La Diffamation Déguisée: Ketella Soroko Soulève Une Problématique Majeure - Célébrités - Ivoireland

La question de la diffamation déguisée ou dubitative fait surface, suscitant des réflexions sur la responsabilité dans la diffusion d'informations potentiellement dommageables à l'égard d'autrui.

La subtilité de la diffamation déguisée

Dans une récente publication, Ketella Soroko a mis en lumière un aspect souvent sous-estimé de la diffamation : celle qui opère dans la subtilité, sans nommer explicitement les personnes concernées. Ce phénomène, connu sous le nom de diffamation déguisée ou dubitative, se manifeste lorsque des informations ou des rumeurs sont propagées, même sans mention directe des individus visés, mais qui permettent de les identifier clairement.

Un exemple concret illustre cette notion : imaginons un individu surnommé “Rougeman” dans son quartier en raison de sa voiture rouge. Si des ragots circulent sur lui, même sans évoquer son nom, il est facilement reconnaissable et sa réputation peut en pâtir.

Dans ses propos, Ketella Soroko souligne : « On est fatiguée de vous dire que la diffamation peut être justifiée même lorsque vous ne dites pas le nom. Lorsque vous évoquez des faits qui peuvent renvoyer, implicitement ou explicitement, à une personne, que ce soit vrai ou faux. On regarde le contexte d’une rumeur pour interpréter la diffamation. Par exemple, si dans le quartier vous avez un monsieur qui a une voiture rouge que les jeunes du quartier ont l’habitude d’appeler "rouge man", si un jour une rumeur sort sur rougeman, même si vous n'avez pas explicitement dit le nom du monsieur, ça reste de la diffamation vu que tout le monde le connaît pour ça. Ça s’appelle : La diffamation déguisée ou dubitative ! Continuez à vous jouer les fous seulement ».

L'impact et les enjeux

La problématique de la diffamation déguisée soulève des interrogations cruciales sur la responsabilité éthique et morale des individus dans la diffusion d'informations susceptibles de nuire à autrui. En effet, même sans mention directe, de telles insinuations peuvent porter atteinte à l'honneur, à la considération et à la vie privée des personnes visées.

À l'heure où les médias sociaux amplifient la propagation de rumeurs et d'informations non vérifiées, la question de la diffamation déguisée revêt une importance particulière. Elle appelle à une prise de conscience collective sur le pouvoir des mots et la nécessité d'une communication responsable. Car, même sous une apparence anodine, les insinuations peuvent avoir des conséquences graves sur la vie des individus. Comment pouvons-nous promouvoir une culture de communication plus responsable et éthique dans un monde dominé par les médias sociaux ?