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Noix De Cajou Et Cacao: La Côte d'Ivoire Et Le Ghana Renforcent Leur Coopération - Agriculture - Ivoireland

Forum Ivoireland / Agriculture / Noix De Cajou Et Cacao: La Côte d'Ivoire Et Le Ghana Renforcent Leur Coopération (14 Vues)

Le Conseil Du Coton Et De l'Anacarde Promeut La Noix De Cajou En Inde / La Côte d’Ivoire Domine Le Marché Mondial De La Noix De Cajou / Côte d'Ivoire: l'Exportation Des Noix De Cajou Suspendue Sine Die (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 12 octobre à 15:25

Prenant en compte l'importance stratégique de la noix de cajou et du cacao en tant que moteurs essentiels de leurs économies agricoles, les présidents ivoirien Alassane Ouattara et ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo ont décidé de renforcer leur coopération dans les domaines de la culture, de la transformation et de la commercialisation de ces deux produits vitaux. Cette coopération s'inscrit dans une volonté commune d'améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs, de renforcer la durabilité des filières et de favoriser la croissance économique de leurs pays respectifs. Cette décision a été prise lors de la première Conférence au Sommet des Chefs d'État de l'Accord de Partenariat Stratégique Côte d'Ivoire / Ghana (APS), le vendredi 11 octobre 2024 au Palais présidentiel à Abidjan-Plateau.

Une coopération renforcée pour un secteur agricole stratégique


Lors de cette rencontre historique, les deux chefs d'État ont souligné l'importance de la noix de cajou et du cacao pour l'économie de leurs pays respectifs. En effet, ces deux produits ne se contentent pas de soutenir la balance commerciale de la Côte d'Ivoire et du Ghana, ils sont également la principale source de revenus pour des millions d'agriculteurs locaux. En tant que premiers producteurs mondiaux de cacao, ces deux nations sont en position d'influencer les prix et les dynamiques du marché mondial. Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo ont exprimé leur volonté de mettre en place des initiatives de partage des connaissances et des avancées technologiques pour renforcer les capacités des agriculteurs et accroître la productivité des cultures.

À travers des programmes de formation et des visites d'échange, les deux pays vont coopérer pour assurer une meilleure maîtrise des techniques agricoles modernes. Le partage des meilleures pratiques est essentiel pour faire face aux enjeux climatiques et économiques qui pèsent sur la production de cacao et de noix de cajou. Les deux présidents ont ainsi convenu d'unir leurs efforts pour faciliter l'accès au marché et accroitre la valeur ajoutée locale à travers la transformation des produits sur place, un aspect crucial pour augmenter les revenus des producteurs et stimuler l'économie nationale.

Un des axes stratégiques de cette coopération concerne la transformation locale des produits agricoles, en particulier la noix de cajou et le cacao. Jusqu'à présent, une grande partie de ces productions était exportée sous forme brute, privant ainsi les économies locales d'une valeur ajoutée essentielle. La transformation des matières premières sur place constitue une opportunité de créer de l'emploi, de stimuler l'industrie locale et d'améliorer les revenus des producteurs.

Les deux chefs d'État ont donc appelé leurs ministres respectifs à travailler sur des projets concrets visant à développer les capacités de transformation industrielle du cacao et de la noix de cajou. "Nous devons renforcer notre compétitivité à l'échelle internationale en augmentant la part de transformation locale", a souligné le président Ouattara lors de son intervention. Nana Akufo-Addo, quant à lui, a rappelé que la transformation locale est non seulement une question de croissance économique, mais aussi de justice sociale, afin que les agriculteurs puissent bénéficier de meilleures retombées de leur dur labeur.

En développant des unités de transformation au Ghana et en Côte d'Ivoire, les deux pays entendent également réduire leur dépendance vis-à-vis des fluctuations des prix des matières premières sur les marchés internationaux. Cela permettra de stabiliser les revenus des agriculteurs et de créer des chaînes de valeur plus robustes et plus résilientes, bénéfiques à l'économie nationale.

Vers une production plus durable et résiliente


Les questions de durabilité et de résilience ont été au cœur des discussions entre les deux chefs d'État. Le secteur agricole est en effet confronté à des défis importants, notamment liés aux changements climatiques, à la dégradation des sols et à la volatilité des prix des matières premières. Pour répondre à ces défis, les présidents ivoirien et ghanéen ont convenu de mettre en place des initiatives visant à rendre les systèmes de production de cacao et de noix de cajou plus durables.

