Présidentielle: Bacongo Cissé Déclare Que Laurent Gbagbo n'Est Pas Admissible - Politique - Ivoireland

Alors que la Côte d'Ivoire se prépare pour les élections présidentielles de 2025, une question brûlante anime les discussions politiques : l'éligibilité de Laurent Gbagbo, leader emblématique du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI). Cette controverse a pris une nouvelle ampleur suite aux déclarations d'Ibrahim Bacongo Cissé, secrétaire exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), remettant en question la possibilité pour Gbagbo de se présenter.

Le PPA-CI et l'ambition présidentielle de Gbagbo

Le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) a jeté son dévolu sur Laurent Gbagbo pour les élections présidentielles à venir. Bien que son investiture officielle n'ait pas encore eu lieu, l'attention se focalise déjà sur la viabilité de sa candidature, en particulier au regard des obstacles juridiques et politiques qui se dressent sur son chemin.

Lors d'une conférence de presse à Abidjan, Ibrahim Bacongo Cissé a affirmé que, dans l'état actuel des choses, Laurent Gbagbo n'est pas éligible à la présidentielle de 2025. Il a souligné que cette opinion émane du RHDP, mais a également rappelé que le parti n'est pas le juge constitutionnel. "Nous avons le droit d’émettre un avis qui n’engage que nous, et de dire que Laurent Gbagbo a un problème du fait d’une décision de justice", a-t-il déclaré.

Les défis de l'éligibilité : Une amnistie nécessaire

Laurent Gbagbo, ancien président de la Côte d'Ivoire, a été condamné à 20 ans de prison pour son implication présumée dans le braquage du siège de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Lui et son parti politique ont toujours soutenu qu'il s'agissait d'un procès politique. Pour que Gbagbo puisse se présenter à la présidentielle, une amnistie serait nécessaire pour lever les obstacles juridiques qui entravent actuellement sa candidature.

Alors que le débat sur l'éligibilité de Laurent Gbagbo continue de diviser l'opinion publique en Côte d'Ivoire, une question fondamentale demeure : quelle sera l'issue de ce débat et quelles conséquences cela pourrait-il avoir sur le paysage politique ivoirien à l'approche des élections présidentielles de 2025?