Bienvenue, Visiteur: Créer un compte / SE CONNECTER! / Tendance / Récent / Nouveau
Date: Lundi, 16 Septembre 2024 à 19:30 / Besoin d'aide

Appel De Gbagbo: ‘’Nous Ne Sommes Pas Concernés’’, Avertit Le Sursaut National - Politique - Ivoireland

Forum Ivoireland / Politique / Appel De Gbagbo: ‘’Nous Ne Sommes Pas Concernés’’, Avertit Le Sursaut National (28 Vues)

Appel De Gbagbo À l'Opposition: "Le FPI n'Est Pas Concerné", Affirme I. Sangaré / Voici Les Détails Sur l'Appel De Bonoua Par Gbagbo Après Un Suicide Étudiant / Présidentielle: Bacongo Cissé Déclare Que Laurent Gbagbo n'Est Pas Admissible (2) (3) (4)

(1) Répondre (Descendre)

RomeoIvoire RomeoIvoire le 5 août à 6:57

Dans le paysage politique ivoirien en pleine mutation, l’appel à l’union de l’opposition lancé par Laurent Gbagbo a suscité des réactions variées. Le président du Sursaut National, Marcellin Kouamé, a récemment pris position face à cette initiative, soulignant les divergences fondamentales entre son parti et les propositions de Gbagbo. Ce faisant, il met en lumière les dynamiques complexes qui façonnent le climat politique actuel en Côte d'Ivoire et trace une ligne de démarcation claire entre son parti et les autres forces politiques en présence.

L’appel de Gbagbo : Une vision orientée vers la gauche


Le président Laurent Gbagbo a récemment appelé à une unification de l’opposition ivoirienne, en vue des prochaines échéances électorales. Cette démarche visait à regrouper les partis politiques de gauche pour former un front commun contre le pouvoir en place. L’objectif affiché de Gbagbo est de créer une coalition solide capable de rivaliser avec les forces politiques dominantes et d’offrir une alternative crédible aux électeurs ivoiriens.

Cependant, l’appel du leader du PPA-CI (Parti des Peuples Africains - Côte d'Ivoire) a été accueilli avec réserve par certaines formations politiques, notamment le Sursaut National. Cette réserve souligne une fracture importante au sein de l’opposition ivoirienne, où les lignes de démarcation idéologique et stratégique sont de plus en plus marquées.

Marcellin Kouamé, président du Sursaut National, a clairement exprimé le désintérêt de son parti pour cette initiative, en raison de sa position politique centriste. Selon lui, l’appel de Gbagbo ne concerne que les partis de gauche et ne prend pas en compte les formations politiques qui se situent au centre de l’échiquier politique.

Le Sursaut National : Une orientation centriste
Le Sursaut National, sous la direction de Marcellin Kouamé, se positionne comme une formation politique centriste, à l’écart des clivages traditionnels gauche-droite. Cette orientation a conduit le parti à décliner l’invitation de Gbagbo, considérant que ses objectifs et ses méthodes ne sont pas alignés avec ceux de l’ancien président.

Kouamé a précisé : « Je crois que la sagesse a su habiter M. Laurent Gbagbo afin de faire des démarches vers les partis politiques qu'il souhaite avoir dans sa coalition. Parce qu'en réalité, il faut noter que la gauche n'a pas pu se maintenir après l'emprisonnement de M. Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Alors s'il aspire avoir les partis politiques de la gauche, qu'il démarche vers ceux-ci. Cet appel ne vise que les partis politiques de la gauche. Or nous sommes une formation politique centriste donc nous ne sommes pas concernés. »

Cette déclaration souligne une volonté de préserver l’identité politique du Sursaut National, qui cherche à se distinguer des blocs politiques traditionnels tout en affirmant son propre agenda et ses ambitions pour l’avenir.

Le PDCI-RDA et la relance de la coalition
En contraste avec l’approche de Gbagbo, Marcellin Kouamé a exprimé un soutien indirect à la relance de l’alliance politique initiée par le PDCI-RDA (Parti Démocratique de Côte d'Ivoire) sous la présidence de Henri Konan Bédié. Kouamé a suggéré que le PDCI-RDA, dirigé actuellement par Tidjane Thiam, devrait envisager de renouer avec les alliances antérieures pour renforcer sa position sur la scène politique.

