidence un nouveau variant, le clade 1b, qui présente un comportement différent et semble mieux adapté à la transmission interhumaine. Ces deux versions du virus coexistent en RDC et, dans une moindre mesure, dans certains pays voisins, ce qui complique la lutte contre la propagation de cette maladie. « Les cas humains de mpox en RDC sont alimentés par deux schémas de transmission », explique l'étude, résumant ainsi la complexité de la situation épidémiologique actuelle.

Le mpox n'est pas confiné aux frontières africaines. En effet, une épidémie mondiale de la maladie se poursuit depuis 2022, impliquant une autre version du virus, appelée clade 2. Ce variant a poussé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclarer le mpox comme une urgence sanitaire mondiale. Les lésions cutanées multiples, souvent douloureuses, constituent la manifestation clinique la plus fréquente de cette maladie.

Ce nouveau variant, le clade 2, s'est largement propagé hors d'Afrique, notamment en Europe et aux États-Unis, remettant en question les stratégies de contrôle mises en place. Ce variant semble également se transmettre d'humain à humain, souvent dans le cadre de rapports sexuels, ce qui pose un véritable défi pour les systèmes de santé publique à l'échelle mondiale. La multiplication des épidémies de mpox soulève des questions cruciales quant à l'évolution des modes de transmission de la maladie.

Le rôle prédominant de la transmission interhumaine pour le clade 1b


L'étude s'est penchée en particulier sur le nouveau variant clade 1b, qui présente des mutations le rendant mieux adapté à la transmission entre humains. Ce variant a été identifié pour la première fois hors du continent africain chez un patient en Allemagne, l'un des rares cas enregistrés en dehors d'Afrique pour ce variant spécifique. Ce qui inquiète les experts, c'est la capacité accrue de ce variant à passer d'une personne à une autre, notamment lors de contacts directs prolongés.

Historiquement, le mpox a été principalement associé à la transmission animale, en particulier lors du contact avec des animaux sauvages infectés. Cependant, le clade 1b semble être le fruit d'une évolution qui a favorisé l'adaptation du virus aux humains, marquant un changement potentiel dans l'épidémiologie de cette maladie. Les cas de transmission lors de rapports sexuels, bien que peu courants auparavant, semblent devenir de plus en plus fréquents avec ce nouveau variant, selon les données recueillies dans le cadre de cette étude.

Cette évolution du mpox pose de nouveaux défis sanitaires, en particulier dans les régions où la maladie est endémique. L'OMS et les autorités sanitaires nationales travaillent à identifier les mesures nécessaires pour empêcher la propagation du virus. Mais avec l'émergence de variants adaptés à la transmission humaine, les efforts doivent être renforcés pour sensibiliser les populations aux risques et encourager des pratiques saines susceptibles de réduire les contaminations.

Les chercheurs recommandent notamment une amélioration de la surveillance épidémiologique et un dépistage accru pour identifier les cas de mpox le plus tôt possible. La vaccination des personnes à risque pourrait également constituer une stratégie efficace pour réduire la transmission du virus, en particulier dans les populations qui semblent être les plus touchées par le nouveau variant. Des efforts supplémentaires sont également nécessaires pour sensibiliser aux modes de transmission, notamment lors de rapports sexuels, afin de mieux prévenir la propagation.

Une urgence mondiale : les enjeux d'une gestion globale du mpox


Avec la propagation de plusieurs variants et des modes de transmission différents, le mpox constitue une urgence mondiale, comme l'a souligné l'OMS. Cette situation met en lumière la nécessité d'une réponse coordonnée, impliquant non seulement les autorités sanitaires africaines, mais aussi l'ensemble de la communauté internationale. Le variant clade 2, qui s'est largement répandu hors d'Afrique, nécessite une réflexion globale sur les mesures de prévention à mettre en place, tandis que les efforts en Afrique doivent être intensifiés pour lutter contre les clades 1a et 1b.

« Nous devons aborder cette maladie avec une approche globale et coordonnée. Les différents variants du mpox, leurs modes de transmission et leur impact sur les populations demandent une attention accrue et une collaboration entre les pays », a indiqué un spécialiste des maladies infectieuses ayant participé à l'étude. La coopération internationale, la recherche scientifique et le partage des données sont essentiels pour lutter efficacement contre cette maladie et prévenir de nouvelles épidémies.

Face à la complexité de la propagation du mpox, une question se pose : comment contrôler ces différentes versions du virus et empêcher l'apparition de nouveaux variants plus adaptés à la transmission humaine ? La mobilisation mondiale est-elle suffisante pour enrayer la propagation de cette maladie qui inquiète de plus en plus les populations et les experts de la santé publique ?

