La Côte d'Ivoire S'Engage Dans La Protection Des Aires Marines Protégées - Société - Ivoireland

La Riviera Attoban a récemment été le théâtre d'un événement marquant pour la Côte d'Ivoire : la célébration de son adhésion au Réseau Régional d'Aires Marines Protégées en Afrique de l'Ouest (RAMPAO). L'événement, une table ronde, s'est déroulé le jeudi 1er février 2024, sous le thème "Adhésion de la Côte d’Ivoire au RAMPAO, un atout pour la préservation des ressources marines et côtières".

Le ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique a été l'acteur principal de cette initiative, soulignant l'engagement ferme du gouvernement ivoirien envers la préservation des écosystèmes marins et côtiers. Le Directeur de cabinet adjoint du ministère, Elisée Napari Yéo, a exprimé sa reconnaissance envers les acteurs du RAMPAO, soulignant l'importance des aires marines protégées en tant que joyaux de biodiversité.

La Voix du Ministère

"Les aires marines protégées sont des joyaux de biodiversité, des refuges naturels où la vie marine peut s'épanouir sans entrave", a déclaré Napari Yéo. Il a assuré que l'adhésion au réseau régional témoigne de l'engagement de la Côte d'Ivoire à contribuer pleinement à la création d'un réseau interconnecté et complémentaire d'aires marines protégées, favorisant le développement durable. L'accent a été mis sur le renforcement de la protection côtière, la régénération des populations de poissons, et la préservation des habitats marins cruciaux.

Il a également invité les participants à collaborer pour développer des stratégies novatrices conciliant la conservation avec les besoins économiques et sociaux du pays.

Synergie d'Actions pour une Efficacité Optimale

Mamadou Ciré, Président du Conseil d’Administration du RAMPAO, a souligné la nécessité d'une synergie d'actions pour une efficacité optimale. "Les ressources que nous conservons n’ont pas besoin de frontières", a-t-il souligné. Cette déclaration met en lumière l'idée que la conservation des ressources marines ne connaît pas de limites nationales, nécessitant une coopération régionale.

La table ronde a rassemblé divers acteurs, dont des experts, des représentants gouvernementaux, des organisations non gouvernementales et d'autres intervenants clés. L'objectif était de discuter des défis et des opportunités liés à la mise en œuvre efficace des engagements envers le réseau régional d'aires marines protégées.

Le Bilan Positif du RAMPAO

Depuis sa création en 2007, le RAMPAO a su relever les défis de la mise en réseau d'un ensemble cohérent d'Aires Marines Protégées (AMP). Ces aires sont interconnectées, complémentaires et représentatives d'écosystèmes et d'habitats critiques. Le réseau régional a également joué un rôle crucial dans la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité, des services écosystémiques, ainsi que des ressources patrimoniales, naturelles et culturelles, contribuant ainsi au bien-être des populations de la région.

Quel Avenir pour la Conservation Marine en Afrique de l'Ouest ?

Alors que la Côte d'Ivoire prend des mesures significatives pour renforcer la protection de ses aires marines, la question cruciale qui se pose est la suivante : quel avenir pour la conservation marine en Afrique de l'Ouest ? Les efforts régionaux tels que l'adhésion au RAMPAO témoignent de la volonté collective de préserver ces écosystèmes cruciaux. Cependant, les défis persistants, tels que la pêche illégale et la pollution, nécessitent une action continue et coordonnée. La table ronde marque un pas important, mais le chemin vers une gestion durable des ressources marines dans la région reste encore à tracer. La question ouverte demeure : comment pouvons-nous garantir un avenir marin prospère pour les générations futures en Afrique de l'Ouest ?