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Jeudi, 21 Novembre 2024 à 8:56

Reine Pélagie Parle De Layo: "Elle Vient En France Ici Et Elle Ne m’Appelle Pas" - Musique/Radio - Ivoireland

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 20 novembre à 21:03

Reine Pélagie, figure emblématique de la musique ivoirienne, s’est récemment exprimée dans une interview sur **Fréquence 2**, partageant son regard à la fois bienveillant et critique sur la nouvelle génération d’artistes. En évoquant Roseline Layo, jeune étoile montante de la musique ivoirienne, elle a abordé des thématiques liées à l’héritage, à la reconnaissance et à l’évolution de la musique locale. Ses propos, empreints de fierté mais aussi d’une certaine amertume, soulèvent des interrogations sur les liens entre les générations d’artistes.

Une voix d’héritage reconnue et admirée


Reine Pélagie, surnommée la **"Reine Mère"** de la musique ivoirienne, a marqué les esprits avec ses chansons intemporelles et sa capacité à chanter dans presque toutes les langues du pays. Ses morceaux, véritable hymne à l’unité et à la diversité culturelle, ont influencé plusieurs générations d’artistes.

Interrogée sur les comparaisons faites entre sa voix et celle de Roseline Layo, elle a répondu avec une certaine satisfaction :
« J’ai entendu cela de plusieurs personnes, y compris de ma sœur Chantal Taïba. Cela fait plaisir d’être reconnue à travers les voix des jeunes. »

Roseline Layo, artiste montante, est souvent citée comme une représentante de la nouvelle garde qui valorise les langues et traditions ivoiriennes dans ses chansons. Reine Pélagie a salué cette démarche, la considérant comme un prolongement de sa propre vision artistique :
« Je suis vraiment contente que cette jeune génération s’implique dans la valorisation de nos langues. C’est ce que nous avons toujours fait, et cela doit continuer. »

Malgré cette reconnaissance, Reine Pélagie n’a pas manqué d’exprimer son regret face à une certaine distance perçue entre elle et les nouvelles figures de la musique ivoirienne, notamment Roseline Layo :
« Elle vient souvent en France, mais elle ne m’a jamais appelée. J’ai des conseils à lui donner, mais ce n’est pas en public que je le ferai. »

Ce commentaire laisse entrevoir une attente non satisfaite de la part de la doyenne, qui aurait souhaité une approche plus directe et respectueuse de la part des jeunes artistes.

Un débat sur la reconnaissance entre générations


Cette déclaration de Reine Pélagie s’inscrit dans une discussion plus large sur la reconnaissance des devanciers dans le domaine artistique. Elle regrette que, dans les médias, certaines artistes omettent de la mentionner comme source d’inspiration, préférant citer d’autres noms :
« Chaque fois qu’elles me croisent, elles disent que je les ai inspirées, mais dans les médias, elles citent d’autres. Cela manque de franchise. »

Ces propos, bien que teintés d’amertume, traduisent une réalité commune dans le milieu musical : la difficulté pour les artistes de rendre hommage à ceux qui ont pavé la voie.

Au-delà de ces incompréhensions, Reine Pélagie a souligné l’importance de préserver et de transmettre l’héritage musical ivoirien. Elle s’est dite honorée de voir ses chansons reprises par des artistes comme Mary Jo ou Slydesly, qui fut l’une de ses choristes :
« Cela montre que notre travail a un impact durable. La musique est un vecteur puissant pour valoriser notre culture et rassembler notre peuple. »

Pour Reine Pélagie, la musique n’est pas qu’un divertissement : c’est un outil de cohésion sociale et un moyen de promouvoir la richesse linguistique et culturelle de la Côte d’Ivoire.

Les défis de la nouvelle génération


Les artistes de la nouvelle génération, tels que Roseline Layo, évoluent dans un contexte bien différent de celui des devanciers. Avec l’influence des plateformes numériques, la globalisation des styles musicaux et une industrie toujours plus compétitive, ils doivent trouver un équilibre entre respect des traditions et innovations.

Cependant, pour beaucoup, s’inspirer des légendes de la musique locale reste un passage obligé. « On ne peut aller loin sans connaître d’où l’on vient », a récemment affirmé un critique culturel ivoirien, rappelant l’importance de maintenir un dialogue intergénérationnel dans le milieu artistique.

Reine Pélagie, malgré ses critiques, n’a cessé de témoigner son soutien aux jeunes artistes. Elle invite Roseline Layo et ses contemporains à établir des liens plus solides avec leurs aînés :
« Nous avons beaucoup à partager. La transmission de l’expérience est essentielle pour grandir et éviter certains pièges. »

Cette déclaration résonne comme un appel à la coopération et à la reconnaissance mutuelle, dans un environnement où le respect des devanciers est parfois relégué au second plan.

La Côte d’Ivoire, riche de sa diversité culturelle, possède un potentiel musical immense. Alors que les artistes de la nouvelle génération continuent de se démarquer à l’échelle internationale, ils portent également la responsabilité de préserver l’héritage des pionniers comme Reine Pélagie.

