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Gbagbo Absent De La Liste Électorale: Le PPA-CI Défie La Commission Électorale - Politique - Ivoireland

Forum Ivoireland / Politique / Gbagbo Absent De La Liste Électorale: Le PPA-CI Défie La Commission Électorale (32 Vues)

Gbagbo Sur La Liste Électorale: PPA-CI Demande Une Audience Au Ministre Mambé / Le PPA-CI Accepte Le Rejet De Laurent Gbagbo De La Liste Électorale / Voici Les Raisons De l'Exclusion De Laurent Gbagbo De La Liste Électorale (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 14 octobre à 18:31

Le débat autour de l'absence de Laurent Gbagbo sur la liste électorale ivoirienne s'intensifie et devient un point central de la scène politique en Côte d'Ivoire. L'ancien président ivoirien, récemment acquitté par la Cour pénale internationale et amnistié par le gouvernement, se voit pourtant exclu des prochaines élections par la Commission électorale indépendante (CEI). La décision a suscité une vive réaction de son parti, le PPA-CI, qui dénonce une manœuvre politique visant à l'empêcher de concourir à l'élection présidentielle de 2025. Cet article plonge dans les détails de cette controverse, met en lumière les arguments avancés par chaque camp et explore les implications possibles sur la scène politique ivoirienne.

Les raisons invoquées par la CEI : un argument contesté


Lors de sa récente audition devant les députés, Ibrahim Coulibaly-Kuibiert, président de la Commission électorale indépendante, a justifié l’absence de Laurent Gbagbo sur la liste électorale. Selon lui, l’ancien président se trouve sur la liste des personnes déchues de leurs droits civils et politiques, en vertu d’une condamnation judiciaire. « Laurent Gbagbo ne peut être réintégré sur la liste électorale car il a été déchu de ses droits civiques et politiques », a déclaré Coulibaly-Kuibiert, assurant ainsi que la CEI ne faisait qu'appliquer les textes en vigueur.

Cependant, cette explication n’a pas tardé à susciter des réactions du côté du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI). Justin Katinan Koné, porte-parole du Conseil stratégique et politique du PPA-CI, a fermement contesté ces propos. Selon lui, les arguments avancés par le président de la CEI sont « factuellement faux et juridiquement erronés ». Katinan Koné a rappelé qu'aucune décision de justice n'a prononcé de manière explicite la déchéance des droits civiques et politiques de Laurent Gbagbo. « Il est inconcevable que Laurent Gbagbo, après avoir été acquitté par la Cour pénale internationale et bénéficié d’une amnistie nationale, soit privé de ses droits électoraux », a-t-il ajouté, dénonçant une manipulation politique visant à écarter leur leader charismatique de la course à la présidence de 2025.

Le point de désaccord entre la CEI et le PPA-CI repose en grande partie sur l'interprétation de l'ordonnance d'amnistie signée le 6 août 2018. Ce décret, pris par le président Alassane Ouattara, accordait une amnistie à de nombreuses personnalités politiques impliquées dans la crise post-électorale de 2010-2011, dont Laurent Gbagbo. Pour les membres du PPA-CI, cette amnistie devrait permettre à l'ancien président de recouvrer pleinement ses droits civiques et politiques.

Justin Katinan Koné a insisté sur ce point lors de sa réponse aux déclarations d’Ibrahim Coulibaly-Kuibiert. Selon lui, l'amnistie de 2018 ne laisse aucune place à l’ambiguïté. « Cette ordonnance efface toutes les condamnations en lien avec la crise post-électorale. Laurent Gbagbo a été acquitté de toutes accusations devant la CPI et amnistié par l'État ivoirien. Il est donc inadmissible qu’il soit privé de ses droits électoraux. La CEI semble agir en dehors de tout cadre juridique », a-t-il martelé.

