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Vendredi, 3 Janvier 2025 à 1:35 |
Forum Ivoireland / Célébrités / Emmanuelle Keita: "On Trouve Du Temps Pour Les Soirées, Mais Pas Pour Dieu..." (9 Vues)
Emmanuelle Keita S'Adresse À Sabine Dié Avec Les Mots Crus: D'Accord Ou Pas? / People: Emmanuelle Keita Accuse Braising Girl De Manque De Respect – Les Détails / Voici La Réaction d'Emmanuelle Keïta À l'Élection Miss Côte d'Ivoire 2024 (2) (3) (4)
La fréquentation des lieux de culte est un sujet de plus en plus débattu dans les milieux chrétiens. Les chrétiens, autrefois réputés pour leur assiduité aux services religieux, semblent de plus en plus absents, notamment lors des cultes dominicaux. Ce phénomène, qui ne se limite pas seulement aux membres des églises locales, touche également les figures publiques et influentes de la société. Emmanuelle Keita, dans son intervention sur le plateau de Walz Talk, a abordé cette problématique en pointant du doigt les raisons de cette désaffection. Si la fatigue semble être la principale explication de cette négligence spirituelle, elle n'explique pourtant pas tout. Les propos de l’influenceuse et ceux du pasteur Yannick Djatti, qui a abordé cette même question, mettent en lumière des dynamiques plus complexes, entre priorités matérielles et spirituelles. La question qui se pose alors est : pourquoi, même quand on trouve du temps pour les événements sociaux et professionnels, l’église reste-t-elle parfois reléguée au second plan ?
Un manque d’assiduité chez les chrétiens : Fatigue ou négligence spirituelle ?Les observateurs de la scène chrétienne ivoirienne, notamment dans les églises évangéliques, s’accordent à dire que la fréquentation des cultes a considérablement diminué ces dernières années. De plus en plus de chrétiens, souvent des jeunes, semblent choisir d’investir leur temps dans des activités sociales, professionnelles, ou autres événements, plutôt que dans des moments de prière et de dévotion. Ce constat n’est pas sans conséquences, tant sur le plan spirituel que sur l’équilibre personnel de ces croyants. Lors de son passage dans l’émission *Walz Talk*, Emmanuelle Keita a partagé son point de vue sur cette question en soulignant que la raison principale de cette absences récurrentes à l’église est la fatigue. Elle explique que "parfois, après une journée épuisante, il est difficile de trouver l'énergie nécessaire pour aller à l’église", ce qui est un fait compréhensible dans une société moderne où les exigences professionnelles et sociales prennent souvent le dessus. Cependant, elle déplore que "cette fatigue n’empêche pourtant pas les gens d’aller à des concerts, des soirées, ou autres événements sociaux". Emmanuelle Keita a aussi ajouté une réflexion qui interpelle : "On doit trouver du temps pour Dieu, surtout si on arrive à en trouver pour participer à des soirées ou à d’autres événements. Pourquoi avons-nous les pieds lourds dès qu’il s’agit de Dieu ?", une question qui laisse perplexe de nombreux croyants et experts spirituels. Il est bien connu que les priorités de chacun sont souvent révélées dans les choix quotidiens. Pour certains, l'engagement professionnel ou les activités sociales passent avant les obligations spirituelles. La justification la plus courante reste la fatigue, mais cette explication semble de moins en moins suffisante lorsqu’on considère que des événements comme les concerts ou autres rassemblements ont lieu dans des conditions tout aussi éprouvantes. Le dilemme est le suivant : pourquoi est-ce plus facile de se rendre à des événements sociaux ou professionnels, même quand ces derniers ne sont pas essentiels, plutôt que de prendre quelques heures pour se consacrer à Dieu ? Ce phénomène n’est pas isolé à un groupe particulier. Il touche aussi bien les jeunes adultes que les plus âgés, mais il est particulièrement visible dans les milieux influents et médiatisés, où la présence à l’église devient presque une exception plutôt qu’une règle. Le