Bienvenue, Visiteur: Créer un compte / SE CONNECTER! / Tendance / Récent / Nouveau
Date: Lundi, 16 Septembre 2024 à 19:34 / Besoin d'aide

Présidentielle: Soro, Simone Gbagbo, Thiam Et Blé Goudé À l’Offensive - Politique - Ivoireland

Forum Ivoireland / Politique / Présidentielle: Soro, Simone Gbagbo, Thiam Et Blé Goudé À l’Offensive (30 Vues)

Pulchérie Gbalet Dit Ses Vérités À Laurent Et Simone Gbagbo Ainsi Qu'À Blé Goudé / Blé Goudé Porte Plainte Contre Des Proches De Gbagbo Et Soro Pour Calomnie / Présidentielle: Blé Goudé Mobilise Ses Partisans Lors De Sa Rentrée Politique (2) (3) (4)

(1) Répondre (Descendre)

RomeoIvoire RomeoIvoire le 7 août à 20:36

À l’approche des élections présidentielles de 2025, la scène politique ivoirienne se transforme profondément. Tandis que le pays se prépare à marquer le début de la campagne électorale, une dynamique nouvelle émerge parmi les partis d'opposition et les mouvements de la société civile. Ce regroupement, surnommé le Collectif de Partis Politiques et d’Organisations de la Société Civile, se mobilise pour construire une opposition unifiée et influente face au pouvoir en place. Cette initiative se révèle d’autant plus cruciale dans un contexte où les tensions autour du système électoral ont atteint des sommets.

Un regroupement stratégique en réponse aux crises électorales


À quelques mois de la présidentielle de 2025, le paysage politique ivoirien est marqué par une agitation croissante. Le Collectif de Partis Politiques et d’Organisations de la Société Civile a récemment annoncé un point de presse prévu le 9 août 2024 à la Maison du PDCI à Abidjan-Cocody. Cette conférence aura pour thème principal "Enjeux de la Révision de la Liste Électorale et Nécessité d’un Dialogue Politique Inclusif". Cet événement marque le début d'une offensive médiatique visant à alerter l'opinion publique sur les dysfonctionnements perçus dans le processus électoral.

Les critiques se concentrent sur la Commission Électorale Indépendante (CEI), accusée de partialité et de manque de transparence. Depuis 2010, les accusations de biais et de mauvaise gestion du processus électoral sont récurrentes. L'opposition, soutenue par des membres de la société civile, dénonce une dérive inquiétante des pratiques électorales qui, selon eux, favorisent le pouvoir en place au détriment d’une compétition équitable.

La révision de la liste électorale, prévue du 30 septembre au 31 octobre 2024, est au cœur des préoccupations. Ce processus, limité à une durée d’un mois, est jugé insuffisant pour permettre à tous les citoyens, y compris les nouveaux majeurs et les personnes non encore inscrites, de participer pleinement aux élections. Ce calendrier serré suscite des inquiétudes quant à la représentativité et à l’intégrité du scrutin.

Les critiques affirment que cette précipitation pourrait exacerber les tensions existantes et conduire à une nouvelle crise électorale. Les événements de 2010, marqués par des violences post-électorales, restent dans les mémoires collectives. La perspective d'une répétition de ces troubles est une source de grande anxiété pour de nombreux Ivoiriens.

Une coalition diversifiée pour un objectif commun


En réponse à ces défis, une coalition diversifiée de partis politiques et d'organisations civiles s’est constituée. Parmi les membres notables figurent le Mouvement des Générations Capables (MGC) dirigé par Simone Gbagbo, le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire-Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA) sous la houlette de Tidjane Thiam, le Congrès pour la Justice et l’Égalité des Peuples (COJEP) dirigé par Charles Blé Goudé, et Génération des Peuples Solidaires (GPS) de Guillaume Soro. Ces figures de l’opposition souhaitent unir leurs forces pour pousser en faveur d'une réforme électorale inclusive.

L'Union Républicaine pour la Démocratie (URD) de Danièle Boni Claverie, le Mouvement des Forces d'Avenir (MFA) d’Anaky Kobenan, ainsi que d’autres mouvements politiques comme le Rassemblement pour l'Alternance Pacifique en Côte d'Ivoire (RAP-CI), l'Alliance Ivoirienne pour la République et la Démocratie (AIRD) d’Éric Kahé, et le Parti Ivoirien du Peuple (P.I.P) de Gnadou Dano Zady, apportent également leur soutien à cette initiative.