Il a déclaré : « Le PDCI-RDA est un parti de droite qui cherche à faire une coalition avec d'autres partis politiques comme il y en avait avant 2020. Cela avait été initié par le président Henri Konan Bédié. Je crois que le PDCI-RDA va essayer de faire le rappel de ces partis politiques. »

Cette perspective met en lumière une dynamique politique en évolution, où les alliances et les coalitions sont constamment réévaluées en fonction des objectifs stratégiques et des changements dans le paysage politique.

Les ambitions du Sursaut National pour 2025


Marcellin Kouamé a également évoqué les ambitions futures de son parti en vue des élections présidentielles de 2025. Le Sursaut National se positionne comme un acteur clé dans la course présidentielle, avec l’objectif de rivaliser avec les grandes formations politiques et de présenter une alternative significative aux électeurs.

Kouamé a affirmé : « Le Sursaut National se porte bien puisque nous avons une représentativité de 149 délégations régionales. Nous sommes en train de travailler sur l'extérieur. Nous sommes en mesure de rivaliser avec les partis politiques qui se disent grands. En effet, le Sursaut National est en lice pour la course au fauteuil présidentiel. Oui, je serai candidat à la présidentielle de 2025. »

Pour atteindre ces objectifs, le Sursaut National prévoit une grande tournée nationale afin de renforcer sa présence sur le terrain et de dialoguer directement avec les citoyens ivoiriens. Cette tournée est destinée à sensibiliser les électeurs aux propositions du parti et à démontrer sa capacité à répondre aux défis sociaux et économiques du pays.

Kouamé a ajouté : « Nous avons une grande tournée nationale prévue pour ce mois d'août. Au cours de cette tournée, nous allons sillonner toute la Côte d'Ivoire, nous allons parler aux Ivoiriens parce que les gens ont besoin d'une option concernant leur bien-être social et économique. Toutes choses que nous comptons leur apporter. Je crois que nous avons notre place dans la bataille dont nous avons les moyens de l'emporter. »

Le contexte politique actuel : Une opportunité pour l’opposition ?
Le contexte socio-économique et politique en Côte d'Ivoire a évolué de manière significative ces dernières années, créant un environnement complexe pour les acteurs politiques. L’arrivée de Laurent Gbagbo et de Tidjane Thiam a modifié les dynamiques du nord du pays, une région qui était traditionnellement dominée par un seul parti politique.

Kouamé a observé : « Avec l'arrivée de Laurent Gbagbo et de Tidjane Thiam, la donne politique a complètement changé. Aujourd'hui, ces partis politiques ont investi le nord de la Côte d'Ivoire où chacun a tissé sa toile. Vous comprenez que cette partie de notre pays n'est plus la chasse gardée d'un parti politique, comme l'on veut faire croire. »

Cette observation souligne la complexité croissante du paysage politique ivoirien, où les anciennes certitudes sont remises en question et où de nouvelles alliances et stratégies deviennent cruciales pour le succès des partis politiques.

Le bilan du président Ouattara : Une critique acerbe
Marcellin Kouamé n’a pas manqué de critiquer le bilan du président Alassane Ouattara, soulignant les défis socio-économiques auxquels est confrontée la Côte d'Ivoire. Selon lui, la gestion actuelle du pays est marquée par des échecs significatifs, notamment en ce qui concerne le coût de la vie et les services publics.

Kouamé a déclaré : « C'est un véritable échec avec la cherté de la vie en Côte d'Ivoire. Chaque jour, les populations assistent impuissantes à la flambée des denrées alimentaires de première nécessité. L'augmentation de l'électricité que nous au Sursaut National déplorons. Car on ne peut produire de l'électricité et la vendre chère aux Ivoiriens. Comprenez aujourd'hui que les Ivoiriens ont gagné en maturité. »

Cette critique met en évidence les frustrations croissantes des électeurs face aux défis économiques actuels et souligne la nécessité pour les partis politiques de proposer des solutions crédibles et efficaces pour remédier aux problèmes rencontrés par les citoyens.