Face aux attentes et aux critiques des devanciers, comment les artistes ivoiriens peuvent-ils mieux harmoniser respect des traditions et affirmation de leur propre identité ?

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Image de Musique/Radio. Reine Pélagie, figure emblématique de la musique ivoirienne, s’est récemment exprimée dans une interview sur **Fréquence 2**, partageant son regard à la fois bienveillant et critique sur la nouvelle génération d’artistes. En évoquant Roseline Layo, jeune étoile montante de la musique ivoirienne, elle a abordé des thématiques liées à l’héritage, à la reconnaissance et à l’évolution de la musique locale. Ses propos, empreints de fierté mais aussi d’une certaine amertume, soulèvent des interrogations sur les liens entre les générations d’artistes. Une voix d’héritage reconnue et admirée Reine Pélagie, surnommée la **"Reine Mère"** de la musique ivoirienne, a marqué les esprits avec ses chansons intemporelles et sa capacité à chanter dans presque toutes les langues du pays. Ses morceaux, véritable hymne à l’unité et à la diversité culturelle, ont influencé plusieurs générations d’artistes. Interrogée sur les comparaisons faites entre sa voix et celle de Roseline Layo, elle a répondu avec une certaine satisfaction : « J’ai entendu cela de plusieurs personnes, y compris de ma sœur Chantal Taïba. Cela fait plaisir d’être reconnue à travers les voix des jeunes. » Roseline Layo, artiste montante, est souvent citée comme une représentante de la nouvelle garde qui valorise les langues et traditions ivoiriennes dans ses chansons. Reine Pélagie a salué cette démarche, la considérant comme un prolongement de sa propre vision artistique : « Je suis vraiment contente que cette jeune génération s’implique dans la valorisation de nos langues. C’est ce que nous avons toujours fait, et cela doit continuer. » Malgré cette reconnaissance, Reine Pélagie n’a pas manqué d’exprimer son regret face à une certaine distance perçue entre elle et les nouvelles figures de la musique ivoirienne, notamment Roseline Layo : « Elle vient souvent en France, mais elle ne m’a jamais appelée. J’ai des conseils à lui donner, mais ce n’est pas en public que je le ferai. » Ce commentaire laisse entrevoir une attente non satisfaite de la part de la doyenne, qui aurait souhaité une approche plus directe et respectueuse de la part des jeunes artistes. Un débat sur la reconnaissance entre générations Cette déclaration de Reine Pélagie s’inscrit dans une discussion plus large sur la reconnaissance des devanciers dans le domaine artistique. Elle regrette que, dans les médias, certaines artistes omettent de la mentionner comme source d’inspiration, préférant citer d’autres noms : « Chaque fois qu’elles me croisent, elles disent que je les ai inspirées, mais dans les médias, elles citent d’autres. Cela manque de franchise. » Ces propos, bien que teintés d’amertume, traduisent une réalité commune dans le milieu musical : la difficulté pour les artistes de rendre hommage à ceux qui ont pavé la voie. Au-delà de ces incompréhensions, Reine Pélagie a souligné l’importance de préserver et de transmettre l’héritage musical ivoirien. Elle s’est dite honorée de voir ses chansons reprises par des artistes comme Mary Jo ou Slydesly, qui fut l’une de ses choristes : « Cela montre que notre travail a un impact durable. La musique est un vecteur puissant pour valoriser notre culture et rassembler notre peuple. » Pour Reine Pélagie, la musique n’est pas qu’un divertissement : c’est un outil de cohésion sociale et un moyen de promouvoir la richesse linguistique et culturelle de la Côte d’Ivoire. Les défis de la nouvelle génération Les artistes de la nouvelle génération, tels que Roseline Layo, évoluent dans un contexte bien différent de celui des devanciers. Avec l’influence des plateformes numériques, la globalisation des styles musicaux et une industrie toujours plus compétitive, ils doivent trouver un équilibre entre respect des traditions et innovations. Cependant, pour beaucoup, s’inspirer des légendes de la musique locale reste un passage obligé. « On ne peut aller loin sans connaître d’où l’on vient », a récemment affirmé un critique culturel ivoirien, rappelant l’importance de maintenir un dialogue intergénérationnel dans le milieu artistique. Reine Pélagie, malgré ses critiques, n’a cessé de témoigner son soutien aux jeunes artistes. Elle invite Roseline Layo et ses contemporains à établir des liens plus solides avec leurs aînés : « Nous avons beaucoup à partager. La transmission de l’expérience est essentielle pour grandir et éviter certains pièges. » Cette déclaration résonne comme un appel à la coopération et à la reconnaissance mutuelle, dans un environnement où le respect des devanciers est parfois relégué au second plan. La Côte d’Ivoire, riche de sa diversité culturelle, possède un potentiel musical immense. Alors que les artistes de la nouvelle génération continuent de se démarquer à l’échelle internationale, ils portent également la responsabilité de préserver l’héritage des pionniers comme Reine Pélagie. Face aux attentes et aux critiques des devanciers, comment les artistes ivoiriens peuvent-ils mieux harmoniser respect des traditions et affirmation de leur propre identité ?

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