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Établissements Privés Laïcs: Les Fondateurs Menacent De Fermer Pour Dette - Études/Devoirs - Ivoireland

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 29 juin à 21:32

La crise financière qui frappe les établissements privés laïcs de Côte d'Ivoire atteint un point critique. Lors d'une conférence de presse organisée le vendredi 28 juin 2024, la Fédération des établissements privés laïcs de Côte d'Ivoire (FENEPLACI) a exprimé son inquiétude face à une dette colossale de 72 milliards FCFA due par l'État pour l'année scolaire 2022-2023. Cette situation pourrait mener à la fermeture de nombreuses écoles à la rentrée prochaine, affectant des milliers d'élèves et d'enseignants.

Une Dette Colossale


Ibrahim Karamoko, président de la FENEPLACI, a lancé un appel pressant à l'État pour le versement immédiat des 72 milliards FCFA dus. "65% des apprenants et 75% des infrastructures sont en souffrance," a-t-il déclaré. "La rentrée scolaire est dans deux mois et si ce problème n'est pas résolu, les écoles risquent de fermer car les professeurs ne viendront pas." Cette dette met en péril non seulement la continuité pédagogique mais aussi la stabilité de tout le système éducatif privé laïc en Côte d'Ivoire.

Les conséquences de cette dette se font déjà sentir durement. Les établissements peinent à payer leurs enseignants et à entretenir leurs infrastructures. Le risque de fermeture à la prochaine rentrée scolaire pourrait laisser des milliers d’élèves sans école et aggraver les conditions de travail des enseignants.

Karamoko a également souligné que malgré les notifications à la Primature et aux ministères concernés, aucune action concrète n'a été prise pour remédier à la situation. "Dans notre convention, nous devrions être aux deux tiers du paiement, mais jusqu'à présent, nous n'avons reçu aucun document financier de l'État. Les établissements privés sont à l'agonie et exigent gain de cause," a-t-il affirmé.

Oumar Diallo, porte-parole des associations de fondateurs d'écoles privées, a rappelé que l'État doit non seulement 72 milliards pour l'année 2022-2023, mais aussi une somme estimée à 140 milliards FCFA pour l'année scolaire 2023-2024. "Le montant global des passifs s'élève à 25 617 0000 FCFA," a-t-il révélé, soulignant l'impact négatif de ces dettes sur le développement des établissements privés. Si cette situation perdure, la fermeture d'écoles à la rentrée 2024-2025 est inévitable. Cela entraînerait non seulement une rupture dans l'éducation des élèves mais aussi une perte d'emplois pour de nombreux enseignants et personnels administratifs.

Les élèves, principaux concernés, risquent de voir leur éducation interrompue, ce qui pourrait avoir des conséquences à long terme sur leur développement académique et professionnel. Les familles, déjà éprouvées par les défis économiques, seraient contraintes de trouver des solutions alternatives souvent plus coûteuses et moins accessibles. La fermeture massive des écoles privées aurait également des répercussions économiques significatives. Les établissements privés jouent un rôle crucial dans l'économie locale, en fournissant des emplois et en stimulant l'activité économique dans leurs communautés respectives.

Appel à la Responsabilité du Gouvernement


Les responsables de la FENEPLACI appellent le gouvernement à honorer ses engagements financiers pour éviter une catastrophe éducative. Un plan de remboursement clair et rapide est essentiel pour restaurer la confiance et assurer la continuité de l'éducation dans le secteur privé laïc.

Le développement de partenariats public-privé pourrait être une solution viable pour renforcer le secteur éducatif. Ces partenariats pourraient inclure des investissements dans les infrastructures scolaires, des programmes de formation pour les enseignants, et des initiatives visant à améliorer la qualité de l'éducation.

L'appel à l'aide internationale pourrait également être envisagé. Des organisations mondiales et des agences de développement peuvent apporter un soutien financier et technique pour aider à stabiliser et à revitaliser le secteur de l'éducation privée en Côte d'Ivoire.

La situation des établissements privés laïcs en Côte d'Ivoire est critique et nécessite une intervention urgente de la part de l'État et des parties prenantes. La continuité de l'éducation pour des milliers d'élèves dépend de la capacité du gouvernement à répondre rapidement et efficacement à cette crise financière.

Comment le gouvernement ivoirien et les parties prenantes internationales peuvent-ils collaborer pour assurer une éducation de qualité et durable pour tous les élèves en Côte d'Ivoire ?

