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Formation Des Producteurs De Cajou Pour Améliorer La Qualité De Leur Production - Agriculture - Ivoireland

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Vavoua: Baisse De La Production De Coton Dans Le Département, Voici Les Raisons / Cajou: Les Exportateurs Contournent Les Ventes Aux Transformateurs Locaux / La Côte d’Ivoire Enregistre Une Avancée Notable Dans La Production Vivrière (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 24 août à 19:04

Le secteur de l'anacarde en Côte d'Ivoire, pilier de l'économie agricole, est en pleine transformation. Le jeudi 22 août 2024, une mission conduite par Koulibaly Tindja, chef du service commercialisation extérieure du Conseil du coton et de l'anacarde, a formé les producteurs à Mankono, dans la région de Béré, sur les meilleures pratiques pour améliorer la qualité des noix de cajou. Cette formation, organisée dans un champ-école à Dianra, marque un tournant décisif pour les agriculteurs, qui aspirent à renforcer leur compétitivité sur le marché mondial grâce à des méthodes agricoles optimisées et durables.

Des Pratiques Agronomiques Modernes pour Améliorer la Qualité des Noix de Cajou


Lors de cette formation, les producteurs d'anacarde ont été initiés à plusieurs techniques essentielles pour améliorer la qualité de leurs produits. Parmi celles-ci, le séchage systématique des noix de cajou a été largement abordé. Cette méthode permet d'éviter les moisissures et de maintenir la qualité des noix, garantissant ainsi une meilleure densité et un produit plus uniforme.

Les agriculteurs ont également appris l’importance de ramasser les noix de cajou tous les deux jours pour éviter qu’elles ne se détériorent au sol. La séparation soigneuse des noix de la pomme, leur mise en sac de jute, et le stockage dans des entrepôts bien ventilés sont autant de pratiques qui ont été enseignées pour préserver la qualité du produit jusqu'à la vente. « Chaque étape de la récolte et du stockage est cruciale pour maintenir la qualité des noix de cajou et obtenir un meilleur prix sur le marché international », a souligné Koulibaly Tindja lors de son intervention.

La formation des producteurs par le biais des champs-écoles paysans, une initiative mise en avant par le Conseil du coton et de l’anacarde, a montré des résultats prometteurs en termes d’augmentation de la productivité agricole et d’amélioration des revenus des agriculteurs. Mme Koulibaly a affirmé que ces formations permettent aux producteurs d’acquérir des connaissances pratiques qu'ils peuvent appliquer directement dans leurs champs pour améliorer la qualité et le rendement de leurs cultures.

Elle a également insisté sur l’importance d’un changement de comportement parmi les agriculteurs. « Pour que la noix de cajou ivoirienne se distingue sur le marché mondial, il est essentiel que les producteurs adoptent des pratiques agricoles plus durables et axées sur la qualité », a-t-elle déclaré. En adoptant ces nouvelles méthodes, les agriculteurs peuvent non seulement améliorer la qualité de leurs produits mais aussi accéder à des marchés plus rémunérateurs, ce qui, à terme, boostera l’économie locale.

Les Défis de la Production d’Anacarde dans la Région du Béré


Le préfet de Dianra, Koffi Amani Ignace de Loyola, a salué l’initiative de cette formation tout en exprimant ses préoccupations concernant les défis auxquels la région du Béré est confrontée. Le vieillissement des vergers d'anacardiers et les maladies qui affectent les plantations ces dernières années sont des problématiques majeures qui compromettent la qualité des noix et le rendement des cultures. « Le renouvellement des vergers et la lutte contre les maladies sont des priorités pour assurer la durabilité de la production », a-t-il souligné.

Ces défis nécessitent non seulement des solutions techniques, comme l’utilisation de semences améliorées et la mise en place de pratiques phytosanitaires rigoureuses, mais aussi une mobilisation accrue des acteurs du secteur pour soutenir les producteurs. Le préfet a exhorté les agriculteurs à suivre les bonnes pratiques agricoles enseignées lors de cette formation, rappelant le « grand sacrifice » consenti par le Conseil du coton et de l’anacarde pour organiser cette initiative de formation.

Avec une production annuelle de 180 000 tonnes, la région du Béré se positionne comme la première région productrice de noix de cajou en Côte d'Ivoire. Selon Coulibaly Sandona, directeur du Conseil du coton et de l’anacarde du Béré, la région joue un rôle central dans la stratégie nationale de développement de la filière anacarde. « Notre objectif est de renforcer la position de leader de la Côte d'Ivoire sur le marché mondial de l'anacarde en améliorant la qualité de nos produits », a-t-il déclaré.

La formation dispensée à Mankono fait partie d’un plan plus vaste visant à renforcer les compétences des producteurs et à moderniser les méthodes de culture. Le succès de cette initiative repose sur une collaboration étroite entre les producteurs, les autorités locales, et les organismes comme l'ANADER, représenté lors de cette mission par Soro Kolotioloma, coordonnateur national des filières mangues, anacarde et foresterie.

À l’issue de cette formation, une question demeure : la Côte d’Ivoire parviendra-t-elle à maintenir sa position de leader mondial en matière de production d’anacarde tout en améliorant la qualité de ses produits pour répondre aux exigences des marchés internationaux ? Le défi est de taille, mais avec une mobilisation collective et des efforts continus pour moderniser les pratiques agricoles, la Côte d'Ivoire semble sur la bonne voie pour transformer durablement son secteur de l'anacarde. Les producteurs ivoiriens seront-ils prêts à adopter ces nouvelles pratiques et à relever le défi de la qualité ?