Katinan Koné a par ailleurs accusé la CEI de partialité et de manque de transparence. Il a mis au défi la Commission de rendre publique la liste transmise par la justice qui mentionnerait la déchéance des droits civiques de Laurent Gbagbo. Pour le PPA-CI, cette décision ne vise qu'à entraver la candidature de leur leader à l'élection présidentielle de 2025, un scrutin où il est perçu comme un candidat potentiel susceptible de bouleverser l'équilibre politique actuel en Côte d'Ivoire.

La CEI face à la pression du PPA-CI et de l’opinion publique


La réaction du PPA-CI ne s’est pas limitée à une simple contestation verbale. Le parti a entrepris une série d’actions pour contester la décision de la CEI, incluant des démarches judiciaires et des mobilisations sur le terrain. Les partisans de Laurent Gbagbo voient dans cette exclusion une tentative d'étouffer une voix de l'opposition et de fausser d'avance le jeu démocratique à l'approche de la présidentielle de 2025.

Sur le plan judiciaire, les avocats du PPA-CI ont déposé une requête auprès des juridictions compétentes pour exiger la réintégration de Laurent Gbagbo sur la liste électorale. « Nous ne pouvons pas laisser passer un tel déni de justice. Cette exclusion est purement et simplement une violation des droits fondamentaux de notre client, et nous ferons tout pour que justice soit faite », a déclaré l'un des avocats de l'ancien président.

Parallèlement, sur le terrain, les militants du PPA-CI se sont mobilisés pour sensibiliser la population sur ce qu’ils qualifient d’« injustice flagrante ». Plusieurs rassemblements ont été organisés dans différentes villes du pays pour dénoncer cette décision. Des pancartes « Gbagbo doit voter » ont été brandies lors de manifestations pacifiques à Abidjan et dans d'autres villes du pays. Pour les militants, il ne s'agit pas seulement d'une question de candidat ou de parti, mais d'une question de démocratie et de respect des droits de tous les citoyens ivoiriens.

La situation actuelle met en lumière un climat politique déjà marqué par de profondes tensions à l'approche des élections de 2025. L'exclusion de Laurent Gbagbo de la liste électorale risque de provoquer un regain de tensions, tant les partisans de l’ancien président sont déterminés à faire entendre leur voix. De plus, cette décision de la CEI intervient dans un contexte où la confiance en cette institution est déjà fragilisée par des accusations répétées de partialité.

La Commission électorale indépendante, censée garantir l'équité et la transparence des processus électoraux, se trouve aujourd’hui sous le feu des critiques. Les observateurs politiques notent que la CEI, par cette décision, prend le risque d'attiser les tensions au sein de la population, et plus particulièrement parmi les sympathisants du PPA-CI. Pour certains, l'exclusion de Gbagbo est perçue comme une tentative d'affaiblir un opposant politique redouté, alors que pour d'autres, elle ne serait que l'application stricte de dispositions juridiques en vigueur.

Les réactions de la communauté internationale ne se sont pas fait attendre non plus. Plusieurs organisations de défense des droits humains ont exprimé leur préoccupation quant à la situation en Côte d'Ivoire, rappelant l'importance du respect des droits politiques de tous les citoyens, y compris ceux des personnalités politiques ayant été acquittées ou amnistiées. « Il est essentiel que la Côte d'Ivoire reste sur la voie de la réconciliation et de la stabilité. Empêcher Laurent Gbagbo de participer aux élections pourrait être perçu comme une entrave à la démocratie », a déclaré un représentant d'une organisation internationale.

Un enjeu de taille pour l’élection présidentielle de 2025


L’exclusion de Laurent Gbagbo de la liste électorale revêt une dimension d'autant plus importante qu’elle intervient à moins de deux ans de l’élection présidentielle de 2025, un scrutin qui s’annonce déjà comme un moment crucial pour l'avenir de la Côte d'Ivoire. Avec l’éventualité d’une nouvelle candidature d’Alassane Ouattara, les partisans de Gbagbo espèrent que leur leader puisse se présenter, convaincus qu'il représente l’alternative crédible pour relancer le pays.

