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Côte d’Ivoire: Fermeture De Plus De 150 Cliniques Illégales Dans Cinq Régions - Société - Ivoireland

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Côte d'Ivoire: Fermeture De Plus De 100 Cliniques Illégales À Travers Le Pays / Fermeture De La Circulation Sur Le Tablier Ouest Du Pont Félix Houphouët-Boigny / Fermeture Définitive De La Casse d’Abobo: Un Tournant Dans La Gestion Urbaine (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 26 décembre 2024 à 15:30

En décembre dernier, la direction des Établissements privés et des professions sanitaires (DEPPS) a frappé un grand coup en annonçant la fermeture de 153 établissements sanitaires clandestins dans cinq régions de Côte d’Ivoire. Cette opération s’inscrit dans la campagne « Zéro clinique illégale d’ici 2025 », un plan ambitieux pour réguler un secteur miné par des pratiques dangereuses. Retour sur cette initiative et ses implications pour la santé publique.

Une opération d’envergure nationale


Dans les régions du Gbêkê, du Loh-Djiboua, du Bélier, de San-Pedro et de la Nawa, les autorités ivoiriennes ont mené une vaste campagne d’inspection et de fermeture des établissements sanitaires illégaux. Entre le 8 et le 14 décembre, 153 structures ont été mises sous scellés pour des violations graves, allant de l’absence d’autorisation d’exploitation à l’emploi de personnel non qualifié. « Ces établissements constituent une menace directe pour la santé des populations », a déclaré un représentant de la DEPPS lors d’une conférence de presse.

Cependant, tout n’est pas à jeter dans le secteur privé de la santé. Parallèlement à ces fermetures, 44 établissements ont reçu le feu vert pour continuer leurs activités, tandis que 23 autres ont été sommés de se conformer aux normes sous peine de fermeture. Une trentaine de structures ont été félicitées pour leur conformité et leur contribution à une offre de soins de qualité.

Les dangers des établissements illégaux
La prolifération des cliniques clandestines n’est pas un phénomène nouveau en Côte d’Ivoire. Ces structures offrent des soins à bas coût, attirant ainsi les couches les plus vulnérables de la population. Cependant, elles opèrent souvent en dehors de tout cadre réglementaire, avec des conséquences potentiellement dramatiques. « Ces établissements utilisent parfois des médicaments contrefaits ou périmés, et leurs interventions peuvent mettre en danger la vie des patients », a alerté un médecin inspecteur.

Le manque de formation du personnel représente une autre source majeure de préoccupation. Dans plusieurs cas, des actes médicaux complexes étaient réalisés par des individus sans qualification adéquate. Cette situation, combinée à un équipement souvent obsolète ou inexistant, augmente le risque de complications graves pour les patients.

Un plan ambitieux pour éradiquer le fléau
Face à ces constats, le gouvernement ivoirien a décidé de prendre des mesures drastiques. La campagne « Zéro clinique illégale d’ici 2025 » repose sur plusieurs piliers : inspection systématique, sensibilisation de la population et renforcement des sanctions contre les contrevenants.

Le ministre de la Santé a souligné l’importance de cette initiative pour restaurer la confiance des citoyens dans le système de santé ivoirien. « Nous ne pouvons pas tolérer que des structures non conformes mettent en péril la santé de nos concitoyens. Chaque Ivoirien a droit à des soins de qualité », a-t-il déclaré.

Les efforts précédents : un bilan mitigé


Cette récente opération s’inscrit dans une continuité. Entre janvier et septembre 2024, les autorités avaient déjfermé 92 établissements illégaux dans plusieurs communes, saisissant deux tonnes de médicaments de qualité inférieure ou falsifiés. Malgré ces avancées, le chemin reste long. « Les fermetures ne suffisent pas. Il faut aussi éduquer les populations pour qu’elles comprennent les dangers de ces structures », a prévenu un expert en santé publique.

Les citoyens jouent un rôle clé dans cette lutte. Les autorités exhortent la population à signaler toute clinique suspecte et à privilégier les établissements autorisés. Des campagnes de sensibilisation sont organisées dans les régions les plus touchées pour informer les habitants sur les normes à exiger d’un établissement de santé.

Cette lutte contre les cliniques illégales révèle des défis plus larges liés au système de santé ivoirien. L’insuffisance des infrastructures publiques et le coût élevé des soins privés encouragent la prolifération des structures clandestines. Une meilleure accessibilité aux soins publics, combinée à un contrôle rigoureux des établissements privés, pourrait constituer une solution durable.

