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Mercredi, 4 Décembre 2024 à 19:40

Voici La Réflexion De La Chroniqueuse Deeja Sorho Sur Le Mariage - Célébrités - Ivoireland

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 27 novembre à 21:31

Le mariage, institution ancestrale et symbole de consécration sociale, est un sujet récurrent dans les débats contemporains, particulièrement en Afrique. Mais alors que certains le voient comme une nécessité presque absolue pour une vie réussie, d'autres, comme Deeja Sorho, chroniqueuse dans l'émission "Les Femmes d'Ici", dénoncent la pression sociale écrasante qui s'exerce sur les femmes, les forçant à se conformer à des attentes souvent dépassées. À travers ses propos, Deeja invite à une réflexion profonde sur les valeurs qui sous-tendent le mariage et, plus largement, sur ce que signifie réellement être épanouie dans la société actuelle. En analysant cette dynamique complexe, nous nous interrogeons sur la place du mariage dans la société moderne et sur la manière dont il façonne les vies individuelles, notamment celles des femmes africaines.

Le Mariage : Un Choix ou une Imposition Sociale ?


Le mariage, en Afrique, a longtemps été perçu comme l’ultime accomplissement de la vie d'une femme. Dans de nombreuses sociétés, il constitue un passage obligé, une étape incontournable de l’épanouissement personnel. Cependant, à une époque où les modèles sociaux évoluent rapidement, cette vision est de plus en plus remise en question. Deeja Sorho a récemment exprimé son désaveu de cette pression sociale qui pousse les femmes à se marier, non pas par choix personnel, mais en raison des attentes collectives.

"Nous ne disons pas que le mariage n’est pas une bonne chose, ce que nous dénonçons, c’est toute la pression sociale exercée sur les femmes non mariées", a-t-elle affirmé avec force. Ses propos résonnent comme un appel à la liberté individuelle face à des normes sociales rigides qui semblent imposer le mariage comme une condition sine qua non pour réussir sa vie. Selon elle, "Aujourd’hui, peu importe que tu aies une belle carrière, que tu sois épanouie dans ta vie, ou même que tu aies un petit copain, si tu n’es pas mariée, on te perçoit comme si tu avais échoué dans la vie". Ce constat met en lumière un problème de taille : la société contemporaine semble réduire l’épanouissement des femmes à une simple équation matrimoniale.

Les arguments en faveur du mariage sont nombreux et souvent enracinés dans des traditions profondément ancrées dans les sociétés africaines. "Dans les critères de 'j’ai eu une vie réussie et épanouie', le mariage y figure, tout comme avoir des enfants, et est à une bonne place, le nier, c’est d’être dans un déni", soutiennent ceux qui considèrent que le mariage est un élément essentiel d’une vie épanouie. Selon cette vision, la réussite personnelle serait intrinsèquement liée à la conformité aux normes traditionnelles, qui incluent invariablement le mariage et la maternité.

"Ce sont les réalités de l’Afrique. Chaque communauté a des valeurs et le mariage fait partie des valeurs africaines au sud du Sahara", explique un commentateur, soulignant que ces valeurs culturelles sont toujours très présentes dans la perception sociale du mariage. Il est vrai qu’historiquement, le mariage a servi à cimenter les liens sociaux, à renforcer les structures familiales et à assurer la transmission des biens et des savoirs au sein des communautés.

Mais aujourd’hui, cette vision traditionnelle semble être de plus en plus contestée, notamment par les jeunes générations, qui aspirent à une plus grande autonomie et à la possibilité de redéfinir leur propre bonheur. Les normes anciennes sont perçues comme des carcans qui limitent la liberté des femmes et les empêchent d’atteindre leur plein potentiel en dehors du cadre marital.

Un autre point soulevé par Deeja Sorho concerne la manière dont la société africaine valorise le mariage et dévalorise le célibat. "Nous vivons malheureusement dans une société africaine, qui accorde du respect à la femme mariée, et considère la femme célibataire comme quelqu’un qui a raté sa vie", déclare-t-elle. Cette perception ancrée dans les mentalités peut être vécue comme une véritable forme de stigmatisation. En effet, le célibat semble être synonyme d’échec social dans de nombreuses cultures africaines, malgré les réalisations personnelles des femmes.

"Or, ce que cette même société oublie est que la mariée, avant que sa situation matrimoniale ne change, était elle-même célibataire", rappelle Deeja. Ce point est crucial, car il invite à une réflexion sur la manière dont nous jugeons les trajectoires de vie des individus. Pourquoi accorde-t-on plus de respect à une femme mariée qu’à une femme célibataire ? Cette question sous-entend une critique des normes patriarcales et des attentes sociales qui sous-estiment les réalisations et le bien-être des femmes en dehors du mariage.

