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Mercredi, 4 Décembre 2024 à 8:32

Fatmata Nippe Momoh Annonce La Création d'Une Coalition Des Ex-Premières Dames - Affaires Etrangères - Ivoireland

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 27 novembre à 19:59

Les anciennes épouses de chefs d’État africains s’apprêtent à s’unir sous une bannière commune : celle d’une coalition visant à défendre leurs droits, leur dignité et leur place dans la société après avoir quitté les palais présidentiels. Cette initiative, lancée par Fatmata Nippe Momoh, ancienne Première Dame de la Sierra Leone, a pour objectif de donner une voix aux femmes qui ont souvent été laissées dans l'ombre après des transitions politiques parfois brutales. Alors que les anciennes Premières Dames d’Afrique se retrouvent souvent en dehors des projecteurs une fois leur rôle politique terminé, Fatmata Nippe Momoh entend remédier à cette invisibilité en les rassemblant autour d’un projet ambitieux de solidarité et de soutien mutuel. Ce mouvement ne se limite pas aux figures emblématiques du continent, mais englobe également celles qui n’ont jamais été sous les feux des projecteurs, mais qui ont, à leur manière, marqué l’histoire politique de leurs pays. À travers cette coalition, l’objectif est de porter une voix collective et d'assurer un accompagnement de ces femmes qui ont traversé des changements de régime souvent tumultueux.

Une coalition pour l’unité et la dignité des anciennes Premières Dames


Depuis plusieurs semaines, Fatmata Nippe Momoh, dans un périple à travers l’Afrique de l’Ouest, a entamé des rencontres avec d’anciennes Premières Dames et des figures influentes du continent pour promouvoir son projet de coalition. Dans des pays comme la Côte d’Ivoire, où elle a rencontré Simone Gbagbo, ou le Bénin, elle a exposé sa vision d’une organisation inclusive qui ferait entendre la voix des femmes, souvent négligées, qui ont occupé des fonctions d’apparat aux côtés des présidents africains.

L’objectif est clair : créer une plateforme qui défend les droits des anciennes Premières Dames, qu’elles aient eu une visibilité médiatique ou non. Ces femmes, dont les rôles politiques ou sociaux ont été essentiels, sont souvent laissées à elles-mêmes après la chute de leurs époux ou la fin de leur mandat. Bien que souvent reléguées au second plan, elles ont souvent joué un rôle déterminant dans la diplomatie et les projets sociaux de leurs pays.

L’initiative de Fatmata Nippe Momoh soulève une question fondamentale : pourquoi ces femmes restent-elles dans l’ombre une fois leur époux quittent le pouvoir ? Dans de nombreux cas, les transitions politiques brutales, parfois violentes, laissent ces femmes dans une situation précaire, sans ressources et sans soutien. Une fois leur rôle officiel terminé, beaucoup d’entre elles se retrouvent marginalisées, voire ostracisées.

Il ne s’agit pas seulement d’une question d’honneur ou de statut, mais aussi de sécurité et de stabilité pour ces femmes, qui ont vu leurs vies chamboulées par des changements de régime. Fatmata Nippe Momoh rappelle qu’au-delà des honneurs et des protocoles qui accompagnaient leur statut de Première Dame, ces femmes ont joué un rôle concret, que ce soit dans la gestion des affaires sociales, l’organisation d’initiatives caritatives ou la représentation de leurs pays à l'international.

Cependant, après la chute de leurs maris, nombre d’entre elles ont dû faire face à des difficultés financières et sociales, parfois même à des persécutions. "Beaucoup de ces femmes ont été laissées pour compte", affirme-t-elle. "Ce projet vise à leur offrir un réseau de solidarité, un soutien qui dépasse les frontières politiques et géographiques."

Une coalition au-delà des figures médiatiques


L’une des caractéristiques marquantes de ce projet est sa volonté d’être inclusif. La coalition ne se limite pas aux Premières Dames les plus célèbres ou médiatisées, comme Simone Gbagbo, mais inclut également toutes les femmes qui ont été les épouses de présidents africains, même celles dont les noms ne résonnent pas dans les mémoires collectives. Ces femmes ont souvent été contraintes à l’anonymat, malgré leur influence dans les coulisses de la politique nationale et internationale.

