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Vendredi, 18 Octobre 2024 à 8:10

Crise Des Primes Au Ministère De La Justice: Appel À l'Équité Et À La Réforme - Société - Ivoireland

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 1 juillet à 11:46

Le samedi 29 juin 2024, dans un espace événementiel de la commune de Yopougon, sept syndicats d'agents du ministère de la Justice et des Droits de l'homme se sont unis pour revendiquer une répartition plus équitable des primes. Cette alliance a été scellée sous la houlette de Houallo Stanislas, nouveau secrétaire général de l'Union syndicale nationale pour la défense des intérêts du personnel du ministère de la Justice, et conseiller d'éducation surveillée au service de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse au tribunal de Yopougon.

L'Injustice des Primes : Un Déséquilibre de Longue Date


Depuis près de six ans, une inégalité flagrante persiste dans la répartition des primes trimestrielles au ministère, surnommées "émoluments". "Il y a des agents de grade inférieur comme le B3 qui perçoivent entre 300 000 et 400 000 FCFA, tandis que ceux de grades supérieurs, A4 et A5, ne reçoivent que 60 000 à 80 000 FCFA. Cela est injuste et anormal", dénonce Houallo Stanislas. Cette disparité, non seulement crée un climat de mécontentement, mais soulève aussi des questions profondes sur les critères de répartition utilisés par le ministère.

Face à cette situation, l'Union syndicale a pris des mesures concrètes en sollicitant une révision de l'arrêté régissant ces primes. "Nous avons fait des démarches auprès de la hiérarchie, auprès de la chancellerie pour qu'elle puisse réviser cet arrêté, car il ne peut plus continuer d’être opérationnel", affirme Stanislas. Cette initiative vise à restaurer un sentiment de justice et d'équité au sein du ministère.

Dans un appel vibrant adressé au Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Stanislas exige une action décisive : "Nous demandons seulement que le Garde des Sceaux prenne une décision courageuse pour mettre fin à l'injustice actuelle afin que tout le personnel soit traité de manière égale". Cette requête souligne la nécessité d'une approche plus transparente et juste dans la gestion des ressources humaines au ministère.

Problématiques Connexes : La Gestion des Postes de Direction


Au-delà des primes, Stanislas critique la gestion des postes de sous-direction au sein des différentes corporations de la justice, tous occupés par des magistrats. Cette pratique, perçue comme une monopolisation des postes stratégiques, diminue les chances de promotion pour d'autres compétences au sein du ministère. "Nous allons demander au Garde des Sceaux de faire la promotion des compétences au sein des différentes corporations", insiste Stanislas, ajoutant que l'intention n'est pas de perturber le fonctionnement du ministère, mais de favoriser une meilleure représentation des diverses professions judiciaires.

La mobilisation des sept syndicats sous l'égide de l'Union syndicale nationale pour la défense des intérêts du personnel du ministère de la Justice marque un tournant potentiel dans la gestion des ressources humaines au sein du ministère. En cherchant à corriger les inégalités dans la distribution des primes et à promouvoir une gestion plus inclusive des postes de direction, ces syndicats posent les bases d'une réforme nécessaire et longtemps attendue.

Comment les efforts de ces syndicats influenceront-ils les politiques internes du ministère de la Justice et pourront-ils instaurer un climat de confiance et d'équité durable parmi le personnel?

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Image de Société. Le samedi 29 juin 2024, dans un espace événementiel de la commune de Yopougon, sept syndicats d'agents du ministère de la Justice et des Droits de l'homme se sont unis pour revendiquer une répartition plus équitable des primes. Cette alliance a été scellée sous la houlette de Houallo Stanislas, nouveau secrétaire général de l'Union syndicale nationale pour la défense des intérêts du personnel du ministère de la Justice, et conseiller d'éducation surveillée au service de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse au tribunal de Yopougon. L'Injustice des Primes : Un Déséquilibre de Longue Date Depuis près de six ans, une inégalité flagrante persiste dans la répartition des primes trimestrielles au ministère, surnommées "émoluments". "Il y a des agents de grade inférieur comme le B3 qui perçoivent entre 300 000 et 400 000 FCFA, tandis que ceux de grades supérieurs, A4 et A5, ne reçoivent que 60 000 à 80 000 FCFA. Cela est injuste et anormal", dénonce Houallo Stanislas. Cette disparité, non seulement crée un climat de mécontentement, mais soulève aussi des questions profondes sur les critères de répartition utilisés par le ministère. Face à cette situation, l'Union syndicale a pris des mesures concrètes en sollicitant une révision de l'arrêté régissant ces primes. "Nous avons fait des démarches auprès de la hiérarchie, auprès de la chancellerie pour qu'elle puisse réviser cet arrêté, car il ne peut plus continuer d’être opérationnel", affirme Stanislas. Cette initiative vise à restaurer un sentiment de justice et d'équité au sein du ministère. Dans un appel vibrant adressé au Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Stanislas exige une action décisive : "Nous demandons seulement que le Garde des Sceaux prenne une décision courageuse pour mettre fin à l'injustice actuelle afin que tout le personnel soit traité de manière égale". Cette requête souligne la nécessité d'une approche plus transparente et juste dans la gestion des ressources humaines au ministère. Problématiques Connexes : La Gestion des Postes de Direction Au-delà des primes, Stanislas critique la gestion des postes de sous-direction au sein des différentes corporations de la justice, tous occupés par des magistrats. Cette pratique, perçue comme une monopolisation des postes stratégiques, diminue les chances de promotion pour d'autres compétences au sein du ministère. "Nous allons demander au Garde des Sceaux de faire la promotion des compétences au sein des différentes corporations", insiste Stanislas, ajoutant que l'intention n'est pas de perturber le fonctionnement du ministère, mais de favoriser une meilleure représentation des diverses professions judiciaires. La mobilisation des sept syndicats sous l'égide de l'Union syndicale nationale pour la défense des intérêts du personnel du ministère de la Justice marque un tournant potentiel dans la gestion des ressources humaines au sein du ministère. En cherchant à corriger les inégalités dans la distribution des primes et à promouvoir une gestion plus inclusive des postes de direction, ces syndicats posent les bases d'une réforme nécessaire et longtemps attendue. Comment les efforts de ces syndicats influenceront-ils les politiques internes du ministère de la Justice et pourront-ils instaurer un climat de confiance et d'équité durable parmi le personnel?

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