Pour beaucoup, la participation de Laurent Gbagbo pourrait redéfinir le paysage politique ivoirien. Depuis son retour en Côte d'Ivoire après son acquittement par la CPI, Gbagbo a su mobiliser autour de lui une base populaire importante, en particulier dans l'ouest du pays et auprès des classes populaires qui voient en lui un symbole de résistance et de souveraineté nationale. L’empêcher de participer au scrutin de 2025 pourrait être perçu par ses partisans comme une tentative de monopoliser le pouvoir et d’écarter l'opposition.

Le PPA-CI a clairement exprimé ses ambitions pour les prochaines élections, et la candidature de Laurent Gbagbo est perçue comme l’un des moyens de mettre fin au cycle de pouvoir actuel. « Nous croyons en un processus démocratique transparent. Laurent Gbagbo a le droit de participer aux élections, et nous nous battrons jusqu’au bout pour garantir ce droit », a déclaré Katinan Koné lors d'une conférence de presse.

Le cas de Laurent Gbagbo pose une question essentielle sur l’avenir de la démocratie en Côte d'Ivoire. Comment garantir des élections justes et inclusives si des personnalités politiques emblématiques sont empêchées de participer ? La crédibilité du processus électoral est en jeu, et la confiance des citoyens dans leurs institutions risque de s'éroder davantage si la perception d'une exclusion injustifiée persiste.

La Côte d'Ivoire a déjà connu des épisodes de crise politique, notamment la crise post-électorale de 2010-2011 qui a profondément marqué le pays. Depuis lors, la réconciliation nationale et le retour à la stabilité restent des objectifs primordiaux. Mais les événements récents montrent à quel point ces objectifs demeurent fragiles. Pour beaucoup, la question est de savoir si le pays est réellement sur la voie d'une démocratie consolidée, ou s'il est en train de basculer vers une nouvelle période de tensions et d'instabilité politique.

Alors que les débats se poursuivent autour de la décision de la CEI, une question cruciale demeure : quelle sera l'issue de cette bataille politique entre le PPA-CI et la Commission électorale ? Laurent Gbagbo pourra-t-il finalement être réintégré sur la liste électorale et participer aux élections présidentielles de 2025 ?

