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Dimanche, 16 Mars 2025 à 16:57

Laurent Gbagbo a-t-Il Dit Non À La Coalition De Tidjane Thiam? - Politique - Ivoireland

Forum Ivoireland / Politique / Laurent Gbagbo a-t-Il Dit Non À La Coalition De Tidjane Thiam? (4 Vues)

Tidjane Thiam Réfute Les Rumeurs De Désaccord Avec Laurent Gbagbo / Alliance PDCI-PPA-CI: Tidjane Thiam Expose Ses Désaccords Avec Laurent Gbagbo / Côte d’Ivoire: Grok d’Elon Musk Dit Tout Sur Tidjane Thiam (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 11 mars à 19:18

À l’approche de l’élection présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire, le paysage politique s’anime autour de nouvelles alliances. La récente coalition CAP Côte d’Ivoire, initiée par Tidjane Thiam, Charles Blé Goudé et Simone Ehivet Gbagbo, ambitionne de fédérer l’opposition. Pourtant, un grand absent se démarque : Laurent Gbagbo. L’ancien président et leader du PPA-CI refuse d’intégrer cette union politique. Ce choix intrigue et soulève des interrogations sur ses réelles intentions et sur l’avenir de l’opposition ivoirienne.

Une coalition sans Laurent Gbagbo : un signal fort


La coalition CAP Côte d’Ivoire regroupe quinze partis d’opposition, avec en tête le PDCI-RDA de Tidjane Thiam, le COJEP de Charles Blé Goudé et le Mouvement des Générations Capables (MGC) de Simone Ehivet Gbagbo. Leur objectif est clair : unir les forces politiques en vue de l’élection présidentielle d’octobre 2025 et proposer une alternative crédible au pouvoir en place.

Mais cette dynamique se heurte à un refus de taille. Laurent Gbagbo du PPA-CI ne se reconnaît pas dans cette coalition de l'opposition et son absence lors de la signature de la convention et l’absence de son parti dans cette alliance confirment sa volonté de rester à l’écart. Cette position tranche avec son appel à l’unité de l’opposition lancé en juillet dernier. Pourquoi ce revirement ? L’explication pourrait résider dans la nature même des initiateurs de la coalition.

Des divergences personnelles et stratégiques


Les relations entre Laurent Gbagbo et certains membres de la coalition sont marquées par des tensions passées. Avec Charles Blé Goudé, autrefois son fidèle lieutenant, les rapports se sont distendus après la crise post-électorale de 2010-2011. Quant à Simone Ehivet Gbagbo, son ex-épouse, la rupture politique et personnelle semble définitive. Tidjane Thiam, de son côté, incarne une opposition plus technocratique, éloignée des bases militantes du PPA-CI.

Au-delà des différends personnels, les priorités politiques diffèrent. Pour le PPA-CI, l’enjeu principal reste la réinscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale, condition essentielle à sa candidature en 2025. Ses partisans reprochent aux autres composantes de l’opposition de ne pas faire de cette bataille une priorité. Ainsi, intégrer la CAP Côte d’Ivoire sans garanties sur cette question clé pourrait être perçu comme une compromission stratégique.

Une opposition fragmentée face à un pouvoir consolidé


Alors que l’opposition peine à s’unir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) prépare sereinement l’échéance électorale. Le parti au pouvoir multiplie les actions pour asseoir son hégémonie et garantir une victoire en 2025. Alassane Ouattara, bien que silencieux sur ses intentions, est sollicité pour un quatrième mandat, ce qui polarise encore plus le débat politique.

Face à cette machine bien rodée, l’opposition semble s’embourber dans ses divisions internes. Chaque tentative d’unification se heurte à des luttes d’influence et à des stratégies divergentes. À sept mois du scrutin, l’incapacité de l’opposition à parler d’une seule voix risque de compromettre ses chances de succès. Laurent Gbagbo, en refusant de rejoindre la CAP Côte d’Ivoire, cherche-t-il à mieux négocier sa position ou acte-t-il définitivement une fracture au sein de l’opposition ivoirienne ?