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Image de Études/Devoirs. La crise financière qui frappe les établissements privés laïcs de Côte d'Ivoire atteint un point critique. Lors d'une conférence de presse organisée le vendredi 28 juin 2024, la Fédération des établissements privés laïcs de Côte d'Ivoire (FENEPLACI) a exprimé son inquiétude face à une dette colossale de 72 milliards FCFA due par l'État pour l'année scolaire 2022-2023. Cette situation pourrait mener à la fermeture de nombreuses écoles à la rentrée prochaine, affectant des milliers d'élèves et d'enseignants. Une Dette Colossale Ibrahim Karamoko, président de la FENEPLACI, a lancé un appel pressant à l'État pour le versement immédiat des 72 milliards FCFA dus. "65% des apprenants et 75% des infrastructures sont en souffrance," a-t-il déclaré. "La rentrée scolaire est dans deux mois et si ce problème n'est pas résolu, les écoles risquent de fermer car les professeurs ne viendront pas." Cette dette met en péril non seulement la continuité pédagogique mais aussi la stabilité de tout le système éducatif privé laïc en Côte d'Ivoire. Les conséquences de cette dette se font déjà sentir durement. Les établissements peinent à payer leurs enseignants et à entretenir leurs infrastructures. Le risque de fermeture à la prochaine rentrée scolaire pourrait laisser des milliers d’élèves sans école et aggraver les conditions de travail des enseignants. Karamoko a également souligné que malgré les notifications à la Primature et aux ministères concernés, aucune action concrète n'a été prise pour remédier à la situation. "Dans notre convention, nous devrions être aux deux tiers du paiement, mais jusqu'à présent, nous n'avons reçu aucun document financier de l'État. Les établissements privés sont à l'agonie et exigent gain de cause," a-t-il affirmé. Oumar Diallo, porte-parole des associations de fondateurs d'écoles privées, a rappelé que l'État doit non seulement 72 milliards pour l'année 2022-2023, mais aussi une somme estimée à 140 milliards FCFA pour l'année scolaire 2023-2024. "Le montant global des passifs s'élève à 25 617 0000 FCFA," a-t-il révélé, soulignant l'impact négatif de ces dettes sur le développement des établissements privés. Si cette situation perdure, la fermeture d'écoles à la rentrée 2024-2025 est inévitable. Cela entraînerait non seulement une rupture dans l'éducation des élèves mais aussi une perte d'emplois pour de nombreux enseignants et personnels administratifs. Les élèves, principaux concernés, risquent de voir leur éducation interrompue, ce qui pourrait avoir des conséquences à long terme sur leur développement académique et professionnel. Les familles, déjà éprouvées par les défis économiques, seraient contraintes de trouver des solutions alternatives souvent plus coûteuses et moins accessibles. La fermeture massive des écoles privées aurait également des répercussions économiques significatives. Les établissements privés jouent un rôle crucial dans l'économie locale, en fournissant des emplois et en stimulant l'activité économique dans leurs communautés respectives. Appel à la Responsabilité du Gouvernement Les responsables de la FENEPLACI appellent le gouvernement à honorer ses engagements financiers pour éviter une catastrophe éducative. Un plan de remboursement clair et rapide est essentiel pour restaurer la confiance et assurer la continuité de l'éducation dans le secteur privé laïc. Le développement de partenariats public-privé pourrait être une solution viable pour renforcer le secteur éducatif. Ces partenariats pourraient inclure des investissements dans les infrastructures scolaires, des programmes de formation pour les enseignants, et des initiatives visant à améliorer la qualité de l'éducation. L'appel à l'aide internationale pourrait également être envisagé. Des organisations mondiales et des agences de développement peuvent apporter un soutien financier et technique pour aider à stabiliser et à revitaliser le secteur de l'éducation privée en Côte d'Ivoire. La situation des établissements privés laïcs en Côte d'Ivoire est critique et nécessite une intervention urgente de la part de l'État et des parties prenantes. La continuité de l'éducation pour des milliers d'élèves dépend de la capacité du gouvernement à répondre rapidement et efficacement à cette crise financière. Comment le gouvernement ivoirien et les parties prenantes internationales peuvent-ils collaborer pour assurer une éducation de qualité et durable pour tous les élèves en Côte d'Ivoire ?

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