Il s'agit, entre autres, d'améliorer les techniques d'irrigation, d'assurer une meilleure gestion des ressources en eau et de développer des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement. Les deux pays vont également collaborer pour promouvoir la recherche et l'innovation, notamment à travers des projets communs pour la mise au point de variétés de cacao et de noix de cajou plus résistantes aux maladies et aux aléas climatiques. "Nous devons préparer notre agriculture aux défis de demain en misant sur la recherche et l'innovation", a déclaré Nana Akufo-Addo.

Les ministres de l'Agriculture des deux pays ont été chargés de renforcer la compétitivité et la durabilité des filières en travaillant sur des solutions adaptées aux réalités locales. L'objectif est d'améliorer les moyens de subsistance des producteurs tout en minimisant l'impact environnemental de la production. Ces efforts de durabilité permettront de garantir une production continue, même dans un contexte de changements climatiques de plus en plus imprévisibles.

Outre la coopération dans le secteur des cultures, les présidents Ouattara et Akufo-Addo ont également décidé de collaborer dans le domaine de l'élevage. Cette collaboration vise à harmoniser les produits, normes et protocoles vétérinaires des deux pays, afin de garantir une meilleure qualité et une plus grande sécurité des produits d'origine animale. L'élevage représente un secteur en pleine croissance qui pourrait devenir un complément important aux cultures de cacao et de cajou, permettant de diversifier les sources de revenus pour les agriculteurs et de renforcer la sécurité alimentaire.

Les deux chefs d'État ont encouragé leurs ministres respectifs à travailler ensemble sur des projets de développement de l'élevage, en partageant les meilleures pratiques et en s'appuyant sur des initiatives de recherche communes. L'objectif est de stimuler la production animale tout en préservant la santé des cheptels, à travers la mise au point de vaccins adaptés aux besoins spécifiques de la région. Cette collaboration permettra également de créer un marché commun pour les produits d'origine animale, facilitant ainsi les échanges et l'accès aux marchés régionaux et internationaux.

Sécurité alimentaire et diversification des cultures stratégiques


Les présidents Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo ont également réaffirmé leur engagement en faveur de la sécurité alimentaire et de la diversification agricole. Ils ont exhorté leurs ministres à collaborer étroitement pour promouvoir la production de cultures stratégiques à haute valeur ajoutée, telles que le riz, le maïs, et les légumineuses, afin d'accroître l'autosuffisance alimentaire. La diversification est essentielle pour réduire la dépendance vis-à-vis des cultures d'exportation, telles que le cacao, et pour assurer une meilleure sécurité alimentaire dans la région.

Pour atteindre cet objectif, les deux pays comptent mettre en œuvre des programmes de formation pour les agriculteurs, les aider à adopter des pratiques agricoles modernes, et faciliter l'accès aux intrants agricoles. "Il est primordial de promouvoir une agriculture diversifiée qui garantisse notre autosuffisance alimentaire et contribue au développement économique de nos nations", a affirmé Alassane Ouattara.

Cette coopération en matière de diversification agricole vise également à renforcer la résilience des systèmes alimentaires face aux chocs externes, tels que les changements climatiques et les crises économiques. En développant des cultures à haute valeur ajoutée, la Côte d'Ivoire et le Ghana souhaitent non seulement améliorer la sécurité alimentaire, mais aussi générer de nouveaux débouchés économiques pour les agriculteurs.

La première Conférence au Sommet des Chefs d'État de l'Accord de Partenariat Stratégique Côte d'Ivoire / Ghana marque un tournant dans la coopération entre les deux principaux producteurs de cacao au monde. En renforçant leur collaboration dans les domaines de la culture, de la transformation, de la commercialisation, de l'élevage et de la sécurité alimentaire, Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo ont jeté les bases d'un partenariat ambitieux pour le développement durable de leurs économies agricoles.

En unissant leurs forces, la Côte d'Ivoire et le Ghana souhaitent non seulement améliorer les conditions de vie de leurs agriculteurs, mais aussi peser davantage sur la scène internationale en tant que producteurs majeurs de cacao et de noix de cajou. Toutefois, ces ambitions devront être accompagnées de politiques concrètes et d'efforts soutenus pour surmonter les défis structurels et climatiques auxquels le secteur agricole est confronté.