Fatmata Nippe Momoh insiste sur le fait que l’objectif est de créer une plateforme qui réunit toutes ces femmes, qu’elles aient joué un rôle public ou non. "Il est important de leur rendre hommage et de reconnaître leur contribution à la politique de leur pays", explique-t-elle. Le manque de reconnaissance publique ne doit pas effacer l’impact qu’elles ont eu, souvent dans l’ombre de leurs époux.

Ainsi, la coalition permettra également de recueillir les témoignages de ces femmes et de souligner les difficultés qu’elles ont rencontrées une fois la page du pouvoir tournée. Cette initiative aura un rôle fondamental dans la construction d’un héritage commun et dans la préservation de l’histoire de ces femmes souvent invisibles aux yeux du grand public.

L’une des principales missions de cette future coalition est d’offrir un soutien concret aux anciennes Premières Dames. En effet, au-delà des aspects symboliques, il s'agit également de créer un réseau d’entraide pour répondre aux défis quotidiens que ces femmes rencontrent. Le manque de ressources financières, la solitude politique, et parfois même les répercussions psychologiques d’une chute brutale du pouvoir, sont autant de problématiques qui touchent ces anciennes Premières Dames.

Dans ce cadre, la coalition pourrait offrir des services de formation, d’accompagnement dans les projets sociaux, ou même des consultations juridiques pour les aider à naviguer dans des transitions complexes. Le but ultime est d’assurer qu’elles puissent maintenir un certain niveau de dignité et de respect après avoir exercé un rôle de première importance dans leurs pays.

Il est également prévu que cette organisation se fasse le porte-voix des anciennes Premières Dames sur la scène internationale, en les impliquant dans des discussions sur les droits des femmes, la paix et la sécurité en Afrique, ainsi que les questions de gouvernance.

La solidarité comme fondement de l’initiative


L’un des principes clés de cette initiative est la solidarité entre les anciennes épouses de présidents. Fatmata Nippe Momoh plaide pour une approche collective plutôt qu’individuelle, soulignant que les défis auxquels ces femmes sont confrontées sont souvent communs, et qu’il est crucial de les aborder ensemble.

"Notre objectif est de renforcer les liens entre ces femmes, de créer un réseau d’entraide, et de nous soutenir les unes les autres", affirme-t-elle. L’aspect solidaire de la coalition est également important dans le contexte des bouleversements politiques fréquents qui secouent le continent africain, où les transitions de pouvoir sont parfois violentes et incertaines.

La solidarité, au-delà de son aspect pratique, se veut un message fort : celui de l’unité des femmes africaines, qu’elles soient au sommet de l’État ou en dehors des cercles du pouvoir, mais qui partagent une histoire commune, faite de défis et de résilience.

Alors que le projet de Fatmata Nippe Momoh semble sur le point de prendre forme, plusieurs questions demeurent quant à la manière dont la coalition pourra évoluer et perdurer dans le temps. Si l’idée de solidarité et d’unité est louable, il reste à voir comment cette coalition pourra surmonter les obstacles politiques, sociaux et économiques qui se dresseront sur son chemin.

L’avenir de cette initiative dépendra en grande partie de la capacité des anciennes Premières Dames à mettre de côté leurs divergences personnelles et politiques pour se concentrer sur des objectifs communs. La mise en place de structures solides et d’un financement adéquat seront également des enjeux majeurs pour assurer la pérennité de ce mouvement.

Loin d’être une simple association caritative, cette coalition se veut un acteur du changement, capable de faire entendre la voix des femmes qui ont été trop longtemps silencieuses. Mais jusqu’où pourra-t-elle aller dans ce combat pour la dignité et les droits des anciennes Premières Dames africaines ?

Cette coalition marque-t-elle un tournant dans la manière dont les anciennes Premières Dames sont perçues en Afrique ? Sera-t-elle un levier pour un changement radical dans les relations de pouvoir et de genre sur le continent ? Au-delà de son rôle symbolique, quelles répercussions concrètes peut-elle avoir sur la condition des femmes dans les transitions politiques africaines ?