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Image de Santé. Les différentes épidémies de mpox en Afrique répondent à des dynamiques de transmission distinctes. C'est ce que révèle une étude publiée ce jeudi dans la revue scientifique « Cell », qui montre que le nouveau variant du virus mpox se transmet principalement entre humains, tandis que les contaminations animales restent majoritaires pour la version plus ancienne du virus. Ces résultats mettent en lumière l'évolution de cette maladie, également connue sous le nom de « variole du singe », et interpellent les experts sur la nature de la propagation actuelle. Deux schémas de transmission : le cas de la RDC Selon l'étude publiée dans la revue « Cell », les cas de mpox en République démocratique du Congo (RDC) suivent deux schémas de transmission distincts. Depuis des décennies, le mpox, ou variole du singe, est connu pour sa transmission via les animaux, notamment par le biais de la chasse et de la consommation de viandes infectées. Ce mode de transmission est celui de la version plus ancienne du virus, appelée clade 1a, qui continue de sévir dans certaines zones rurales du pays. Toutefois, l'étude a mis en évidence un nouveau variant, le clade 1b, qui présente un comportement différent et semble mieux adapté à la transmission interhumaine. Ces deux versions du virus coexistent en RDC et, dans une moindre mesure, dans certains pays voisins, ce qui complique la lutte contre la propagation de cette maladie. « Les cas humains de mpox en RDC sont alimentés par deux schémas de transmission », explique l'étude, résumant ainsi la complexité de la situation épidémiologique actuelle. Le mpox n'est pas confiné aux frontières africaines. En effet, une épidémie mondiale de la maladie se poursuit depuis 2022, impliquant une autre version du virus, appelée clade 2. Ce variant a poussé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclarer le mpox comme une urgence sanitaire mondiale. Les lésions cutanées multiples, souvent douloureuses, constituent la manifestation clinique la plus fréquente de cette maladie. Ce nouveau variant, le clade 2, s'est largement propagé hors d'Afrique, notamment en Europe et aux États-Unis, remettant en question les stratégies de contrôle mises en place. Ce variant semble également se transmettre d'humain à humain, souvent dans le cadre de rapports sexuels, ce qui pose un véritable défi pour les systèmes de santé publique à l'échelle mondiale. La multiplication des épidémies de mpox soulève des questions cruciales quant à l'évolution des modes de transmission de la maladie. Le rôle prédominant de la transmission interhumaine pour le clade 1b L'étude s'est penchée en particulier sur le nouveau variant clade 1b, qui présente des mutations le rendant mieux adapté à la transmission entre humains. Ce variant a été identifié pour la première fois hors du continent africain chez un patient en Allemagne, l'un des rares cas enregistrés en dehors d'Afrique pour ce variant spécifique. Ce qui inquiète les experts, c'est la capacité accrue de ce variant à passer d'une personne à une autre, notamment lors de contacts directs prolongés. Historiquement, le mpox a été principalement associé à la transmission animale, en particulier lors du contact avec des animaux sauvages infectés. Cependant, le clade 1b semble être le fruit d'une évolution qui a favorisé l'adaptation du virus aux humains, marquant un changement potentiel dans l'épidémiologie de cette maladie. Les cas de transmission lors de rapports sexuels, bien que peu courants auparavant, semblent devenir de plus en plus fréquents avec ce nouveau variant, selon les données recueillies dans le cadre de cette étude. Cette évolution du mpox pose de nouveaux défis sanitaires, en particulier dans les régions où la maladie est endémique. L'OMS et les autorités sanitaires nationales travaillent à identifier les mesures nécessaires pour empêcher la propagation du virus. Mais avec l'émergence de variants adaptés à la transmission humaine, les efforts doivent être renforcés pour sensibiliser les populations aux risques et encourager des pratiques saines susceptibles de réduire les contaminations. Les chercheurs recommandent notamment une amélioration de la surveillance épidémiologique et un dépistage accru pour identifier les cas de mpox le plus tôt possible. La vaccination des personnes à risque pourrait également constituer une stratégie efficace pour réduire la transmission du virus, en particulier dans les populations qui semblent être les plus touchées par le nouveau variant. Des efforts supplémentaires sont également nécessaires pour sensibiliser aux modes de transmission, notamment lors de rapports sexuels, afin de mieux prévenir la propagation. Une urgence mondiale : les enjeux d'une gestion globale du mpox Avec la propagation de plusieurs variants et des modes de transmission différents, le mpox constitue une urgence mondiale, comme l'a souligné l'OMS. Cette situation met en lumière la nécessité d'une réponse coordonnée, impliquant non seulement les autorités sanitaires africaines, mais aussi l'ensemble de la communauté internationale. Le variant clade 2, qui s'est largement répandu hors d'Afrique, nécessite une réflexion globale sur les mesures de prévention à mettre en place, tandis que les efforts en Afrique doivent être intensifiés pour lutter contre les clades 1a et 1b. « Nous devons aborder cette maladie avec une approche globale et coordonnée. Les différents variants du mpox, leurs modes de transmission et leur impact sur les populations demandent une attention accrue et une collaboration entre les pays », a indiqué un spécialiste des maladies infectieuses ayant participé à l'étude. La coopération internationale, la recherche scientifique et le partage des données sont essentiels pour lutter efficacement contre cette maladie et prévenir de nouvelles épidémies. Face à la complexité de la propagation du mpox, une question se pose : comment contrôler ces différentes versions du virus et empêcher l'apparition de nouveaux variants plus adaptés à la transmission humaine ? La mobilisation mondiale est-elle suffisante pour enrayer la propagation de cette maladie qui inquiète de plus en plus les populations et les experts de la santé publique ?

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