Des images ont récemment été publiées en rapport avec la coiffure de certains étudiants de l'université de San Pedro que l'on a trouvé quand même bizarre.
Surpris de ce nouveau style de cheveux, l'on apprend que c'est l'acte d'un cadre de cette université publique qui a voulu affliger une punition aux coupes qu'il a jugé inapproprié.
Il a juste eu besoin d'une tondeuse pour laisser une "autoroute" sur le crâne de ceux ci.
Face à cette action, un observateur s'est permis de réagir et voici l'idée ressortie de son discours:
"Choquée par les récents événements en ligne, ma consternation a atteint son comble en découvrant qu’administrateur, occupant un poste de secrétaire général au sein d'une université publique, s'est arrogé le pouvoir de dicter la coiffure des étudiants, justifiant ses actions par des critères de "correction" capillaire.
Bien que je puisse comprendre qu'une institution éducative cherche à promouvoir la modestie en encourageant des choix capillaires considérés comme sobres, franchir la frontière entre la sensibilisation et l'imposition est non seulement discutable, mais aussi incompatible avec l'éthique et la diversité d'expression.
Il est impératif de mettre fin à ces jugements basés sur l'apparence, surtout dans un environnement académique qui devrait être le bastion de la libre pensée.
Prenons du recul et considérons plus largement la question. Des enseignants de renommée mondiale, arborant des tatouages audacieux et des coupes de cheveux uniques, démontrent que l'intelligence ne se mesure pas à l'apparence.
Garder ses cheveux, loin d'être une transgression, incarne plutôt une affirmation personnelle précieuse qui mérite d'être préservée dans un environnement d'apprentissage aussi enrichissant que le nôtre.
Face à de tels abus de pouvoir au sein de l'administration, je pense que le peuple ivoirien se doit de réagir en cultivant la notion de justice administrative.
Il est crucial de rappeler que l'administration n'est pas tout-puissante, et que ses actes peuvent faire l'objet de procédures judiciaires dans le cadre du contentieux administratif lorsqu'elle transgresse ses limites.
Je crois que le Ministère de la Justice et des Droits de l'Homme et les juridictions ivoiriennes doivent intensifier leurs efforts pour communiquer davantage sur le contentieux administratif, afin d'informer un plus grand nombre de citoyens sur leurs droits et les recours disponibles.
Prochainement, je m'engagerai dans cet exercice afin de partager des informations au mieux de mes capacités avec mon réseau."
Et vous, qu'en dites vous?
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