Ces formations politiques sont renforcées par des organisations de la société civile telles que la Fondation Internationale pour l'Observation et la Surveillance des Droits de l'Homme et de la Vie Pacifique (FIDHOP), la Plateforme de la Société Civile pour les Élections en Côte d'Ivoire (PEC-CI), et Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI) de Pulchérie Gbalet. Ces acteurs s’engagent à promouvoir un dialogue inclusif et à demander des réformes profondes du système électoral.

L'absence remarquée des grands partis de l'opposition


Il est notable que le Front Populaire Ivoirien (FPI) d’Affi N’Guessan et le Parti des Peuples Africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, deux principaux partis d’opposition, sont absents de ce regroupement. Leur absence pourrait affaiblir l’impact de cette initiative collective, bien que leur position sur les réformes électorales soit également attendue.

Le FPI et le PPA-CI ont souvent été des acteurs clés dans les luttes politiques en Côte d'Ivoire, et leur non-participation à cette coalition laisse entrevoir des divergences internes ou des stratégies parallèles. Leur absence pourrait également refléter des tensions ou des négociations en cours qui ne sont pas encore publiques.

À l’aube des élections présidentielles de 2025, la Côte d'Ivoire se trouve à un tournant crucial. Le climat politique actuel, marqué par des contestations et des appels à des réformes profondes, pourrait façonner l'avenir du pays. Le Collectif de Partis Politiques et d’Organisations de la Société Civile se positionne comme un acteur déterminant pour influer sur le processus électoral et garantir une meilleure transparence et équité.

La question qui se pose désormais est de savoir si ce regroupement parviendra à surmonter les obstacles et à unir efficacement les différentes forces politiques et civiles en vue des élections. La capacité de cette coalition à mobiliser les électeurs et à influencer les réformes nécessaires sera-t-elle suffisante pour contrer les défis posés par le système électoral actuel et assurer une élection véritablement démocratique ?

Cette interrogation ouvre la voie à une réflexion approfondie sur l’avenir politique de la Côte d’Ivoire et les moyens de garantir une démocratie véritablement participative.

(Commenter) (Signaler)