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Image de Politique. Le débat autour de l'absence de Laurent Gbagbo sur la liste électorale ivoirienne s'intensifie et devient un point central de la scène politique en Côte d'Ivoire. L'ancien président ivoirien, récemment acquitté par la Cour pénale internationale et amnistié par le gouvernement, se voit pourtant exclu des prochaines élections par la Commission électorale indépendante (CEI). La décision a suscité une vive réaction de son parti, le PPA-CI, qui dénonce une manœuvre politique visant à l'empêcher de concourir à l'élection présidentielle de 2025. Cet article plonge dans les détails de cette controverse, met en lumière les arguments avancés par chaque camp et explore les implications possibles sur la scène politique ivoirienne. Les raisons invoquées par la CEI : un argument contesté Lors de sa récente audition devant les députés, Ibrahim Coulibaly-Kuibiert, président de la Commission électorale indépendante, a justifié l’absence de Laurent Gbagbo sur la liste électorale. Selon lui, l’ancien président se trouve sur la liste des personnes déchues de leurs droits civils et politiques, en vertu d’une condamnation judiciaire. « Laurent Gbagbo ne peut être réintégré sur la liste électorale car il a été déchu de ses droits civiques et politiques », a déclaré Coulibaly-Kuibiert, assurant ainsi que la CEI ne faisait qu'appliquer les textes en vigueur. Cependant, cette explication n’a pas tardé à susciter des réactions du côté du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI). Justin Katinan Koné, porte-parole du Conseil stratégique et politique du PPA-CI, a fermement contesté ces propos. Selon lui, les arguments avancés par le président de la CEI sont « factuellement faux et juridiquement erronés ». Katinan Koné a rappelé qu'aucune décision de justice n'a prononcé de manière explicite la déchéance des droits civiques et politiques de Laurent Gbagbo. « Il est inconcevable que Laurent Gbagbo, après avoir été acquitté par la Cour pénale internationale et bénéficié d’une amnistie nationale, soit privé de ses droits électoraux », a-t-il ajouté, dénonçant une manipulation politique visant à écarter leur leader charismatique de la course à la présidence de 2025. Le point de désaccord entre la CEI et le PPA-CI repose en grande partie sur l'interprétation de l'ordonnance d'amnistie signée le 6 août 2018. Ce décret, pris par le président Alassane Ouattara, accordait une amnistie à de nombreuses personnalités politiques impliquées dans la crise post-électorale de 2010-2011, dont Laurent Gbagbo. Pour les membres du PPA-CI, cette amnistie devrait permettre à l'ancien président de recouvrer pleinement ses droits civiques et politiques. Justin Katinan Koné a insisté sur ce point lors de sa réponse aux déclarations d’Ibrahim Coulibaly-Kuibiert. Selon lui, l'amnistie de 2018 ne laisse aucune place à l’ambiguïté. « Cette ordonnance efface toutes les condamnations en lien avec la crise post-électorale. Laurent Gbagbo a été acquitté de toutes accusations devant la CPI et amnistié par l'État ivoirien. Il est donc inadmissible qu’il soit privé de ses droits électoraux. La CEI semble agir en dehors de tout cadre juridique », a-t-il martelé. Katinan Koné a par ailleurs accusé la CEI de partialité et de manque de transparence. Il a mis au défi la Commission de rendre publique la liste transmise par la justice qui mentionnerait la déchéance des droits civiques de Laurent Gbagbo. Pour le PPA-CI, cette décision ne vise qu'à entraver la candidature de leur leader à l'élection présidentielle de 2025, un scrutin où il est perçu comme un candidat potentiel susceptible de bouleverser l'équilibre politique actuel en Côte d'Ivoire. La CEI face à la pression du PPA-CI et de l’opinion publique La réaction du PPA-CI ne s’est pas limitée à une simple contestation verbale. Le parti a entrepris une série d’actions pour contester la décision de la CEI, incluant des démarches judiciaires et des mobilisations sur le terrain. Les partisans de Laurent Gbagbo voient dans cette exclusion une tentative d'étouffer une voix de l'opposition et de fausser d'avance le jeu démocratique à l'approche de la présidentielle de 2025. Sur le plan judiciaire, les avocats du PPA-CI ont déposé une requête auprès des juridictions compétentes pour exiger la réintégration de Laurent Gbagbo sur la liste électorale. « Nous ne pouvons pas laisser passer un tel déni de justice. Cette exclusion est purement et simplement une violation des droits fondamentaux de notre client, et nous ferons tout pour que justice soit faite », a déclaré l'un des avocats de l'ancien président. Parallèlement, sur le terrain, les militants du PPA-CI se sont mobilisés pour sensibiliser la population sur ce qu’ils qualifient d’« injustice flagrante ». Plusieurs rassemblements ont été organisés dans