Comment la coopération entre la Côte d'Ivoire et le Ghana pourrait-elle être étendue pour inclure d'autres secteurs stratégiques et ainsi renforcer l'intégration économique régionale ?

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Image de Agriculture. Prenant en compte l'importance stratégique de la noix de cajou et du cacao en tant que moteurs essentiels de leurs économies agricoles, les présidents ivoirien Alassane Ouattara et ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo ont décidé de renforcer leur coopération dans les domaines de la culture, de la transformation et de la commercialisation de ces deux produits vitaux. Cette coopération s'inscrit dans une volonté commune d'améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs, de renforcer la durabilité des filières et de favoriser la croissance économique de leurs pays respectifs. Cette décision a été prise lors de la première Conférence au Sommet des Chefs d'État de l'Accord de Partenariat Stratégique Côte d'Ivoire / Ghana (APS), le vendredi 11 octobre 2024 au Palais présidentiel à Abidjan-Plateau. Une coopération renforcée pour un secteur agricole stratégique Lors de cette rencontre historique, les deux chefs d'État ont souligné l'importance de la noix de cajou et du cacao pour l'économie de leurs pays respectifs. En effet, ces deux produits ne se contentent pas de soutenir la balance commerciale de la Côte d'Ivoire et du Ghana, ils sont également la principale source de revenus pour des millions d'agriculteurs locaux. En tant que premiers producteurs mondiaux de cacao, ces deux nations sont en position d'influencer les prix et les dynamiques du marché mondial. Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo ont exprimé leur volonté de mettre en place des initiatives de partage des connaissances et des avancées technologiques pour renforcer les capacités des agriculteurs et accroître la productivité des cultures. À travers des programmes de formation et des visites d'échange, les deux pays vont coopérer pour assurer une meilleure maîtrise des techniques agricoles modernes. Le partage des meilleures pratiques est essentiel pour faire face aux enjeux climatiques et économiques qui pèsent sur la production de cacao et de noix de cajou. Les deux présidents ont ainsi convenu d'unir leurs efforts pour faciliter l'accès au marché et accroitre la valeur ajoutée locale à travers la transformation des produits sur place, un aspect crucial pour augmenter les revenus des producteurs et stimuler l'économie nationale. Un des axes stratégiques de cette coopération concerne la transformation locale des produits agricoles, en particulier la noix de cajou et le cacao. Jusqu'à présent, une grande partie de ces productions était exportée sous forme brute, privant ainsi les économies locales d'une valeur ajoutée essentielle. La transformation des matières premières sur place constitue une opportunité de créer de l'emploi, de stimuler l'industrie locale et d'améliorer les revenus des producteurs. Les deux chefs d'État ont donc appelé leurs ministres respectifs à travailler sur des projets concrets visant à développer les capacités de transformation industrielle du cacao et de la noix de cajou. "Nous devons renforcer notre compétitivité à l'échelle internationale en augmentant la part de transformation locale", a souligné le président Ouattara lors de son intervention. Nana Akufo-Addo, quant à lui, a rappelé que la transformation locale est non seulement une question de croissance économique, mais aussi de justice sociale, afin que les agriculteurs puissent bénéficier de meilleures retombées de leur dur labeur. En développant des unités de transformation au Ghana et en Côte d'Ivoire, les deux pays entendent également réduire leur dépendance vis-à-vis des fluctuations des prix des matières premières sur les marchés internationaux. Cela permettra de stabiliser les revenus des agriculteurs et de créer des chaînes de valeur plus robustes et plus résilientes, bénéfiques à l'économie nationale. Vers une production plus durable et résiliente Les questions de durabilité et de résilience ont été au cœur des discussions entre les deux chefs d'État. Le secteur agricole est en effet confronté à des défis importants, notamment liés aux changements climatiques, à la dégradation des sols et à la volatilité des prix des matières premières. Pour répondre à ces défis, les présidents ivoirien et ghanéen ont convenu de mettre en place des initiatives visant à rendre les systèmes de production de cacao et de noix de cajou plus durables. Il s'agit, entre autres, d'améliorer les techniques d'irrigation, d'assurer une meilleure gestion des ressources en eau et de développer des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement. Les