La réponse des partis politiques ivoiriens à l’appel de Laurent Gbagbo et à la critique du président Ouattara soulève une question fondamentale : Comment ces partis peuvent-ils s’adapter aux nouvelles réalités du paysage politique pour proposer des solutions efficaces aux défis socio-économiques actuels ?

(Commenter) (Signaler)

Image de Politique. Dans le paysage politique ivoirien en pleine mutation, l’appel à l’union de l’opposition lancé par Laurent Gbagbo a suscité des réactions variées. Le président du Sursaut National, Marcellin Kouamé, a récemment pris position face à cette initiative, soulignant les divergences fondamentales entre son parti et les propositions de Gbagbo. Ce faisant, il met en lumière les dynamiques complexes qui façonnent le climat politique actuel en Côte d'Ivoire et trace une ligne de démarcation claire entre son parti et les autres forces politiques en présence. L’appel de Gbagbo : Une vision orientée vers la gauche Le président Laurent Gbagbo a récemment appelé à une unification de l’opposition ivoirienne, en vue des prochaines échéances électorales. Cette démarche visait à regrouper les partis politiques de gauche pour former un front commun contre le pouvoir en place. L’objectif affiché de Gbagbo est de créer une coalition solide capable de rivaliser avec les forces politiques dominantes et d’offrir une alternative crédible aux électeurs ivoiriens. Cependant, l’appel du leader du PPA-CI (Parti des Peuples Africains - Côte d'Ivoire) a été accueilli avec réserve par certaines formations politiques, notamment le Sursaut National. Cette réserve souligne une fracture importante au sein de l’opposition ivoirienne, où les lignes de démarcation idéologique et stratégique sont de plus en plus marquées. Marcellin Kouamé, président du Sursaut National, a clairement exprimé le désintérêt de son parti pour cette initiative, en raison de sa position politique centriste. Selon lui, l’appel de Gbagbo ne concerne que les partis de gauche et ne prend pas en compte les formations politiques qui se situent au centre de l’échiquier politique. Le Sursaut National : Une orientation centriste Le Sursaut National, sous la direction de Marcellin Kouamé, se positionne comme une formation politique centriste, à l’écart des clivages traditionnels gauche-droite. Cette orientation a conduit le parti à décliner l’invitation de Gbagbo, considérant que ses objectifs et ses méthodes ne sont pas alignés avec ceux de l’ancien président. Kouamé a précisé : « Je crois que la sagesse a su habiter M. Laurent Gbagbo afin de faire des démarches vers les partis politiques qu'il souhaite avoir dans sa coalition. Parce qu'en réalité, il faut noter que la gauche n'a pas pu se maintenir après l'emprisonnement de M. Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Alors s'il aspire avoir les partis politiques de la gauche, qu'il démarche vers ceux-ci. Cet appel ne vise que les partis politiques de la gauche. Or nous sommes une formation politique centriste donc nous ne sommes pas concernés. » Cette déclaration souligne une volonté de préserver l’identité politique du Sursaut National, qui cherche à se distinguer des blocs politiques traditionnels tout en affirmant son propre agenda et ses ambitions pour l’avenir. Le PDCI-RDA et la relance de la coalition En contraste avec l’approche de Gbagbo, Marcellin Kouamé a exprimé un soutien indirect à la relance de l’alliance politique initiée par le PDCI-RDA (Parti Démocratique de Côte d'Ivoire) sous la présidence de Henri Konan Bédié. Kouamé a suggéré que le PDCI-RDA, dirigé actuellement par Tidjane Thiam, devrait envisager de renouer avec les alliances antérieures pour renforcer sa position sur la scène politique. Il a déclaré : « Le PDCI-RDA est un parti de droite qui cherche à faire une coalition avec d'autres partis politiques comme il y en avait avant 2020. Cela avait été initié par le président Henri Konan Bédié. Je crois que le PDCI-RDA va essayer de faire le rappel de ces partis politiques. » Cette perspective met en lumière une dynamique politique en évolution, où les alliances et les coalitions sont constamment réévaluées en fonction des objectifs stratégiques et des changements dans le paysage politique. Les ambitions du Sursaut National pour 2025 Marcellin