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Image de Agriculture. Le secteur de l'anacarde en Côte d'Ivoire, pilier de l'économie agricole, est en pleine transformation. Le jeudi 22 août 2024, une mission conduite par Koulibaly Tindja, chef du service commercialisation extérieure du Conseil du coton et de l'anacarde, a formé les producteurs à Mankono, dans la région de Béré, sur les meilleures pratiques pour améliorer la qualité des noix de cajou. Cette formation, organisée dans un champ-école à Dianra, marque un tournant décisif pour les agriculteurs, qui aspirent à renforcer leur compétitivité sur le marché mondial grâce à des méthodes agricoles optimisées et durables. Des Pratiques Agronomiques Modernes pour Améliorer la Qualité des Noix de Cajou Lors de cette formation, les producteurs d'anacarde ont été initiés à plusieurs techniques essentielles pour améliorer la qualité de leurs produits. Parmi celles-ci, le séchage systématique des noix de cajou a été largement abordé. Cette méthode permet d'éviter les moisissures et de maintenir la qualité des noix, garantissant ainsi une meilleure densité et un produit plus uniforme. Les agriculteurs ont également appris l’importance de ramasser les noix de cajou tous les deux jours pour éviter qu’elles ne se détériorent au sol. La séparation soigneuse des noix de la pomme, leur mise en sac de jute, et le stockage dans des entrepôts bien ventilés sont autant de pratiques qui ont été enseignées pour préserver la qualité du produit jusqu'à la vente. « Chaque étape de la récolte et du stockage est cruciale pour maintenir la qualité des noix de cajou et obtenir un meilleur prix sur le marché international », a souligné Koulibaly Tindja lors de son intervention. La formation des producteurs par le biais des champs-écoles paysans, une initiative mise en avant par le Conseil du coton et de l’anacarde, a montré des résultats prometteurs en termes d’augmentation de la productivité agricole et d’amélioration des revenus des agriculteurs. Mme Koulibaly a affirmé que ces formations permettent aux producteurs d’acquérir des connaissances pratiques qu'ils peuvent appliquer directement dans leurs champs pour améliorer la qualité et le rendement de leurs cultures. Elle a également insisté sur l’importance d’un changement de comportement parmi les agriculteurs. « Pour que la noix de cajou ivoirienne se distingue sur le marché mondial, il est essentiel que les producteurs adoptent des pratiques agricoles plus durables et axées sur la qualité », a-t-elle déclaré. En adoptant ces nouvelles méthodes, les agriculteurs peuvent non seulement améliorer la qualité de leurs produits mais aussi accéder à des marchés plus rémunérateurs, ce qui, à terme, boostera l’économie locale. Les Défis de la Production d’Anacarde dans la Région du Béré Le préfet de Dianra, Koffi Amani Ignace de Loyola, a salué l’initiative de cette formation tout en exprimant ses préoccupations concernant les défis auxquels la région du Béré est confrontée. Le vieillissement des vergers d'anacardiers et les maladies qui affectent les plantations ces dernières années sont des problématiques majeures qui compromettent la qualité des noix et le rendement des cultures. « Le renouvellement des vergers et la lutte contre les maladies sont des priorités pour assurer la durabilité de la production », a-t-il souligné. Ces défis nécessitent non seulement des solutions techniques, comme l’utilisation de semences améliorées et la mise en place de pratiques phytosanitaires rigoureuses, mais aussi une mobilisation accrue des acteurs du secteur pour soutenir les producteurs. Le préfet a exhorté les agriculteurs à suivre les bonnes pratiques agricoles enseignées lors de cette formation, rappelant le « grand sacrifice » consenti par le Conseil du coton et de l’anacarde pour organiser cette initiative de formation. Avec une production annuelle de 180 000 tonnes, la région du Béré se positionne comme la première région productrice de noix de cajou en Côte d'Ivoire. Selon Coulibaly Sandona, directeur du Conseil du coton et de l’anacarde du Béré, la région joue un rôle central dans la stratégie nationale de développement de la filière anacarde. « Notre objectif est de renforcer la position de leader de la Côte d'Ivoire sur le marché mondial de l'anacarde en améliorant la qualité de nos produits », a-t-il déclaré. La formation dispensée à Mankono fait partie d’un plan plus vaste visant à renforcer les compétences des producteurs et à moderniser les méthodes de culture. Le succès de cette initiative repose sur une collaboration étroite entre les producteurs, les autorités locales, et les organismes comme l'ANADER, représenté lors de cette mission par Soro Kolotioloma, coordonnateur national des filières mangues, anacarde et foresterie. À l’issue de cette formation, une question demeure : la Côte d’Ivoire parviendra-t-elle à maintenir sa position de leader mondial en matière de production d’anacarde tout en améliorant la qualité de ses produits pour répondre aux exigences des marchés internationaux ? Le défi est de taille, mais avec une mobilisation collective et des efforts continus pour moderniser les pratiques agricoles, la Côte d'Ivoire semble sur la bonne voie pour transformer durablement son secteur de l'anacarde. Les producteurs ivoiriens seront-ils prêts à adopter ces nouvelles pratiques et à relever le défi de la qualité ?

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