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Image de Affaires Etrangères. Les anciennes épouses de chefs d’État africains s’apprêtent à s’unir sous une bannière commune : celle d’une coalition visant à défendre leurs droits, leur dignité et leur place dans la société après avoir quitté les palais présidentiels. Cette initiative, lancée par Fatmata Nippe Momoh, ancienne Première Dame de la Sierra Leone, a pour objectif de donner une voix aux femmes qui ont souvent été laissées dans l'ombre après des transitions politiques parfois brutales. Alors que les anciennes Premières Dames d’Afrique se retrouvent souvent en dehors des projecteurs une fois leur rôle politique terminé, Fatmata Nippe Momoh entend remédier à cette invisibilité en les rassemblant autour d’un projet ambitieux de solidarité et de soutien mutuel. Ce mouvement ne se limite pas aux figures emblématiques du continent, mais englobe également celles qui n’ont jamais été sous les feux des projecteurs, mais qui ont, à leur manière, marqué l’histoire politique de leurs pays. À travers cette coalition, l’objectif est de porter une voix collective et d'assurer un accompagnement de ces femmes qui ont traversé des changements de régime souvent tumultueux. Une coalition pour l’unité et la dignité des anciennes Premières Dames Depuis plusieurs semaines, Fatmata Nippe Momoh, dans un périple à travers l’Afrique de l’Ouest, a entamé des rencontres avec d’anciennes Premières Dames et des figures influentes du continent pour promouvoir son projet de coalition. Dans des pays comme la Côte d’Ivoire, où elle a rencontré Simone Gbagbo, ou le Bénin, elle a exposé sa vision d’une organisation inclusive qui ferait entendre la voix des femmes, souvent négligées, qui ont occupé des fonctions d’apparat aux côtés des présidents africains. L’objectif est clair : créer une plateforme qui défend les droits des anciennes Premières Dames, qu’elles aient eu une visibilité médiatique ou non. Ces femmes, dont les rôles politiques ou sociaux ont été essentiels, sont souvent laissées à elles-mêmes après la chute de leurs époux ou la fin de leur mandat. Bien que souvent reléguées au second plan, elles ont souvent joué un rôle déterminant dans la diplomatie et les projets sociaux de leurs pays. L’initiative de Fatmata Nippe Momoh soulève une question fondamentale : pourquoi ces femmes restent-elles dans l’ombre une fois leur époux quittent le pouvoir ? Dans de nombreux cas, les transitions politiques brutales, parfois violentes, laissent ces femmes dans une situation précaire, sans ressources et sans soutien. Une fois leur rôle officiel terminé, beaucoup d’entre elles se retrouvent marginalisées, voire ostracisées. Il ne s’agit pas seulement d’une question d’honneur ou de statut, mais aussi de sécurité et de stabilité pour ces femmes, qui ont vu leurs vies chamboulées par des changements de régime. Fatmata Nippe Momoh rappelle qu’au-delà des honneurs et des protocoles qui accompagnaient leur statut de Première Dame, ces femmes ont joué un rôle concret, que ce soit dans la gestion des affaires sociales, l’organisation d’initiatives caritatives ou la représentation de leurs pays à l'international. Cependant, après la chute de leurs maris, nombre d’entre elles ont dû faire face à des difficultés financières et sociales, parfois même à des persécutions. "Beaucoup de ces femmes ont été laissées pour compte", affirme-t-elle. "Ce projet vise à leur offrir un réseau de solidarité, un soutien qui dépasse les frontières politiques et géographiques." Une coalition au-delà des figures médiatiques L’une des caractéristiques marquantes de ce projet est sa volonté d’être inclusif. La coalition ne se limite pas aux Premières Dames les plus célèbres ou médiatisées, comme Simone Gbagbo, mais inclut également toutes les femmes qui ont été les épouses de présidents africains, même celles dont les noms ne résonnent pas dans les mémoires collectives. Ces femmes ont souvent été contraintes à l’anonymat, malgré leur influence dans les coulisses de la politique nationale et internationale. Fatmata Nippe Momoh insiste sur le fait que l’objectif est de créer une plateforme qui réunit toutes ces femmes, qu’elles aient joué un rôle