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Indice Ibrahim Mo De Gouvernance: Une Grande Progression De La Côte d'Ivoire? - Politique - Ivoireland

Forum Ivoireland / Politique / Indice Ibrahim Mo De Gouvernance: Une Grande Progression De La Côte d'Ivoire? (13 Vues)

La Côte d’Ivoire Voit Son Indice De Sécurité Bondir De Manière Spectaculaire / La Habg Évalue La Bonne Gouvernance Et Dévoile Les Perspectives De Mise En Œuvre / Tensions Frontalières: Ibrahim Traoré Réagit Aux Incidents Avec La Côte d'Ivoire (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 28 octobre à 16:33

La publication du rapport 2024 de l’Indice Ibrahim Mo sur la bonne gouvernance a offert un panorama complet des avancées de la gouvernance sur le continent africain entre 2014 et 2024. La Côte d’Ivoire y conserve sa 16e place parmi les 54 pays évalués, avec un score de 56,7 sur 100. Bien que ce classement ne permette pas encore au pays d'intégrer le top 10 africain, il témoigne d'une légère progression par rapport au score précédent de 56,2. La Côte d'Ivoire se positionne ainsi au-dessus de la moyenne continentale (49,3) et de la moyenne régionale de l’Afrique de l’Ouest (52,6), illustrant la stabilité des efforts entrepris pour l’amélioration de la gouvernance à Abidjan.

Stabilité et défis dans la sécurité et l'état de droit


Dans la catégorie "Sécurité et État de droit", qui comprend des aspects fondamentaux tels que la justice, la transparence, la lutte contre la corruption et la redevabilité, la Côte d'Ivoire occupe la 20e place, avec un score de 53,8. Cette position demeure inchangée par rapport au rapport précédent, signalant des défis persistants dans ces domaines cruciaux. Bien que des efforts significatifs aient été consentis, il est clair que l'amélioration de la transparence et de la lutte contre la corruption reste une priorité pour renforcer la confiance publique et consolider l'État de droit.

Les experts soulignent que la stabilité dans ces secteurs, bien que positive, reflète aussi la nécessité d'un renforcement des institutions. "La lutte contre la corruption et l'amélioration de l'état de droit sont des chantiers qui nécessitent des actions soutenues sur le long terme, et la Côte d'Ivoire doit intensifier ses efforts pour rejoindre les meilleures pratiques africaines", a affirmé un analyste ivoirien en gouvernance. L'enjeu est de taille : sans institutions fortes, la justice sociale et la répartition équitable des ressources demeurent des objectifs difficilement atteignables.

Le domaine "Participation, droits et inclusion", qui met l'accent sur la participation citoyenne et les droits fondamentaux, voit la Côte d'Ivoire se maintenir à la 18e place avec un score de 58,3. Cette stabilité reflète une volonté de maintenir les acquis, mais indique également que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour répondre aux attentes croissantes de la population. Les droits civiques, l'inclusion sociale, et la participation effective des citoyens dans les processus de décision politique restent des priorités majeures pour améliorer la gouvernance.

Les organisations de la société civile, qui jouent un rôle crucial dans l'élaboration des politiques publiques, appellent le gouvernement à multiplier les initiatives visant à améliorer l'inclusion sociale et à promouvoir la justice économique et politique. "La participation des citoyens est la clé d'une démocratie saine. Il est essentiel de créer davantage de mécanismes permettant aux Ivoiriens de s'impliquer activement dans les affaires publiques", souligne un représentant de la société civile. En favorisant des élections transparentes et des espaces de débat inclusifs, la Côte d'Ivoire pourrait améliorer son score et se rapprocher des standards les plus élevés du continent.

Opportunités économiques : un potentiel qui inspire confiance


Le secteur des "Opportunités économiques", qui comprend des dimensions telles que l'administration publique, l'environnement des affaires, les infrastructures et le secteur rural, est celui où la Côte d'Ivoire excelle le plus. Le pays occupe la 11e place, une position qu'il conserve depuis 2020, illustrant ainsi la résilience de l'économie ivoirienne. Cette position relativement élevée met en évidence la capacité du pays à attirer des investissements et à stimuler la croissance économique.