Kouamé a également évoqué les ambitions futures de son parti en vue des élections présidentielles de 2025. Le Sursaut National se positionne comme un acteur clé dans la course présidentielle, avec l’objectif de rivaliser avec les grandes formations politiques et de présenter une alternative significative aux électeurs. Kouamé a affirmé : « Le Sursaut National se porte bien puisque nous avons une représentativité de 149 délégations régionales. Nous sommes en train de travailler sur l'extérieur. Nous sommes en mesure de rivaliser avec les partis politiques qui se disent grands. En effet, le Sursaut National est en lice pour la course au fauteuil présidentiel. Oui, je serai candidat à la présidentielle de 2025. » Pour atteindre ces objectifs, le Sursaut National prévoit une grande tournée nationale afin de renforcer sa présence sur le terrain et de dialoguer directement avec les citoyens ivoiriens. Cette tournée est destinée à sensibiliser les électeurs aux propositions du parti et à démontrer sa capacité à répondre aux défis sociaux et économiques du pays. Kouamé a ajouté : « Nous avons une grande tournée nationale prévue pour ce mois d'août. Au cours de cette tournée, nous allons sillonner toute la Côte d'Ivoire, nous allons parler aux Ivoiriens parce que les gens ont besoin d'une option concernant leur bien-être social et économique. Toutes choses que nous comptons leur apporter. Je crois que nous avons notre place dans la bataille dont nous avons les moyens de l'emporter. » Le contexte politique actuel : Une opportunité pour l’opposition ? Le contexte socio-économique et politique en Côte d'Ivoire a évolué de manière significative ces dernières années, créant un environnement complexe pour les acteurs politiques. L’arrivée de Laurent Gbagbo et de Tidjane Thiam a modifié les dynamiques du nord du pays, une région qui était traditionnellement dominée par un seul parti politique. Kouamé a observé : « Avec l'arrivée de Laurent Gbagbo et de Tidjane Thiam, la donne politique a complètement changé. Aujourd'hui, ces partis politiques ont investi le nord de la Côte d'Ivoire où chacun a tissé sa toile. Vous comprenez que cette partie de notre pays n'est plus la chasse gardée d'un parti politique, comme l'on veut faire croire. » Cette observation souligne la complexité croissante du paysage politique ivoirien, où les anciennes certitudes sont remises en question et où de nouvelles alliances et stratégies deviennent cruciales pour le succès des partis politiques. Le bilan du président Ouattara : Une critique acerbe Marcellin Kouamé n’a pas manqué de critiquer le bilan du président Alassane Ouattara, soulignant les défis socio-économiques auxquels est confrontée la Côte d'Ivoire. Selon lui, la gestion actuelle du pays est marquée par des échecs significatifs, notamment en ce qui concerne le coût de la vie et les services publics. Kouamé a déclaré : « C'est un véritable échec avec la cherté de la vie en Côte d'Ivoire. Chaque jour, les populations assistent impuissantes à la flambée des denrées alimentaires de première nécessité. L'augmentation de l'électricité que nous au Sursaut National déplorons. Car on ne peut produire de l'électricité et la vendre chère aux Ivoiriens. Comprenez aujourd'hui que les Ivoiriens ont gagné en maturité. » Cette critique met en évidence les frustrations croissantes des électeurs face aux défis économiques actuels et souligne la nécessité pour les partis politiques de proposer des solutions crédibles et efficaces pour remédier aux problèmes rencontrés par les citoyens. La réponse des partis politiques ivoiriens à l’appel de Laurent Gbagbo et à la critique du président Ouattara soulève une question fondamentale : Comment ces partis peuvent-ils s’adapter aux nouvelles réalités du paysage politique pour proposer des solutions efficaces aux défis socio-économiques actuels ?

(1) Répondre

Un Cadre Du PPA-CI Parle Des Alternatives Si Laurent Gbagbo n'Est Pas Candidat / Simone Gbagbo N'Oublie Pas Les Prisonniers Politiques Et Souhaite Leur Amnistie / Amadou Coulibaly Accuse Le PPA-CI De Gbagbo De Soutenir Des Putschistes

(Remonter)

Ivoireland - Copyright © 2012 - 2024 Tous droits réservés.
Avertissement: Chaque membre est responsable de tout ce qu'il/elle poste ou télécharge sur Ivoireland.