public ou non. "Il est important de leur rendre hommage et de reconnaître leur contribution à la politique de leur pays", explique-t-elle. Le manque de reconnaissance publique ne doit pas effacer l’impact qu’elles ont eu, souvent dans l’ombre de leurs époux. Ainsi, la coalition permettra également de recueillir les témoignages de ces femmes et de souligner les difficultés qu’elles ont rencontrées une fois la page du pouvoir tournée. Cette initiative aura un rôle fondamental dans la construction d’un héritage commun et dans la préservation de l’histoire de ces femmes souvent invisibles aux yeux du grand public. L’une des principales missions de cette future coalition est d’offrir un soutien concret aux anciennes Premières Dames. En effet, au-delà des aspects symboliques, il s'agit également de créer un réseau d’entraide pour répondre aux défis quotidiens que ces femmes rencontrent. Le manque de ressources financières, la solitude politique, et parfois même les répercussions psychologiques d’une chute brutale du pouvoir, sont autant de problématiques qui touchent ces anciennes Premières Dames. Dans ce cadre, la coalition pourrait offrir des services de formation, d’accompagnement dans les projets sociaux, ou même des consultations juridiques pour les aider à naviguer dans des transitions complexes. Le but ultime est d’assurer qu’elles puissent maintenir un certain niveau de dignité et de respect après avoir exercé un rôle de première importance dans leurs pays. Il est également prévu que cette organisation se fasse le porte-voix des anciennes Premières Dames sur la scène internationale, en les impliquant dans des discussions sur les droits des femmes, la paix et la sécurité en Afrique, ainsi que les questions de gouvernance. La solidarité comme fondement de l’initiative L’un des principes clés de cette initiative est la solidarité entre les anciennes épouses de présidents. Fatmata Nippe Momoh plaide pour une approche collective plutôt qu’individuelle, soulignant que les défis auxquels ces femmes sont confrontées sont souvent communs, et qu’il est crucial de les aborder ensemble. "Notre objectif est de renforcer les liens entre ces femmes, de créer un réseau d’entraide, et de nous soutenir les unes les autres", affirme-t-elle. L’aspect solidaire de la coalition est également important dans le contexte des bouleversements politiques fréquents qui secouent le continent africain, où les transitions de pouvoir sont parfois violentes et incertaines. La solidarité, au-delà de son aspect pratique, se veut un message fort : celui de l’unité des femmes africaines, qu’elles soient au sommet de l’État ou en dehors des cercles du pouvoir, mais qui partagent une histoire commune, faite de défis et de résilience. Alors que le projet de Fatmata Nippe Momoh semble sur le point de prendre forme, plusieurs questions demeurent quant à la manière dont la coalition pourra évoluer et perdurer dans le temps. Si l’idée de solidarité et d’unité est louable, il reste à voir comment cette coalition pourra surmonter les obstacles politiques, sociaux et économiques qui se dresseront sur son chemin. L’avenir de cette initiative dépendra en grande partie de la capacité des anciennes Premières Dames à mettre de côté leurs divergences personnelles et politiques pour se concentrer sur des objectifs communs. La mise en place de structures solides et d’un financement adéquat seront également des enjeux majeurs pour assurer la pérennité de ce mouvement. Loin d’être une simple association caritative, cette coalition se veut un acteur du changement, capable de faire entendre la voix des femmes qui ont été trop longtemps silencieuses. Mais jusqu’où pourra-t-elle aller dans ce combat pour la dignité et les droits des anciennes Premières Dames africaines ? Cette coalition marque-t-elle un tournant dans la manière dont les anciennes Premières Dames sont perçues en Afrique ? Sera-t-elle un levier pour un changement radical dans les relations de pouvoir et de genre sur le continent ? Au-delà de son rôle symbolique, quelles répercussions concrètes peut-elle avoir sur la condition des femmes dans les transitions politiques africaines ?

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