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Mercredi, 13 Novembre 2024 à 1:05

Insertion Professionnelle: Plus De 53 000 Jeunes Accompagnés Entre 2022 Et 2023 - Offres d'Emploi - Ivoireland

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 30 octobre à 18:00

Le nord de la Côte d'Ivoire fait face à des défis multiples, notamment liés à la fragilité socio-économique et aux menaces sécuritaires issues de la proximité avec les zones instables du Mali et du Burkina Faso. Afin de renforcer la cohésion sociale et la résilience économique des populations de cette région, le gouvernement ivoirien a mis en place un programme ambitieux de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières. Ce programme, déjà à sa troisième phase, a permis de toucher des dizaines de milliers de personnes vulnérables. Revenons sur les résultats obtenus et les perspectives de ce programme déterminant pour la stabilité et le développement de la Côte d'Ivoire.

Un bilan positif pour les phases 1 et 2 du programme


Vendredi dernier, Ibrahima Dosso, directeur de cabinet du ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l'Insertion et du Service Civique, a présidé la cérémonie de bilan de la deuxième phase du programme de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du nord de la Côte d'Ivoire. Ce programme, initié en janvier 2022, a pour but de soutenir les populations des régions frontalières, en particulier celles les plus exposées à la pauvreté et aux risques d'attaques terroristes.

Selon Hermann Nicoué, coordonnateur du programme, les résultats obtenus lors des deux premières phases sont encourageants. En 2022, le programme a permis de prendre en charge 23 892 bénéficiaires à travers divers dispositifs d'insertion et d'appui à l'autonomisation. En 2023, ce sont 29 991 hommes et femmes qui ont été directement impactés par les activités mises en place. Au total, ce sont 53 883 personnes qui ont été touchées au cours des deux exercices, pour un budget global de 21,9 milliards de FCFA.

Ces chiffres témoignent de l'engagement des autorités ivoiriennes à améliorer les conditions de vie des populations du nord et à renforcer leur capacité de résilience face aux diverses menaces. Le programme a également permis de promouvoir des initiatives locales, favorisant ainsi le développement économique et l'insertion professionnelle des jeunes, qui sont souvent les premières victimes des conditions de précarité.

Vers la troisième phase du programme : une ambition renouvelée
Le bilan positif des phases précédentes a encouragé les autorités à poursuivre et à élargir leurs efforts. La troisième phase du programme national de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du nord sera officiellement lancée le 2 novembre 2024 à Bouna, dans la région du Bounkani. Cette nouvelle étape ambitionne de prendre en charge plus de 17 000 hommes et femmes vulnérables dans les six régions concernées : la Bagoué, le Bounkani, le Folon, le Kabadougou, le Poro et le Tchologo.

Ces régions frontalières, situées au nord du pays, sont particulièrement exposées aux risques liés à la proximité avec des zones de conflits, notamment au Mali et au Burkina Faso. La troisième phase du programme vise non seulement à renforcer l'autonomie économique des populations, mais également à consolider la cohésion sociale au sein des communautés. L'objectif est de créer un environnement sécurisé et prospère, où les populations locales peuvent se développer sans craindre pour leur sécurité et leur avenir.

Un programme pour renforcer la cohésion sociale et économique


Le programme de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du nord s'inscrit dans une stratégie globale visant à lutter contre la pauvreté, la précarité économique et les risques de radicalisation. En effet, les régions concernées sont souvent isolées et manquent de services de base, ce qui les rend particulièrement vulnérables aux influences néfastes. Le programme agit sur plusieurs leviers, notamment l'insertion socio-économique, l'autonomisation des jeunes et des femmes, ainsi que la promotion des activités génératrices de revenus.

L'autonomisation économique est l'un des axes prioritaires du programme. Des formations professionnelles ont été mises en place pour permettre aux jeunes de se former dans des secteurs porteurs, tels que l'agriculture, l'élevage ou l'artisanat. Par ailleurs, des micro-crédits ont été attribués afin de soutenir les projets entrepreneuriaux locaux. Ces initiatives visent à offrir des perspectives d'avenir aux populations vulnérables, réduisant ainsi les risques de marginalisation et de recrutement par des groupes extrémistes.

En outre, le programme a mis en place des actions pour renforcer la cohésion sociale. Des projets communautaires, tels que la construction d'infrastructures de base (centres de santé, écoles, forages), ont permis de répondre aux besoins essentiels des populations, tout en créant des espaces de rencontre et de dialogue. La cohésion sociale est essentielle pour prévenir les conflits et instaurer un climat de confiance entre les communautés, particulièrement dans une zone frontalière où les tensions peuvent facilement être exacerbées.