La question reste posée : comment garantir un système de santé équitable et de qualité pour tous en Côte d’Ivoire, tout en éradicant définitivement les pratiques illégales ?

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Image de Société. En décembre dernier, la direction des Établissements privés et des professions sanitaires (DEPPS) a frappé un grand coup en annonçant la fermeture de 153 établissements sanitaires clandestins dans cinq régions de Côte d’Ivoire. Cette opération s’inscrit dans la campagne « Zéro clinique illégale d’ici 2025 », un plan ambitieux pour réguler un secteur miné par des pratiques dangereuses. Retour sur cette initiative et ses implications pour la santé publique. Une opération d’envergure nationale Dans les régions du Gbêkê, du Loh-Djiboua, du Bélier, de San-Pedro et de la Nawa, les autorités ivoiriennes ont mené une vaste campagne d’inspection et de fermeture des établissements sanitaires illégaux. Entre le 8 et le 14 décembre, 153 structures ont été mises sous scellés pour des violations graves, allant de l’absence d’autorisation d’exploitation à l’emploi de personnel non qualifié. « Ces établissements constituent une menace directe pour la santé des populations », a déclaré un représentant de la DEPPS lors d’une conférence de presse. Cependant, tout n’est pas à jeter dans le secteur privé de la santé. Parallèlement à ces fermetures, 44 établissements ont reçu le feu vert pour continuer leurs activités, tandis que 23 autres ont été sommés de se conformer aux normes sous peine de fermeture. Une trentaine de structures ont été félicitées pour leur conformité et leur contribution à une offre de soins de qualité. Les dangers des établissements illégaux La prolifération des cliniques clandestines n’est pas un phénomène nouveau en Côte d’Ivoire. Ces structures offrent des soins à bas coût, attirant ainsi les couches les plus vulnérables de la population. Cependant, elles opèrent souvent en dehors de tout cadre réglementaire, avec des conséquences potentiellement dramatiques. « Ces établissements utilisent parfois des médicaments contrefaits ou périmés, et leurs interventions peuvent mettre en danger la vie des patients », a alerté un médecin inspecteur. Le manque de formation du personnel représente une autre source majeure de préoccupation. Dans plusieurs cas, des actes médicaux complexes étaient réalisés par des individus sans qualification adéquate. Cette situation, combinée à un équipement souvent obsolète ou inexistant, augmente le risque de complications graves pour les patients. Un plan ambitieux pour éradiquer le fléau Face à ces constats, le gouvernement ivoirien a décidé de prendre des mesures drastiques. La campagne « Zéro clinique illégale d’ici 2025 » repose sur plusieurs piliers : inspection systématique, sensibilisation de la population et renforcement des sanctions contre les contrevenants. Le ministre de la Santé a souligné l’importance de cette initiative pour restaurer la confiance des citoyens dans le système de santé ivoirien. « Nous ne pouvons pas tolérer que des structures non conformes mettent en péril la santé de nos concitoyens. Chaque Ivoirien a droit à des soins de qualité », a-t-il déclaré. Les efforts précédents : un bilan mitigé Cette récente opération s’inscrit dans une continuité. Entre janvier et septembre 2024, les autorités avaient déjfermé 92 établissements illégaux dans plusieurs communes, saisissant deux tonnes de médicaments de qualité inférieure ou falsifiés. Malgré ces avancées, le chemin reste long. « Les fermetures ne suffisent pas. Il faut aussi éduquer les populations pour qu’elles comprennent les dangers de ces structures », a prévenu un expert en santé publique. Les citoyens jouent un rôle clé dans cette lutte. Les autorités exhortent la population à signaler toute clinique suspecte et à privilégier les établissements autorisés. Des campagnes de sensibilisation sont organisées dans les régions les plus touchées pour informer les habitants sur les normes à exiger d’un établissement de santé. Cette lutte contre les cliniques illégales révèle des défis plus larges liés au système de santé ivoirien. L’insuffisance des infrastructures publiques et le coût élevé des soins privés encouragent la prolifération des structures clandestines. Une meilleure accessibilité aux soins publics, combinée à un contrôle rigoureux des établissements privés, pourrait constituer une solution durable. La question reste posée : comment garantir un système de santé équitable et de qualité pour tous en Côte d’Ivoire, tout en éradicant définitivement les pratiques illégales ?

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