Salomon Kalou, ancien joueur emblématique des Éléphants et vainqueur de la CAN 2015, offre une perspective éclairante sur la participation de la Côte d'Ivoire à la CAN 2024 lors d'un interview sur RFI . À quelques heures du deuxième match de la sélection, ses réflexions témoignent de son expérience et de son attachement à cette compétition qui suscite tant d'émotions.
Kalou souligne la particularité de chaque match et la nécessité d'attendre que les Éléphants trouvent leur rythme dans la compétition. Le premier match ne doit pas nécessairement définir le parcours de l'équipe, et il encourage les joueurs à aborder les matchs suivants sans pression excessive. Son attention se tourne vers le match crucial contre le Nigeria, soulignant son importance dans le contexte du groupe.
La discussion s'oriente ensuite vers l'impact de jouer à domicile. Kalou exprime son enthousiasme pour la nouvelle génération qui a l'opportunité de vivre une expérience inoubliable en jouant devant leurs familles et amis. Il souligne la pression positive associée à cet événement et partage son propre regret de ne pas avoir eu la chance de disputer une CAN à domicile pendant sa carrière.
Évoquant ses propres souvenirs de la CAN, Kalou partage des moments forts, notamment la victoire en 2015 face au Ghana. Il souligne la différence entre remporter un trophée en club et le faire avec son pays, soulignant l'impact profond sur tout un peuple. Les répercussions de la victoire continuent de marquer la mémoire collective des Ivoiriens, ce qui témoigne de la portée symbolique de la compétition.
Salomon Kalou, en tant que lauréat de la CAN, partage également des conseils précieux pour les Éléphants actuels. Il rappelle que le chemin vers le titre peut être semé d'embûches, mais la clé réside dans la concentration et la cohésion du groupe. C'est le mental qui fait la différence dans ce type de compétition.
Interrogé sur ses favoris pour le titre, Kalou place naturellement la Côte d'Ivoire en tête, en tant que pays hôte. Il évoque ensuite le Sénégal, l'Égypte, le Maroc, et hésite entre le Mali et l'Algérie pour la cinquième place, soulignant l'imprévisibilité caractéristique de la CAN.
La discussion se termine sur une note de fierté nationale, avec Kalou soulignant l'importance de la Côte d'Ivoire en tant que pays accueillant toute l'Afrique du football. Il insiste sur la tradition d'hospitalité de son pays, exprimant le désir de présenter une image positive au monde entier.
Enfin, la question se pose sur les changements observés dans le pays en prévision de la CAN. Kalou répond positivement, notant l'engouement autour de la compétition et les améliorations visibles dans les infrastructures, les routes, les restaurants et les hôtels. Il souligne l'impact positif sur le développement du pays, la création d'emplois et l'inspiration offerte à la jeunesse. Alors que la Côte d'Ivoire accueille toute l'Afrique, la transformation du pays pour ce grand événement reflète l'importance du sport en tant que catalyseur du progrès et de l'espoir. En fin de compte, la question demeure : Comment de tels événements sportifs peuvent-ils continuer à façonner positivement l'image et le développement des pays hôtes, tout en célébrant l'unité et la diversité du continent africain?
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