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Image de Politique. À l’approche de l’élection présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire, le paysage politique s’anime autour de nouvelles alliances. La récente coalition CAP Côte d’Ivoire, initiée par Tidjane Thiam, Charles Blé Goudé et Simone Ehivet Gbagbo, ambitionne de fédérer l’opposition. Pourtant, un grand absent se démarque : Laurent Gbagbo. L’ancien président et leader du PPA-CI refuse d’intégrer cette union politique. Ce choix intrigue et soulève des interrogations sur ses réelles intentions et sur l’avenir de l’opposition ivoirienne. Une coalition sans Laurent Gbagbo : un signal fort La coalition CAP Côte d’Ivoire regroupe quinze partis d’opposition, avec en tête le PDCI-RDA de Tidjane Thiam, le COJEP de Charles Blé Goudé et le Mouvement des Générations Capables (MGC) de Simone Ehivet Gbagbo. Leur objectif est clair : unir les forces politiques en vue de l’élection présidentielle d’octobre 2025 et proposer une alternative crédible au pouvoir en place. Mais cette dynamique se heurte à un refus de taille. Laurent Gbagbo du PPA-CI ne se reconnaît pas dans cette coalition de l'opposition et son absence lors de la signature de la convention et l’absence de son parti dans cette alliance confirment sa volonté de rester à l’écart. Cette position tranche avec son appel à l’unité de l’opposition lancé en juillet dernier. Pourquoi ce revirement ? L’explication pourrait résider dans la nature même des initiateurs de la coalition. Des divergences personnelles et stratégiques Les relations entre Laurent Gbagbo et certains membres de la coalition sont marquées par des tensions passées. Avec Charles Blé Goudé, autrefois son fidèle lieutenant, les rapports se sont distendus après la crise post-électorale de 2010-2011. Quant à Simone Ehivet Gbagbo, son ex-épouse, la rupture politique et personnelle semble définitive. Tidjane Thiam, de son côté, incarne une opposition plus technocratique, éloignée des bases militantes du PPA-CI. Au-delà des différends personnels, les priorités politiques diffèrent. Pour le PPA-CI, l’enjeu principal reste la réinscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale, condition essentielle à sa candidature en 2025. Ses partisans reprochent aux autres composantes de l’opposition de ne pas faire de cette bataille une priorité. Ainsi, intégrer la CAP Côte d’Ivoire sans garanties sur cette question clé pourrait être perçu comme une compromission stratégique. Une opposition fragmentée face à un pouvoir consolidé Alors que l’opposition peine à s’unir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) prépare sereinement l’échéance électorale. Le parti au pouvoir multiplie les actions pour asseoir son hégémonie et garantir une victoire en 2025. Alassane Ouattara, bien que silencieux sur ses intentions, est sollicité pour un quatrième mandat, ce qui polarise encore plus le débat politique. Face à cette machine bien rodée, l’opposition semble s’embourber dans ses divisions internes. Chaque tentative d’unification se heurte à des luttes d’influence et à des stratégies divergentes. À sept mois du scrutin, l’incapacité de l’opposition à parler d’une seule voix risque de compromettre ses chances de succès. Laurent Gbagbo, en refusant de rejoindre la CAP Côte d’Ivoire, cherche-t-il à mieux négocier sa position ou acte-t-il définitivement une fracture au sein de l’opposition ivoirienne ?

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Pulchérie Gbalet Dit Ses Vérités À Laurent Et Simone Gbagbo Ainsi Qu'À Blé Goudé / Comment Tidjane Thiam Recadre Le Régime Ouattara Sur Sa Nationalité? / Laurent Gbagbo Et Tidjanithiam Sont-Ils En Froid Pour Une Affaire d’Argent?

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