différentes villes du pays pour dénoncer cette décision. Des pancartes « Gbagbo doit voter » ont été brandies lors de manifestations pacifiques à Abidjan et dans d'autres villes du pays. Pour les militants, il ne s'agit pas seulement d'une question de candidat ou de parti, mais d'une question de démocratie et de respect des droits de tous les citoyens ivoiriens. La situation actuelle met en lumière un climat politique déjà marqué par de profondes tensions à l'approche des élections de 2025. L'exclusion de Laurent Gbagbo de la liste électorale risque de provoquer un regain de tensions, tant les partisans de l’ancien président sont déterminés à faire entendre leur voix. De plus, cette décision de la CEI intervient dans un contexte où la confiance en cette institution est déjà fragilisée par des accusations répétées de partialité. La Commission électorale indépendante, censée garantir l'équité et la transparence des processus électoraux, se trouve aujourd’hui sous le feu des critiques. Les observateurs politiques notent que la CEI, par cette décision, prend le risque d'attiser les tensions au sein de la population, et plus particulièrement parmi les sympathisants du PPA-CI. Pour certains, l'exclusion de Gbagbo est perçue comme une tentative d'affaiblir un opposant politique redouté, alors que pour d'autres, elle ne serait que l'application stricte de dispositions juridiques en vigueur. Les réactions de la communauté internationale ne se sont pas fait attendre non plus. Plusieurs organisations de défense des droits humains ont exprimé leur préoccupation quant à la situation en Côte d'Ivoire, rappelant l'importance du respect des droits politiques de tous les citoyens, y compris ceux des personnalités politiques ayant été acquittées ou amnistiées. « Il est essentiel que la Côte d'Ivoire reste sur la voie de la réconciliation et de la stabilité. Empêcher Laurent Gbagbo de participer aux élections pourrait être perçu comme une entrave à la démocratie », a déclaré un représentant d'une organisation internationale. Un enjeu de taille pour l’élection présidentielle de 2025 L’exclusion de Laurent Gbagbo de la liste électorale revêt une dimension d'autant plus importante qu’elle intervient à moins de deux ans de l’élection présidentielle de 2025, un scrutin qui s’annonce déjà comme un moment crucial pour l'avenir de la Côte d'Ivoire. Avec l’éventualité d’une nouvelle candidature d’Alassane Ouattara, les partisans de Gbagbo espèrent que leur leader puisse se présenter, convaincus qu'il représente l’alternative crédible pour relancer le pays. Pour beaucoup, la participation de Laurent Gbagbo pourrait redéfinir le paysage politique ivoirien. Depuis son retour en Côte d'Ivoire après son acquittement par la CPI, Gbagbo a su mobiliser autour de lui une base populaire importante, en particulier dans l'ouest du pays et auprès des classes populaires qui voient en lui un symbole de résistance et de souveraineté nationale. L’empêcher de participer au scrutin de 2025 pourrait être perçu par ses partisans comme une tentative de monopoliser le pouvoir et d’écarter l'opposition. Le PPA-CI a clairement exprimé ses ambitions pour les prochaines élections, et la candidature de Laurent Gbagbo est perçue comme l’un des moyens de mettre fin au cycle de pouvoir actuel. « Nous croyons en un processus démocratique transparent. Laurent Gbagbo a le droit de participer aux élections, et nous nous battrons jusqu’au bout pour garantir ce droit », a déclaré Katinan Koné lors d'une conférence de presse. Le cas de Laurent Gbagbo pose une question essentielle sur l’avenir de la démocratie en Côte d'Ivoire. Comment garantir des élections justes et inclusives si des personnalités politiques emblématiques sont empêchées de participer ? La crédibilité du processus électoral est en jeu, et la confiance des citoyens dans leurs institutions risque de s'éroder davantage si la perception d'une exclusion injustifiée persiste. La Côte d'Ivoire a déjà connu des épisodes de crise politique, notamment la crise post-électorale de 2010-2011 qui a profondément marqué le pays. Depuis lors, la réconciliation nationale et le retour à la stabilité restent des objectifs primordiaux. Mais les événements récents montrent à quel point ces objectifs demeurent fragiles. Pour beaucoup, la question est de savoir si le pays est réellement sur la voie d'une démocratie consolidée, ou s'il est en train de basculer vers une nouvelle période de tensions et d'instabilité politique. Alors que les débats se poursuivent autour de la décision de la CEI, une question cruciale demeure : quelle sera l'issue de cette bataille politique entre le PPA-CI et la Commission électorale ? Laurent Gbagbo pourra-t-il finalement être réintégré sur la liste électorale et participer aux élections présidentielles de 2025 ?

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