Si le programme de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du nord présente des résultats encourageants, il doit également faire face à des défis considérables. La proximité avec des pays en situation d'instabilité constitue une menace constante, tant sur le plan sécuritaire que socio-économique. Les risques d'attaques terroristes restent élevés, et les populations locales vivent souvent dans une précarité qui complique leur mobilisation autour des initiatives gouvernementales.

L'autre grand défi est celui de la durabilité des actions mises en place. En effet, l'insertion socio-économique et la résilience des populations ne peuvent être atteintes que si les projets initiés se pérennisent. Cela implique un suivi rigoureux des activités, ainsi qu'un renforcement des capacités locales pour assurer la continuité des programmes. Les autorités doivent également veiller à la bonne coordination entre les différents acteurs impliqués, qu'il s'agisse des ONG, des collectivités locales ou des institutions internationales.

En outre, la question du financement demeure cruciale. Les 21,9 milliards de FCFA déjà engagés ont permis de poser des bases solides, mais les besoins restent immenses. La troisième phase du programme prévoit un budget de 33 milliards de FCFA pour prendre en charge 65 613 personnes dans les six régions concernées. Cette somme est importante, mais elle reste inférieure aux défis à relever pour garantir une autonomisation durable des populations.

Le soutien international : un élément déterminant


Pour relever ces défis, le soutien de la communauté internationale est essentiel. La stabilité du nord de la Côte d'Ivoire est directement liée à la sécurité de la sous-région, et de nombreux partenaires internationaux se sont engagés aux côtés du gouvernement ivoirien pour financer et appuyer les actions du programme. L'Union européenne, la Banque mondiale, ainsi que des organisations non gouvernementales, jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre des activités de développement et de sécurisation des zones concernées.

Ce soutien ne se limite pas à l'aspect financier. Il inclut également le renforcement des capacités locales, le partage de connaissances et l'accompagnement technique des différentes initiatives. Dans un contexte où les régions frontalières sont vulnérables aux infiltrations de groupes armés, une approche intégrée qui allie développement économique et sécurité est nécessaire pour garantir l'efficacité des actions menées.

La mobilisation des communautés locales est également un facteur clé de la réussite du programme. Les chefs de village, les leaders religieux, les jeunes et les femmes jouent un rôle primordial dans la mise en œuvre des projets. Leur implication est essentielle pour créer un environnement favorable à l'acceptation des initiatives de développement et pour encourager la participation active des membres de la communauté dans la réalisation des projets.