Pasteur Yannick Djatti, dans l’un de ses enseignements, a également soulevé un point qui semble éclairer cette dynamique. Selon lui, "plus les gens prospèrent, plus ils deviennent indisciplinés dans leur relation avec Dieu". L'évolution professionnelle et matérielle, parfois rapide, tend à faire oublier les principes spirituels et moraux qui étaient au cœur des premières étapes de leur foi. À mesure qu'ils progressent dans leur carrière, l'église devient moins prioritaire, et l’argent devient une motivation plus puissante que la prière. Les sacrifices : Quand l’argent prime sur la dévotionLe pasteur Yannick Djatti est particulièrement incisif sur ce point. Il remarque qu’une grande partie des membres d’église "sont prêts à faire des sacrifices, mais seulement si cela leur rapporte de l’argent". Il poursuit en disant que "rarement quelqu’un manque son travail un lundi matin, mais beaucoup de gens négligent l’église le dimanche". Cette tendance à privilégier le travail et les affaires au détriment des cultes n'est pas nouvelle, mais elle semble prendre une ampleur inquiétante ces dernières années. "Vous êtes prêts à tout pour ne pas manquer un rendez-vous professionnel, mais vous êtes capables d’annuler un culte. Vous êtes prêts à investir dans des opportunités qui vous rapporteront des millions, mais vous refusez de consacrer deux heures par semaine pour être avec Dieu", déclare le pasteur Djatti, mettant en lumière ce paradoxe qui semble traverser la société chrétienne ivoirienne. Pour lui, la cupidité et le matérialisme sont des facteurs déterminants qui conduisent à cet éloignement spirituel. Les membres des églises évangéliques, qui ont souvent trouvé dans leur foi un tremplin vers le succès matériel, semblent oublier que c'est grâce à cette même foi qu’ils ont pu se propulser dans la vie professionnelle. Une fois le succès atteint, l’oubli de Dieu devient alors un fait courant, au grand dam des leaders spirituels. L’éloignement de l’église a des conséquences non seulement sur la vie personnelle des croyants, mais aussi sur la santé de la communauté chrétienne dans son ensemble. Les valeurs spirituelles, telles que l’amour du prochain, la solidarité et le soutien mutuel, sont mises à mal lorsque l’individualisme et l’intérêt personnel prennent le dessus. Le culte collectif est un moment clé de la communion des croyants, et son déclin risque de nuire à l’unité de l’église. D’autre part, la réduction de l’assistance aux cultes le dimanche a des conséquences sur les finances des églises, qui dépendent souvent des offrandes des fidèles pour leur fonctionnement. De nombreuses églises, notamment les églises évangéliques, sont en crise en raison de la baisse de la fréquentation et de l’engagement des membres. Cela soulève une question importante : comment une église peut-elle continuer à se développer et à soutenir ses projets si ses membres ne sont pas présents pour les soutenir financièrement et spirituellement ? Ce phénomène d’absentéisme à l’église ne se limite pas à la Côte d’Ivoire. Il est un phénomène global, observable dans de nombreuses sociétés à travers le monde, notamment en Afrique, où la religion a longtemps joué un rôle fondamental. La modernisation, l’accélération de la vie professionnelle et la mondialisation ont conduit à un éloignement progressif de certaines valeurs religieuses traditionnelles. La question qui demeure est : peut-on réellement parler d’une société prospère si celle-ci perd ses repères spirituels ? Les sacrifices que les chrétiens sont prêts à faire pour leur foi sont-ils en train de se diluer au profit des sacrifices qu’ils font pour leur carrière et leur bien-être matériel ?
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Côte d’Ivoire: Emmanuelle Keïta Parle De Son Compagnon De Couple / Côte d’Ivoire: Emmanuelle Keita Très Remontée Contre Une Page Sur La Toile / Côte d'Ivoire: l'Influenceuse Emmanuelle Keïta Crée Son Réseau Social
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