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Boribana: Nouvelle Vague De Déguerpissements En Cours À Abidjan - Société - Ivoireland

Forum Ivoireland / Société / Boribana: Nouvelle Vague De Déguerpissements En Cours À Abidjan (116 Vues)

Le District D'Abidjan Contexte Toute Implication Dans Les Déguerpissements / Port d'Abidjan: Inauguration d'Un Poste De Police Anti-Drogue / Qui Du District D'Abidjan Et De La Mairie Du Plateau A Raison? (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 23 février à 16:44

Les autorités du district autonome d'Abidjan ont déclenché une nouvelle phase de déguerpissements à Boribana, quartier précaire à Attécoubé, suscitant des interrogations après les récentes opérations à Gesco. Alors que les bulldozers gouvernementaux s'activent, les résidents, déjà marqués par des événements tumultueux, se retrouvent de nouveau au cœur de cette tourmente.

Les Signes Précurseurs


Après les remous à Yopougon Gesco, c'est au tour de Boribana d'être dans le collimateur des autorités. La population, déjà informée des opérations imminentes, a été surprise par le début anticipé des déguerpissements, initialement prévus pour le 24 février 2024. Cette précipitation soulève des questions sur la gestion de ces interventions délicates. La note d'information émise par les autorités, et obtenue par Linfodrome, conseille d'éviter la zone pour des raisons de sécurité. Ce conseil met en lumière la nature délicate et potentiellement conflictuelle de ces opérations, nécessitant une préparation minutieuse pour éviter tout dérapage.

Avec environ 28 000 résidents concernés, la décision de déguerpissement frappe durement la population de Boribana. Les habitants, déjà méfiants après la reprise des opérations à Gesco, se demandent pourquoi certains quartiers semblent être traités de manière inégale. Des incertitudes persistent quant à la justification de ces déguerpissements, d'autant plus que des institutions éducatives ont également été touchées à Gesco.

Disparités dans le Traitement des Quartiers


La question épineuse des disparités dans le traitement des quartiers émerge, suscitant des inquiétudes quant à l'équité des décisions prises par les autorités. Les résidents se demandent pourquoi le déguerpissement de Boribana avait été interrompu précédemment, tandis qu'à Gesco, des institutions éducatives ont subi des dommages.

Pour mieux comprendre la situation, revenons sur la chronologie des événements. Initialement prévu le 8 janvier 2024, le déguerpissement de Boribana avait été reporté, provoquant des réactions vives de la part des 28 000 résidents. Ces derniers avaient exprimé leur refus de voir leur quartier, présent depuis plus de 60 ans, détruit sans compensation.

Les réactions passionnées des résidents de Boribana ont mis en lumière la profondeur des enjeux liés à ces déguerpissements. La population, attachée à son quartier historique, exprime des préoccupations quant à la destruction de son patrimoine sans compensation adéquate. Des soupçons ont émergé quant à une possible stratégie de "nettoyage" de la ville avant le lancement de la Coupe d'Afrique des Nations 2023. Cette hypothèse soulève des questions cruciales sur les priorités des autorités et les sacrifices imposés aux communautés vulnérables au nom de la préparation de l'événement sportif majeur.

Extension des Opérations


Outre Boribana, d'autres quartiers d'Attécoubé, tels que Nematoulaye, Gbébouto, Djéné-carré, et BANCO 2, sont également dans le viseur des autorités. Cette extension des opérations de déguerpissement souligne la détermination des autorités du district autonome d'Abidjan à poursuivre leur mission, malgré les préoccupations et les critiques.

En conclusion, Boribana se trouve à un carrefour critique, entre la pression des déguerpissements en cours et les doutes persistants quant à la justification de ces actions. La population se demande quel sera le visage de son quartier après cette intervention gouvernementale. Dans l'ombre de ces événements, une question demeure ouverte : quel avenir attend Boribana et les quartiers précaires d'Attécoubé face à cette vague de déguerpissements ?

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Image de Société. Les autorités du district autonome d'Abidjan ont déclenché une nouvelle phase de déguerpissements à Boribana, quartier précaire à Attécoubé, suscitant des interrogations après les récentes opérations à Gesco. Alors que les bulldozers gouvernementaux s'activent, les résidents, déjà marqués par des événements tumultueux, se retrouvent de nouveau au cœur de cette tourmente. Les Signes Précurseurs Après les remous à Yopougon Gesco, c'est au tour de Boribana d'être dans le collimateur des autorités. La population, déjà informée des opérations imminentes, a été surprise par le début anticipé des déguerpissements, initialement prévus pour le 24 février 2024. Cette précipitation soulève des questions sur la gestion de ces interventions délicates. La note d'information émise par les autorités, et obtenue par Linfodrome, conseille d'éviter la zone pour des raisons de sécurité. Ce conseil met en lumière la nature délicate et potentiellement conflictuelle de ces opérations, nécessitant une préparation minutieuse pour éviter tout dérapage. Avec environ 28 000 résidents concernés, la décision de déguerpissement frappe durement la population de Boribana. Les habitants, déjà méfiants après la reprise des opérations à Gesco, se demandent pourquoi certains quartiers semblent être traités de manière inégale. Des incertitudes persistent quant à la justification de ces déguerpissements, d'autant plus que des institutions éducatives ont également été touchées à Gesco. Disparités dans le Traitement des Quartiers La question épineuse des disparités dans le traitement des quartiers émerge, suscitant des inquiétudes quant à l'équité des décisions prises par les autorités. Les résidents se demandent pourquoi le déguerpissement de Boribana avait été interrompu précédemment, tandis qu'à Gesco, des institutions éducatives ont subi des dommages. Pour mieux comprendre la situation, revenons sur la chronologie des événements. Initialement prévu le 8 janvier 2024, le déguerpissement de Boribana avait été reporté, provoquant des réactions vives de la part des 28 000 résidents. Ces derniers avaient exprimé leur refus de voir leur quartier, présent depuis plus de 60 ans, détruit sans compensation. Les réactions passionnées des résidents de Boribana ont mis en lumière la profondeur des enjeux liés à ces déguerpissements. La population, attachée à son quartier historique, exprime des préoccupations quant à la destruction de son patrimoine sans compensation adéquate. Des soupçons ont émergé quant à une possible stratégie de "nettoyage" de la ville avant le lancement de la Coupe d'Afrique des Nations 2023. Cette hypothèse soulève des questions cruciales sur les priorités des autorités et les sacrifices imposés aux communautés vulnérables au nom de la préparation de l'événement sportif majeur. Extension des Opérations Outre Boribana, d'autres quartiers d'Attécoubé, tels que Nematoulaye, Gbébouto, Djéné-carré, et BANCO 2, sont également dans le viseur des autorités. Cette extension des opérations de déguerpissement souligne la détermination des autorités du district autonome d'Abidjan à poursuivre leur mission, malgré les préoccupations et les critiques. En conclusion, Boribana se trouve à un carrefour critique, entre la pression des déguerpissements en cours et les doutes persistants quant à la justification de ces actions. La population se demande quel sera le visage de son quartier après cette intervention gouvernementale. Dans l'ombre de ces événements, une question demeure ouverte : quel avenir attend Boribana et les quartiers précaires d'Attécoubé face à cette vague de déguerpissements ?

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Boribana Échappe Aux Pelles Des Bulldozers Destructeurs Temporairement / Le Fameux Quartier "Boribana" D'Attecoubé Sommé De Déguerpir D'Ici Demain / Le Zoo D'Abidjan Ouvre Officiellement Ses Portes Au Public

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