Les réformes entreprises dans l'administration publique, telles que la numérisation des services et l'amélioration de la transparence des processus bureaucratiques, ont contribué à rendre l'environnement des affaires plus attractif pour les investisseurs. De même, les efforts en matière de développement des infrastructures ont permis de réduire les coûts logistiques et de dynamiser le secteur des transports. "Les progrès réalisés dans le domaine des infrastructures, tels que la construction de nouveaux axes routiers et la modernisation des installations portuaires, ont un impact direct sur la croissance économique et la compétitivité du pays", a déclaré un économiste basé à Abidjan.

Cependant, la route vers une économie complètement inclusive reste semée d'embûches. Les inégalités entre les régions urbaines et rurales, ainsi que les disparités entre les différentes catégories de la population, doivent être réduites. Le gouvernement devra poursuivre ses efforts pour diversifier l'économie, encourager l'entrepreneuriat local et renforcer les chaînes de valeur pour permettre à tous les citoyens de profiter des fruits de la croissance.

Développement humain : des progrès notables mais fragiles


En matière de "Développement humain", qui inclut des secteurs tels que la santé, l'éducation, la protection sociale et l'environnement, la Côte d'Ivoire affiche une performance en amélioration, se hissant à la 22e place avec un score de 53,2. Ce rang est le meilleur obtenu par le pays dans cette catégorie depuis 2014 et témoigne des efforts consentis pour améliorer les conditions de vie des citoyens.

Les progrès dans l'éducation, notamment l'augmentation du taux de scolarisation et l'amélioration de l'accès à l'éducation primaire et secondaire, sont des signes encourageants. Par ailleurs, des programmes ont été mis en place pour élargir l'accès aux soins de santé, avec la construction de nouveaux centres de santé et le renforcement des capacités des professionnels de la santé. "L'accès aux services de base, qu'il s'agisse de l'éducation ou de la santé, est un pilier indispensable du développement humain. Ces progrès doivent être consolidés pour réduire les inégalités", estime une experte en développement social.

Néanmoins, ces améliorations restent fragiles et doivent être soutenues par des politiques à long terme. L'accès à l'éducation de qualité et aux soins de santé est encore limité dans certaines régions rurales et défavorisées. La volonté politique et les investissements dans le secteur social seront déterminants pour garantir des progrès durables et inclusifs.

L'Indice Ibrahim Mo de bonne gouvernance révèle une tendance à la stagnation à l'échelle continentale, et dans certains cas, une régression en termes de gouvernance sur la dernière décennie. Alors que des avancées significatives avaient été observées dans les premières années du XXIe siècle, les cinq dernières années montrent un ralentissement des progrès, un constat qui n'échappe pas à la Côte d'Ivoire.

Cette stagnation est due à plusieurs facteurs, notamment les crises politiques, les conflits internes, ainsi que les conséquences économiques et sociales de la pandémie de COVID-19. "Il est essentiel que les dirigeants africains, y compris ceux de la Côte d'Ivoire, intensifient leurs efforts pour bâtir des institutions plus fortes et résilientes, capables de soutenir un développement équilibré et durable", souligne une analyste politique basée à Dakar.

La gouvernance est la clé de voûte du développement durable, et l'Indice Ibrahim Mo insiste sur l'importance de renforcer les institutions, de promouvoir la transparence et d'établir un cadre de responsabilité solide pour que l'Afrique puisse réaliser son potentiel économique et humain. La Côte d'Ivoire, malgré les obstacles, montre une progression lente mais régulière, et peut servir de modèle pour d'autres pays cherchant à consolider leurs acquis en matière de bonne gouvernance.

Perspectives pour une meilleure gouvernance en Côte d'Ivoire


La Côte d'Ivoire a démontré sa capacité à progresser dans plusieurs domaines de la gouvernance, mais les défis restent immenses. Pour intégrer le top 10 des pays africains en matière de bonne gouvernance, Abidjan devra continuer à investir dans des réformes structurelles, renforcer ses institutions et promouvoir une culture de transparence et de redevabilité.

Les efforts doivent se concentrer sur la lutte contre la corruption, l'égalité des chances, l'inclusion sociale et le développement humain. "Nous devons créer des institutions capables de répondre aux besoins des citoyens et de leur assurer des services de qualité. La route est longue, mais les fondations posées sont solides", a affirmé un membre du gouvernement ivoirien. La volonté de poursuivre les progrès en matière de sécurité, d'état de droit et d'opportunités économiques sera essentielle pour placer la Côte d'Ivoire au rang des nations africaines les mieux gouvernées.