De plus, Deeja souligne que le mariage ne garantit pas nécessairement une vie épanouie. "Le mariage ne garantit toujours pas une vie heureuse et épanouie, sinon on n’assisterait pas à des divorces", affirme-t-elle. Cette observation pointe une vérité souvent négligée : l’institution du mariage, loin d’être un gage de bonheur, peut aussi engendrer des conflits, des compromis et des frustrations. Si le mariage était la solution à tous les problèmes personnels et sociaux, il n'y aurait pas de divorces, ni de couples en crise.

L’Appel à la Réflexion : Le Mariage, un Choix Personnel Avant Tout


Si la pression sociale autour du mariage est indéniable, Deeja Sorho invite les femmes à réfléchir sur ce qu’elles désirent réellement pour elles-mêmes. "Mariée ou pas, l’essentiel pour la femme, c’est d’être heureuse et épanouie", conclut-elle. C’est cette notion d’épanouissement personnel qui semble être au cœur du débat. Chaque individu, qu'il soit homme ou femme, mérite de choisir son chemin en fonction de ses désirs, de ses besoins et de ses aspirations. Il est important de se poser la question : le mariage est-il un outil d’épanouissement ou une contrainte sociale ?

L’un des aspects les plus intéressants des propos de Deeja Sorho réside dans sa manière de déconstruire les arguments traditionnels en faveur du mariage. Elle remet en question la notion de "réussite" en soulignant que l’épanouissement d’une femme ne dépend pas de son statut matrimonial, mais de son bien-être intérieur, de ses choix de vie, et de ses relations avec les autres.

À travers cette réflexion, Deeja Sorho soulève une question qui traverse toutes les sociétés modernes : le mariage doit-il encore être considéré comme le sommet de la réussite personnelle, ou peut-on envisager d’autres voies d’épanouissement tout aussi valables ? Le mariage, bien qu’il soit un choix important pour beaucoup, doit-il être un impératif social, ou peut-il être simplement un des nombreux chemins possibles vers le bonheur et la réalisation de soi ?

Les critiques de la pression sociale exercée autour du mariage sont de plus en plus fréquentes, notamment dans un monde où les rôles traditionnels sont de plus en plus redéfinis. Pourtant, les mentalités ne changent pas du jour au lendemain. Dans un contexte africain où les valeurs familiales et communautaires sont primordiales, la question du mariage semble encore profondément ancrée dans les esprits.

Alors, peut-on envisager une société dans laquelle l'épanouissement d'une femme ne serait plus défini par son statut marital, mais par ses choix personnels et son bien-être ? Ou le mariage demeurera-t-il pour longtemps encore une institution incontournable dans l’équation sociale et personnelle des femmes africaines ?

