Le choix du président américain Joe Biden de ne pas participer à la COP28 à Dubaï a suscité des interrogations sur l'engagement climatique des États-Unis. Alors que Joe Biden avait marqué son retour à la table des négociations sur le climat en participant à la COP26 à Glasgow en 2021 et à la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte l'année suivante, son absence à la COP28 soulève des questions.
Le président américain semble concentrer son attention sur des préoccupations intérieures, notamment la guerre en cours entre Israël et le Hamas. Cette situation a peut-être influencé sa décision de ne pas assister à la conférence à Dubaï. En parallèle, Joe Biden met également en avant ses initiatives nationales, avec une visite prévue dans le Colorado pour promouvoir les investissements américains dans l'énergie éolienne et d'autres engagements.
L'absence de Joe Biden à la COP28 n'est pas une norme préétablie, et avant son mandat, il n'était pas habituel pour les présidents américains d'assister à chaque conférence de l'ONU sur le climat. Cependant, cette décision pourrait être interprétée comme un signal quant à la priorité accordée par l'administration américaine aux questions intérieures et aux conflits internationaux en cours.
La Maison Blanche n'a pas fourni de motif officiel pour cette absence, mais la situation au Moyen-Orient semble jouer un rôle prédominant. La possibilité que Washington envoie un responsable de haut niveau à la conférence est actuellement en réflexion, avec John Kerry, l'émissaire américain pour le climat, en tête des négociations pour les États-Unis.
Cette décision de Joe Biden souligne la complexité des priorités pour un dirigeant mondial, jonglant entre les questions climatiques mondiales et les crises en cours. Alors que la COP28 se profile comme une opportunité cruciale pour discuter des actions collectives en faveur du climat, la décision de Joe Biden invite à réfléchir sur les choix politiques face aux enjeux complexes de la scène internationale.
Dans quelle mesure l'absence de Joe Biden à la COP28 affectera-t-elle la dynamique de la conférence et les initiatives mondiales en matière de climat? Comment cette décision sera-t-elle perçue sur la scène internationale et quels pourraient être les effets à long terme sur la diplomatie climatique des États-Unis?
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