Face aux nombreux défis, la Côte d'Ivoire doit-elle se contenter de cette progression lente mais stable, ou peut-elle aspirer à une transformation profonde et rapide de sa gouvernance pour rejoindre les pays leaders du continent ?

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Image de Politique. La publication du rapport 2024 de l’Indice Ibrahim Mo sur la bonne gouvernance a offert un panorama complet des avancées de la gouvernance sur le continent africain entre 2014 et 2024. La Côte d’Ivoire y conserve sa 16e place parmi les 54 pays évalués, avec un score de 56,7 sur 100. Bien que ce classement ne permette pas encore au pays d'intégrer le top 10 africain, il témoigne d'une légère progression par rapport au score précédent de 56,2. La Côte d'Ivoire se positionne ainsi au-dessus de la moyenne continentale (49,3) et de la moyenne régionale de l’Afrique de l’Ouest (52,6), illustrant la stabilité des efforts entrepris pour l’amélioration de la gouvernance à Abidjan. Stabilité et défis dans la sécurité et l'état de droit Dans la catégorie "Sécurité et État de droit", qui comprend des aspects fondamentaux tels que la justice, la transparence, la lutte contre la corruption et la redevabilité, la Côte d'Ivoire occupe la 20e place, avec un score de 53,8. Cette position demeure inchangée par rapport au rapport précédent, signalant des défis persistants dans ces domaines cruciaux. Bien que des efforts significatifs aient été consentis, il est clair que l'amélioration de la transparence et de la lutte contre la corruption reste une priorité pour renforcer la confiance publique et consolider l'État de droit. Les experts soulignent que la stabilité dans ces secteurs, bien que positive, reflète aussi la nécessité d'un renforcement des institutions. "La lutte contre la corruption et l'amélioration de l'état de droit sont des chantiers qui nécessitent des actions soutenues sur le long terme, et la Côte d'Ivoire doit intensifier ses efforts pour rejoindre les meilleures pratiques africaines", a affirmé un analyste ivoirien en gouvernance. L'enjeu est de taille : sans institutions fortes, la justice sociale et la répartition équitable des ressources demeurent des objectifs difficilement atteignables. Le domaine "Participation, droits et inclusion", qui met l'accent sur la participation citoyenne et les droits fondamentaux, voit la Côte d'Ivoire se maintenir à la 18e place avec un score de 58,3. Cette stabilité reflète une volonté de maintenir les acquis, mais indique également que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour répondre aux attentes croissantes de la population. Les droits civiques, l'inclusion sociale, et la participation effective des citoyens dans les processus de décision politique restent des priorités majeures pour améliorer la gouvernance. Les organisations de la société civile, qui jouent un rôle crucial dans l'élaboration des politiques publiques, appellent le gouvernement à multiplier les initiatives visant à améliorer l'inclusion sociale et à promouvoir la justice économique et politique. "La participation des citoyens est la clé d'une démocratie saine. Il est essentiel de créer davantage de mécanismes permettant aux Ivoiriens de s'impliquer activement dans les affaires publiques", souligne un représentant de la société civile. En favorisant des élections transparentes et des espaces de débat inclusifs, la Côte d'Ivoire pourrait améliorer son score et se rapprocher des standards les plus élevés du continent. Opportunités économiques : un potentiel qui inspire confiance Le secteur des "Opportunités économiques", qui comprend des dimensions telles que l'administration publique, l'environnement des affaires, les infrastructures et le secteur rural, est celui où la Côte d'Ivoire excelle le plus. Le pays occupe la 11e place, une position qu'il conserve depuis 2020, illustrant ainsi la résilience de l'économie ivoirienne. Cette position relativement élevée met en évidence la capacité du pays à attirer des investissements et à stimuler la croissance économique. Les réformes entreprises dans l'administration publique, telles que la numérisation des services et l'amélioration de la transparence des processus bureaucratiques, ont contribué à rendre l'environnement des affaires plus attractif pour les investisseurs. De même, les efforts en matière de développement des infrastructures ont permis de réduire les coûts logistiques et de dynamiser le secteur des transports. "Les progrès réalisés dans le domaine des infrastructures, tels que la construction de nouveaux axes routiers et la modernisation des installations portuaires, ont un impact direct