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Image de Célébrités. Le mariage, institution ancestrale et symbole de consécration sociale, est un sujet récurrent dans les débats contemporains, particulièrement en Afrique. Mais alors que certains le voient comme une nécessité presque absolue pour une vie réussie, d'autres, comme Deeja Sorho, chroniqueuse dans l'émission "Les Femmes d'Ici", dénoncent la pression sociale écrasante qui s'exerce sur les femmes, les forçant à se conformer à des attentes souvent dépassées. À travers ses propos, Deeja invite à une réflexion profonde sur les valeurs qui sous-tendent le mariage et, plus largement, sur ce que signifie réellement être épanouie dans la société actuelle. En analysant cette dynamique complexe, nous nous interrogeons sur la place du mariage dans la société moderne et sur la manière dont il façonne les vies individuelles, notamment celles des femmes africaines. Le Mariage : Un Choix ou une Imposition Sociale ? Le mariage, en Afrique, a longtemps été perçu comme l’ultime accomplissement de la vie d'une femme. Dans de nombreuses sociétés, il constitue un passage obligé, une étape incontournable de l’épanouissement personnel. Cependant, à une époque où les modèles sociaux évoluent rapidement, cette vision est de plus en plus remise en question. Deeja Sorho a récemment exprimé son désaveu de cette pression sociale qui pousse les femmes à se marier, non pas par choix personnel, mais en raison des attentes collectives. "Nous ne disons pas que le mariage n’est pas une bonne chose, ce que nous dénonçons, c’est toute la pression sociale exercée sur les femmes non mariées", a-t-elle affirmé avec force. Ses propos résonnent comme un appel à la liberté individuelle face à des normes sociales rigides qui semblent imposer le mariage comme une condition sine qua non pour réussir sa vie. Selon elle, "Aujourd’hui, peu importe que tu aies une belle carrière, que tu sois épanouie dans ta vie, ou même que tu aies un petit copain, si tu n’es pas mariée, on te perçoit comme si tu avais échoué dans la vie". Ce constat met en lumière un problème de taille : la société contemporaine semble réduire l’épanouissement des femmes à une simple équation matrimoniale. Les arguments en faveur du mariage sont nombreux et souvent enracinés dans des traditions profondément ancrées dans les sociétés africaines. "Dans les critères de 'j’ai eu une vie réussie et épanouie', le mariage y figure, tout comme avoir des enfants, et est à une bonne place, le nier, c’est d’être dans un déni", soutiennent ceux qui considèrent que le mariage est un élément essentiel d’une vie épanouie. Selon cette vision, la réussite personnelle serait intrinsèquement liée à la conformité aux normes traditionnelles, qui incluent invariablement le mariage et la maternité. "Ce sont les réalités de l’Afrique. Chaque communauté a des valeurs et le mariage fait partie des valeurs africaines au sud du Sahara", explique un commentateur, soulignant que ces valeurs culturelles sont toujours très présentes dans la perception sociale du mariage. Il est vrai qu’historiquement, le mariage a servi à cimenter les liens sociaux, à renforcer les structures familiales et à assurer la transmission des biens et des savoirs au sein des communautés. Mais aujourd’hui, cette vision traditionnelle semble être de plus en plus contestée, notamment par les jeunes générations, qui aspirent à une plus grande autonomie et à la possibilité de redéfinir leur propre bonheur. Les normes anciennes sont perçues comme des carcans qui limitent la liberté des femmes et les empêchent d’atteindre leur plein potentiel en dehors du cadre marital. Un autre point soulevé par Deeja Sorho concerne la manière dont la société africaine valorise le mariage et dévalorise le célibat. "Nous vivons malheureusement dans une société africaine, qui accorde du respect à la femme mariée, et considère la femme célibataire comme quelqu’un qui a raté sa vie", déclare-t-elle. Cette perception ancrée dans les mentalités peut être vécue comme une véritable forme de stigmatisation. En effet, le célibat semble être synonyme d’échec social dans de nombreuses cultures africaines, malgré les réalisations personnelles des femmes. "Or, ce que cette même société oublie est que la mariée, avant que sa situation matrimoniale ne change, était elle-même célibataire", rappelle Deeja. Ce point est crucial, car il invite à une réflexion sur la manière dont nous jugeons les trajectoires de vie des individus. Pourquoi accorde-t-on plus de respect à une femme mariée qu’à une femme célibataire ? Cette question sous-entend une critique des normes patriarcales et des attentes sociales qui sous-estiment les réalisations et le bien-être des femmes en dehors du mariage. De plus, Deeja souligne que le mariage ne garantit pas nécessairement une vie épanouie. "Le mariage ne garantit toujours pas une vie heureuse et épanouie, sinon on n’assisterait pas à des divorces", affirme-t-elle. Cette observation pointe une vérité souvent négligée : l’institution du mariage, loin d’être un gage de bonheur, peut aussi engendrer des conflits, des compromis et des frustrations. Si le mariage était la solution à tous les problèmes personnels et sociaux, il n'y aurait pas de divorces, ni de couples en crise. L’Appel à la Réflexion : Le Mariage, un Choix Personnel Avant Tout Si la pression sociale autour du mariage est indéniable, Deeja Sorho invite les femmes à réfléchir sur ce qu’elles désirent réellement pour elles-mêmes. "Mariée ou pas, l’essentiel pour la femme, c’est d’être heureuse et épanouie", conclut-elle. C’est cette notion d’épanouissement personnel qui semble être au cœur du débat. Chaque individu, qu'il soit homme ou femme, mérite de choisir son chemin en fonction de ses désirs, de ses besoins et de ses aspirations. Il est important de se poser la question : le mariage est-il un outil d’épanouissement ou une contrainte sociale ? L’un des aspects les plus intéressants des propos de Deeja Sorho réside dans sa manière de déconstruire les arguments traditionnels en faveur du mariage. Elle remet en question la notion de "réussite" en soulignant que l’épanouissement d’une femme ne dépend pas de son statut matrimonial, mais de son bien-être intérieur, de ses choix de vie, et de ses relations avec les autres. À travers cette réflexion, Deeja Sorho soulève une question qui traverse toutes les sociétés modernes : le mariage doit-il encore être considéré comme le sommet de la réussite personnelle, ou peut-on envisager d’autres voies d’épanouissement tout aussi valables ? Le mariage, bien qu’il soit un choix important pour beaucoup, doit-il être un impératif social, ou peut-il être simplement un des nombreux chemins possibles vers le bonheur et la réalisation de soi ? Les critiques de la pression sociale exercée autour du mariage sont de plus en plus fréquentes, notamment dans un monde où les rôles traditionnels sont de plus en plus redéfinis. Pourtant, les mentalités ne changent pas du jour au lendemain. Dans un contexte africain où les valeurs familiales et communautaires sont primordiales, la question du mariage semble encore profondément ancrée dans les esprits. Alors, peut-on envisager une société dans laquelle l'épanouissement d'une femme ne serait plus défini par son statut marital, mais par ses choix personnels et son bien-être ? Ou le mariage demeurera-t-il pour longtemps encore une institution incontournable dans l’équation sociale et personnelle des femmes africaines ?

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