Des Femmes Chrétiennes Et Musulmanes Jeûnent Ensemble En Symbiose Parfaite - Religion - Ivoireland

Le mercredi 27 mars 2024, la Caistab au Plateau s'illumine de rires, de danses, et de fraternité, non pas pour une fête foraine, mais pour une célébration d'un genre particulier : la rupture œcuménique de jeûne. Organisée par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant pour la troisième année consécutive, cette rencontre témoigne de l'unité et de la solidarité entre les femmes chrétiennes et musulmanes, dans un esprit de communion religieuse.

Favoriser la Solidarité au-delà des Frontières Religieuses

Sous le thème de la solidarité, cette troisième édition de la rupture œcuménique de jeûne aspire à renforcer les liens de fraternité et de confiance entre les femmes de différentes confessions religieuses. Les guides religieux présents, qu'ils soient prêtres, pasteurs ou imams, ont exalté le rôle crucial des femmes dans le tissu social, soulignant leur force, leur sagesse et leur compassion. Dans leurs discours, ils ont encouragé les femmes à transcender les barrières de méfiance et à reconnaître le potentiel de chacune dans la collaboration. Comme l'a souligné l'un des intervenants : "Il est impératif de favoriser la compétence avant la religion dans nos interactions quotidiennes."

Nassénéba Touré, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a également pris la parole pour appeler à une plus grande unité parmi les femmes, en particulier dans la construction de la nation ivoirienne. "Consolider la cohésion entre les fidèles des différentes confessions religieuses de notre pays est crucial. Nous devons garantir que chaque voix soit entendue, et chaque cœur respecté", a-t-elle déclaré. Cette vision englobe également la participation des femmes de divers horizons, y compris celles des forces de défense et de sécurité, démontrant ainsi un engagement collectif envers la paix et l'harmonie nationales.

Poursuivre le Dialogue Interreligieux pour une Coexistence Pacifique

Cette célébration, au-delà d'être une simple réunion entre femmes de différentes confessions, s'inscrit dans une démarche plus large de dialogue interreligieux en Côte d'Ivoire. En effet, elle contribue à renforcer les fondements d'une cohabitation pacifique et harmonieuse, faisant de la diversité religieuse une richesse plutôt qu'une source de division.

Comment pouvons-nous étendre cette initiative de solidarité au-delà des frontières religieuses et en faire un moteur de cohésion sociale à l'échelle nationale et internationale ?