sur la croissance économique et la compétitivité du pays", a déclaré un économiste basé à Abidjan. Cependant, la route vers une économie complètement inclusive reste semée d'embûches. Les inégalités entre les régions urbaines et rurales, ainsi que les disparités entre les différentes catégories de la population, doivent être réduites. Le gouvernement devra poursuivre ses efforts pour diversifier l'économie, encourager l'entrepreneuriat local et renforcer les chaînes de valeur pour permettre à tous les citoyens de profiter des fruits de la croissance. Développement humain : des progrès notables mais fragiles En matière de "Développement humain", qui inclut des secteurs tels que la santé, l'éducation, la protection sociale et l'environnement, la Côte d'Ivoire affiche une performance en amélioration, se hissant à la 22e place avec un score de 53,2. Ce rang est le meilleur obtenu par le pays dans cette catégorie depuis 2014 et témoigne des efforts consentis pour améliorer les conditions de vie des citoyens. Les progrès dans l'éducation, notamment l'augmentation du taux de scolarisation et l'amélioration de l'accès à l'éducation primaire et secondaire, sont des signes encourageants. Par ailleurs, des programmes ont été mis en place pour élargir l'accès aux soins de santé, avec la construction de nouveaux centres de santé et le renforcement des capacités des professionnels de la santé. "L'accès aux services de base, qu'il s'agisse de l'éducation ou de la santé, est un pilier indispensable du développement humain. Ces progrès doivent être consolidés pour réduire les inégalités", estime une experte en développement social. Néanmoins, ces améliorations restent fragiles et doivent être soutenues par des politiques à long terme. L'accès à l'éducation de qualité et aux soins de santé est encore limité dans certaines régions rurales et défavorisées. La volonté politique et les investissements dans le secteur social seront déterminants pour garantir des progrès durables et inclusifs. L'Indice Ibrahim Mo de bonne gouvernance révèle une tendance à la stagnation à l'échelle continentale, et dans certains cas, une régression en termes de gouvernance sur la dernière décennie. Alors que des avancées significatives avaient été observées dans les premières années du XXIe siècle, les cinq dernières années montrent un ralentissement des progrès, un constat qui n'échappe pas à la Côte d'Ivoire. Cette stagnation est due à plusieurs facteurs, notamment les crises politiques, les conflits internes, ainsi que les conséquences économiques et sociales de la pandémie de COVID-19. "Il est essentiel que les dirigeants africains, y compris ceux de la Côte d'Ivoire, intensifient leurs efforts pour bâtir des institutions plus fortes et résilientes, capables de soutenir un développement équilibré et durable", souligne une analyste politique basée à Dakar. La gouvernance est la clé de voûte du développement durable, et l'Indice Ibrahim Mo insiste sur l'importance de renforcer les institutions, de promouvoir la transparence et d'établir un cadre de responsabilité solide pour que l'Afrique puisse réaliser son potentiel économique et humain. La Côte d'Ivoire, malgré les obstacles, montre une progression lente mais régulière, et peut servir de modèle pour d'autres pays cherchant à consolider leurs acquis en matière de bonne gouvernance. Perspectives pour une meilleure gouvernance en Côte d'Ivoire La Côte d'Ivoire a démontré sa capacité à progresser dans plusieurs domaines de la gouvernance, mais les défis restent immenses. Pour intégrer le top 10 des pays africains en matière de bonne gouvernance, Abidjan devra continuer à investir dans des réformes structurelles, renforcer ses institutions et promouvoir une culture de transparence et de redevabilité. Les efforts doivent se concentrer sur la lutte contre la corruption, l'égalité des chances, l'inclusion sociale et le développement humain. "Nous devons créer des institutions capables de répondre aux besoins des citoyens et de leur assurer des services de qualité. La route est longue, mais les fondations posées sont solides", a affirmé un membre du gouvernement ivoirien. La volonté de poursuivre les progrès en matière de sécurité, d'état de droit et d'opportunités économiques sera essentielle pour placer la Côte d'Ivoire au rang des nations africaines les mieux gouvernées. Face aux nombreux défis, la Côte d'Ivoire doit-elle se contenter de cette progression lente mais stable, ou peut-elle aspirer à une transformation profonde et rapide de sa gouvernance pour rejoindre les pays leaders du continent ?

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