deux pays vont également collaborer pour promouvoir la recherche et l'innovation, notamment à travers des projets communs pour la mise au point de variétés de cacao et de noix de cajou plus résistantes aux maladies et aux aléas climatiques. "Nous devons préparer notre agriculture aux défis de demain en misant sur la recherche et l'innovation", a déclaré Nana Akufo-Addo. Les ministres de l'Agriculture des deux pays ont été chargés de renforcer la compétitivité et la durabilité des filières en travaillant sur des solutions adaptées aux réalités locales. L'objectif est d'améliorer les moyens de subsistance des producteurs tout en minimisant l'impact environnemental de la production. Ces efforts de durabilité permettront de garantir une production continue, même dans un contexte de changements climatiques de plus en plus imprévisibles. Outre la coopération dans le secteur des cultures, les présidents Ouattara et Akufo-Addo ont également décidé de collaborer dans le domaine de l'élevage. Cette collaboration vise à harmoniser les produits, normes et protocoles vétérinaires des deux pays, afin de garantir une meilleure qualité et une plus grande sécurité des produits d'origine animale. L'élevage représente un secteur en pleine croissance qui pourrait devenir un complément important aux cultures de cacao et de cajou, permettant de diversifier les sources de revenus pour les agriculteurs et de renforcer la sécurité alimentaire. Les deux chefs d'État ont encouragé leurs ministres respectifs à travailler ensemble sur des projets de développement de l'élevage, en partageant les meilleures pratiques et en s'appuyant sur des initiatives de recherche communes. L'objectif est de stimuler la production animale tout en préservant la santé des cheptels, à travers la mise au point de vaccins adaptés aux besoins spécifiques de la région. Cette collaboration permettra également de créer un marché commun pour les produits d'origine animale, facilitant ainsi les échanges et l'accès aux marchés régionaux et internationaux. Sécurité alimentaire et diversification des cultures stratégiques Les présidents Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo ont également réaffirmé leur engagement en faveur de la sécurité alimentaire et de la diversification agricole. Ils ont exhorté leurs ministres à collaborer étroitement pour promouvoir la production de cultures stratégiques à haute valeur ajoutée, telles que le riz, le maïs, et les légumineuses, afin d'accroître l'autosuffisance alimentaire. La diversification est essentielle pour réduire la dépendance vis-à-vis des cultures d'exportation, telles que le cacao, et pour assurer une meilleure sécurité alimentaire dans la région. Pour atteindre cet objectif, les deux pays comptent mettre en œuvre des programmes de formation pour les agriculteurs, les aider à adopter des pratiques agricoles modernes, et faciliter l'accès aux intrants agricoles. "Il est primordial de promouvoir une agriculture diversifiée qui garantisse notre autosuffisance alimentaire et contribue au développement économique de nos nations", a affirmé Alassane Ouattara. Cette coopération en matière de diversification agricole vise également à renforcer la résilience des systèmes alimentaires face aux chocs externes, tels que les changements climatiques et les crises économiques. En développant des cultures à haute valeur ajoutée, la Côte d'Ivoire et le Ghana souhaitent non seulement améliorer la sécurité alimentaire, mais aussi générer de nouveaux débouchés économiques pour les agriculteurs. La première Conférence au Sommet des Chefs d'État de l'Accord de Partenariat Stratégique Côte d'Ivoire / Ghana marque un tournant dans la coopération entre les deux principaux producteurs de cacao au monde. En renforçant leur collaboration dans les domaines de la culture, de la transformation, de la commercialisation, de l'élevage et de la sécurité alimentaire, Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo ont jeté les bases d'un partenariat ambitieux pour le développement durable de leurs économies agricoles. En unissant leurs forces, la Côte d'Ivoire et le Ghana souhaitent non seulement améliorer les conditions de vie de leurs agriculteurs, mais aussi peser davantage sur la scène internationale en tant que producteurs majeurs de cacao et de noix de cajou. Toutefois, ces ambitions devront être accompagnées de politiques concrètes et d'efforts soutenus pour surmonter les défis structurels et climatiques auxquels le secteur agricole est confronté. Comment la coopération entre la Côte d'Ivoire et le Ghana pourrait-elle être étendue pour inclure d'autres secteurs stratégiques et ainsi renforcer l'intégration économique régionale ?

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