Image de Politique. À l’approche des élections présidentielles de 2025, la scène politique ivoirienne se transforme profondément. Tandis que le pays se prépare à marquer le début de la campagne électorale, une dynamique nouvelle émerge parmi les partis d'opposition et les mouvements de la société civile. Ce regroupement, surnommé le Collectif de Partis Politiques et d’Organisations de la Société Civile, se mobilise pour construire une opposition unifiée et influente face au pouvoir en place. Cette initiative se révèle d’autant plus cruciale dans un contexte où les tensions autour du système électoral ont atteint des sommets. Un regroupement stratégique en réponse aux crises électorales À quelques mois de la présidentielle de 2025, le paysage politique ivoirien est marqué par une agitation croissante. Le Collectif de Partis Politiques et d’Organisations de la Société Civile a récemment annoncé un point de presse prévu le 9 août 2024 à la Maison du PDCI à Abidjan-Cocody. Cette conférence aura pour thème principal "Enjeux de la Révision de la Liste Électorale et Nécessité d’un Dialogue Politique Inclusif". Cet événement marque le début d'une offensive médiatique visant à alerter l'opinion publique sur les dysfonctionnements perçus dans le processus électoral. Les critiques se concentrent sur la Commission Électorale Indépendante (CEI), accusée de partialité et de manque de transparence. Depuis 2010, les accusations de biais et de mauvaise gestion du processus électoral sont récurrentes. L'opposition, soutenue par des membres de la société civile, dénonce une dérive inquiétante des pratiques électorales qui, selon eux, favorisent le pouvoir en place au détriment d’une compétition équitable. La révision de la liste électorale, prévue du 30 septembre au 31 octobre 2024, est au cœur des préoccupations. Ce processus, limité à une durée d’un mois, est jugé insuffisant pour permettre à tous les citoyens, y compris les nouveaux majeurs et les personnes non encore inscrites, de participer pleinement aux élections. Ce calendrier serré suscite des inquiétudes quant à la représentativité et à l’intégrité du scrutin. Les critiques affirment que cette précipitation pourrait exacerber les tensions existantes et conduire à une nouvelle crise électorale. Les événements de 2010, marqués par des violences post-électorales, restent dans les mémoires collectives. La perspective d'une répétition de ces troubles est une source de grande anxiété pour de nombreux Ivoiriens. Une coalition diversifiée pour un objectif commun En réponse à ces défis, une coalition diversifiée de partis politiques et d'organisations civiles s’est constituée. Parmi les membres notables figurent le Mouvement des Générations Capables (MGC) dirigé par Simone Gbagbo, le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire-Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA) sous la houlette de Tidjane Thiam, le Congrès pour la Justice et l’Égalité des Peuples (COJEP) dirigé par Charles Blé Goudé, et Génération des Peuples Solidaires (GPS) de Guillaume Soro. Ces figures de l’opposition souhaitent unir leurs forces pour pousser en faveur d'une réforme électorale inclusive. L'Union Républicaine pour la Démocratie (URD) de Danièle Boni Claverie, le Mouvement des Forces d'Avenir (MFA) d’Anaky Kobenan, ainsi que d’autres mouvements politiques comme le Rassemblement pour l'Alternance Pacifique en Côte d'Ivoire (RAP-CI), l'Alliance Ivoirienne pour la République et la Démocratie (AIRD) d’Éric Kahé, et le Parti Ivoirien du Peuple (P.I.P) de Gnadou Dano Zady, apportent également leur soutien à cette initiative. Ces formations politiques sont renforcées par des organisations de la société civile telles que la Fondation Internationale pour l'Observation et la Surveillance des Droits de l'Homme et de la Vie Pacifique (FIDHOP), la Plateforme de la Société Civile pour les Élections en Côte d'Ivoire (PEC-CI), et Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI) de Pulchérie Gbalet. Ces acteurs s’engagent à promouvoir un dialogue inclusif et à demander des réformes profondes du système électoral. L'absence remarquée des grands partis de l'opposition Il est notable que le Front Populaire Ivoirien (FPI) d’Affi N’Guessan et le Parti des Peuples Africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, deux principaux partis d’opposition, sont absents de ce regroupement. Leur absence pourrait affaiblir l’impact de cette initiative collective, bien que leur position sur les réformes électorales soit également attendue. Le FPI et le PPA-CI ont souvent été des acteurs clés dans les luttes politiques en Côte d'Ivoire, et leur non-participation à cette coalition laisse entrevoir des divergences internes ou des stratégies parallèles. Leur absence pourrait également refléter des tensions ou des négociations en cours qui ne sont pas encore publiques. À l’aube des élections présidentielles de 2025, la Côte d'Ivoire se trouve à un tournant crucial. Le climat politique actuel, marqué par des contestations et des appels à des réformes profondes, pourrait façonner l'avenir du pays. Le Collectif de Partis Politiques et d’Organisations de la Société Civile se positionne comme un acteur déterminant pour influer sur le processus électoral et garantir une meilleure transparence et équité. La question qui se pose désormais est de savoir si ce regroupement parviendra à surmonter les obstacles et à unir efficacement les différentes forces politiques et civiles en vue des élections. La capacité de cette coalition à mobiliser les électeurs et à influencer les réformes nécessaires sera-t-elle suffisante pour contrer les défis posés par le système électoral actuel et assurer une élection véritablement démocratique ? Cette interrogation ouvre la voie à une réflexion approfondie sur l’avenir politique de la Côte d’Ivoire et les moyens de garantir une démocratie véritablement participative.

(1) Répondre

Charles Blé Goudé Et Augustin Thiam Se Sont Rencontrés À Yamoussoukro / Dr Simone Ehivet Gbagbo Appelle À Réformer La CEI Pour l'Élection Présidentielle / Suite Aux Déclarations De Gbagbo, Blé Goudé Se Prépare Pour Un Grand Oral

(Remonter)

Ivoireland - Copyright © 2012 - 2024 Tous droits réservés.
Avertissement: Chaque membre est responsable de tout ce qu'il/elle poste ou télécharge sur Ivoireland.