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Image de Offres d'Emploi. Le nord de la Côte d'Ivoire fait face à des défis multiples, notamment liés à la fragilité socio-économique et aux menaces sécuritaires issues de la proximité avec les zones instables du Mali et du Burkina Faso. Afin de renforcer la cohésion sociale et la résilience économique des populations de cette région, le gouvernement ivoirien a mis en place un programme ambitieux de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières. Ce programme, déjà à sa troisième phase, a permis de toucher des dizaines de milliers de personnes vulnérables. Revenons sur les résultats obtenus et les perspectives de ce programme déterminant pour la stabilité et le développement de la Côte d'Ivoire. Un bilan positif pour les phases 1 et 2 du programme Vendredi dernier, Ibrahima Dosso, directeur de cabinet du ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l'Insertion et du Service Civique, a présidé la cérémonie de bilan de la deuxième phase du programme de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du nord de la Côte d'Ivoire. Ce programme, initié en janvier 2022, a pour but de soutenir les populations des régions frontalières, en particulier celles les plus exposées à la pauvreté et aux risques d'attaques terroristes. Selon Hermann Nicoué, coordonnateur du programme, les résultats obtenus lors des deux premières phases sont encourageants. En 2022, le programme a permis de prendre en charge 23 892 bénéficiaires à travers divers dispositifs d'insertion et d'appui à l'autonomisation. En 2023, ce sont 29 991 hommes et femmes qui ont été directement impactés par les activités mises en place. Au total, ce sont 53 883 personnes qui ont été touchées au cours des deux exercices, pour un budget global de 21,9 milliards de FCFA. Ces chiffres témoignent de l'engagement des autorités ivoiriennes à améliorer les conditions de vie des populations du nord et à renforcer leur capacité de résilience face aux diverses menaces. Le programme a également permis de promouvoir des initiatives locales, favorisant ainsi le développement économique et l'insertion professionnelle des jeunes, qui sont souvent les premières victimes des conditions de précarité. Vers la troisième phase du programme : une ambition renouvelée Le bilan positif des phases précédentes a encouragé les autorités à poursuivre et à élargir leurs efforts. La troisième phase du programme national de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du nord sera officiellement lancée le 2 novembre 2024 à Bouna, dans la région du Bounkani. Cette nouvelle étape ambitionne de prendre en charge plus de 17 000 hommes et femmes vulnérables dans les six régions concernées : la Bagoué, le Bounkani, le Folon, le Kabadougou, le Poro et le Tchologo. Ces régions frontalières, situées au nord du pays, sont particulièrement exposées aux risques liés à la proximité avec des zones de conflits, notamment au Mali et au Burkina Faso. La troisième phase du programme vise non seulement à renforcer l'autonomie économique des populations, mais également à consolider la cohésion sociale au sein des communautés. L'objectif est de créer un environnement sécurisé et prospère, où les populations locales peuvent se développer sans craindre pour leur sécurité et leur avenir. Un programme pour renforcer la cohésion sociale et économique Le programme de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du nord s'inscrit dans une stratégie globale visant à lutter contre la pauvreté, la précarité économique et les risques de radicalisation. En effet, les régions concernées sont souvent isolées et manquent de services de base, ce qui les rend particulièrement vulnérables aux influences néfastes. Le programme agit sur plusieurs leviers, notamment l'insertion socio-économique, l'autonomisation des jeunes et des femmes, ainsi que la promotion des activités génératrices de revenus. L'autonomisation économique est l'un des axes prioritaires du programme. Des formations professionnelles ont été mises en place pour permettre aux jeunes de se former dans des secteurs porteurs, tels que l'agriculture, l'élevage ou l'artisanat. Par ailleurs, des micro-crédits ont été attribués afin de soutenir les projets entrepreneuriaux locaux. Ces initiatives visent à offrir des perspectives d'avenir aux populations vulnérables, réduisant ainsi les risques de marginalisation et de recrutement par des groupes extrémistes. En outre, le programme a mis en place des actions pour renforcer la cohésion sociale. Des projets communautaires, tels que la construction d'infrastructures de base (centres de santé, écoles, forages), ont permis de répondre aux besoins essentiels des populations, tout en créant des espaces de rencontre et de dialogue. La cohésion sociale est essentielle pour prévenir les conflits et instaurer un climat de confiance entre les communautés, particulièrement dans une zone frontalière où les tensions peuvent facilement être exacerbées. Si le programme de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du nord présente des résultats encourageants, il doit également faire face à des défis considérables. La proximité avec des pays en situation d'instabilité constitue une menace constante, tant sur le plan sécuritaire que socio-économique. Les risques d'attaques terroristes restent élevés, et les populations locales vivent souvent dans une précarité qui complique leur mobilisation autour des initiatives gouvernementales. L'autre grand défi est celui de la durabilité des actions mises en place. En effet, l'insertion socio-économique et la résilience des populations ne peuvent être atteintes que si les projets initiés se pérennisent. Cela implique un suivi rigoureux des activités, ainsi qu'un renforcement des capacités locales pour assurer la continuité des programmes. Les autorités doivent également veiller à la bonne coordination entre les différents acteurs impliqués, qu'il s'agisse des ONG, des collectivités locales ou des institutions internationales. En outre, la question du financement demeure cruciale. Les 21,9 milliards de FCFA déjà engagés ont permis de poser des bases solides, mais les besoins restent immenses. La troisième phase du programme prévoit un budget de 33 milliards de FCFA pour prendre en charge 65 613 personnes dans les six régions concernées. Cette somme est importante, mais elle reste inférieure aux défis à relever pour garantir une autonomisation durable des populations. Le soutien international : un élément déterminant Pour relever ces défis, le soutien de la communauté internationale est essentiel. La stabilité du nord de la Côte d'Ivoire est directement liée à la sécurité de la sous-région, et de nombreux partenaires internationaux se sont engagés aux côtés du gouvernement ivoirien pour financer et appuyer les actions du programme. L'Union européenne, la Banque mondiale, ainsi que des organisations non gouvernementales, jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre des activités de développement et de sécurisation des zones concernées. Ce soutien ne se limite pas à l'aspect financier. Il inclut également le renforcement des capacités locales, le partage de connaissances et l'accompagnement technique des différentes initiatives. Dans un contexte où les régions frontalières sont vulnérables aux infiltrations de groupes armés, une approche intégrée qui allie développement économique et sécurité est nécessaire pour garantir l'efficacité des actions menées. La mobilisation des communautés locales est également un facteur clé de la réussite du programme. Les chefs de village, les leaders religieux, les jeunes et les femmes jouent un rôle primordial dans la mise en œuvre des projets. Leur implication est essentielle pour créer un environnement favorable à l'acceptation des initiatives de développement et pour encourager la participation active des membres de la communauté dans la réalisation des projets.

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