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Samedi, 21 Décembre 2024 à 16:09 |
Forum Ivoireland / Société / Le Squat À Abidjan: Des Femmes Prêtes À Tenter Sculpter Leurs Fesses (8 Vues)
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En Côte d'Ivoire, la quête du corps parfait, en particulier d'un postérieur voluptueux, est devenue une véritable obsession pour de nombreuses femmes. Dans une société où l'adage "Big is Beautiful" est profondément ancré, les femmes rivalisent de stratégies pour sculpter leurs formes, allant des produits cosmétiques aux séances de sport intensif. Ce phénomène, qui est à la fois une recherche esthétique et une réponse aux canons de beauté locaux, soulève des questions sur les normes corporelles et les attentes sociales. À Abidjan, les femmes sont prêtes à tout pour obtenir un corps qui répond à cette norme : un fessier bien proportionné, un ventre plat, et une silhouette pulpeuse. Dans ce contexte, le squat, un exercice de musculation populaire, a trouvé sa place au cœur de cette quête du corps idéal.
Le "grossifesse" : Une obsession bien ancrée dans les mentalités ivoiriennesÀ Abidjan, la popularité des formes généreuses ne cesse de croître. Le corps à la fois rond et ferme, notamment avec des fesses rebondies, est devenu synonyme de beauté et de séduction. En contraste avec les canons de beauté occidentaux, incarnés par des modèles filiformes comme Kate Moss, les standards ivoiriens ont un goût prononcé pour les courbes. "Ici, pour être belle, il faut avoir un beau bassin", explique Sarah, commerçante de 34 ans. "Les hommes préfèrent les femmes un peu fessues". Ce phénomène n'est pas seulement une question de mode, mais un véritable facteur social et culturel. Les femmes ivoiriennes ont toujours été influencées par des modèles corporels traditionnels qui valorisent les formes généreuses. Cette préférence s'inscrit dans une longue histoire culturelle où la plénitude du corps féminin était synonyme de fertilité, de prospérité et de féminité. Aujourd'hui, la modernité et l'influence des médias sociaux, avec des figures comme Kim Kardashian, ont amplifié cette quête du corps parfait. Dans ce contexte, le "grossifesse", un terme populaire pour désigner l'ensemble des techniques et produits permettant d'augmenter la taille des fesses, est devenu une véritable industrie. Pour atteindre cet idéal de beauté, les femmes ivoiriennes n'hésitent pas à recourir à des méthodes variées et parfois surprenantes. Parmi les produits les plus utilisés, on trouve des onguents à la réputation presque miraculeuse. Le "grossifesse", un onguent au nom évocateur, promet de donner au fessier une taille plus généreuse en un temps record. Ces crèmes, souvent à base d'huiles végétales, sont appliquées quotidiennement sur le bas du corps dans l'espoir de stimuler la croissance des tissus graisseux. Mais ces produits ne sont pas les seules options disponibles. Les gaines "push-ups" sont également très prisées. Ces vêtements de compression sont portés sous les vêtements pour redessiner la silhouette et donner l'illusion de fesses plus rebondies et d'un ventre plus plat. Ces gaines, qui agissent comme des sous-vêtements sculptants, sont rapidement devenues des accessoires incontournables dans la garde-robe des femmes ivoiriennes soucieuses de leur apparence. Cependant, leur effet reste temporaire et n'apporte aucune transformation durable au niveau de la morphologie. Mais, au-delà des produits cosmétiques et des accessoires, l'une des méthodes les plus efficaces et accessibles demeure le sport, et plus particulièrement, le squat. Le squat, exercice de musculation visant à renforcer les muscles des cuisses et des fessiers, a acquis une popularité fulgurante en Côte d'Ivoire. Considéré comme un moyen efficace de tonifier et de galber le bas du corps, le squat est désormais une routine incontournable pour de nombreuses femmes à Abidjan. "Les femmes qui souhaitent des fesses fermes et bien dessinées savent qu'elles doivent faire du squat", explique Aïssata, une passionnée de fitness. "C'est l'exercice numéro un pour travailler les cuisses et les fesses." L'impact du squat sur la silhouette est incontestable. En sollicitant intensivement les muscles des membres inférieurs, cet exercice permet non seulement de renforcer les cuisses et les fessiers, mais aussi d'améliorer la posture et la mobilité générale. De plus, le squat stimule la production de testostérone, une hormone qui joue un rôle crucial dans la croissance musculaire. Il permet ainsi d'augmenter la masse musculaire et de raffermir la peau, donnant un effet liftant au fessier. Mais pour obtenir des résultats durables et visibles, il ne suffit pas de faire quelques séries de squats de temps en temps. Comme l'explique le coach sportif sud-africain Tsere Nyawolomshini, surnommé le "King of Squats", "Il faut persévérer et adopter la bonne technique". Selon lui, il est essentiel d'atteindre la fatigue musculaire pour que les muscles du fessier se développent. "Il ne suffit pas de faire des mouvements superficiels", insiste-t-il. "Il faut une forte tension et un étirement du muscle pour qu'il grossisse." Le coach Nyawolomshini a popularisé une technique spécifique de squat qui se concentre sur le travail des muscles du bas du corps tout en sollicitant les muscles stabilisateurs. Son approche, qui inclut des mouvements de squat en position "marche de canard" et des levées de jambes sur des steps, a fait des merveilles sur les réseaux sociaux. Le coach, avec son propre fessier imposant, a prouvé que l'on pouvait obtenir des résultats impressionnants sans passer par la chirurgie esthétique. Les limites et les réalités des techniques populairesSi la méthode du "King of Squats" suscite un engouement sans précédent, il est important de souligner qu'aucun exercice, aussi efficace soit-il, ne pourra transformer la morphologie d'une personne en quelques jours. De nombreux experts en fitness insistent sur l'importance d'une approche holistique pour obtenir des résultats durables. Selon le coach Kands, pour faire réellement grossir le fessier, il faut réunir trois éléments essentiels : atteindre la fatigue musculaire, créer une forte tension, et étirer le muscle. Ces prérequis ne sont pas toujours présents dans les exercices populaires, comme ceux de Nyawolomshini. En d'autres termes, il ne faut pas s'attendre à obtenir un fessier de rêve en effectuant simplement quelques séries de squats faciles. De plus, l'alimentation joue un rôle crucial dans le processus de développement musculaire. Pour maximiser les résultats, il est impératif d'adopter une alimentation équilibrée, riche en protéines et en glucides complexes, afin de soutenir la croissance musculaire. Ainsi, l'idée qu'un simple exercice puisse transformer radicalement le corps sans une stratégie globale est illusoire. L'impact des réseaux sociaux sur la popularité du "grossifesse" ne peut être sous-estimé. Des personnalités comme Kim Kardashian, Cardi B ou encore la Brésilienne Jennifer Lopez ont popularisé l'image de la femme aux fesses voluptueuses. Ces figures influentes ont redéfini la beauté féminine, et leurs courbes sont désormais un modèle de beauté à imiter. Les images d'Instagram, où ces célébrités publient des photos de leurs corps parfaitement sculptés, ont engendré une véritable révolution dans la perception du corps féminin. À Abidjan, cette influence se fait sentir particulièrement. Les femmes, conscientes des attentes sociales liées à leur apparence, sont de plus en plus nombreuses à chercher à ressembler à ces icônes. Les réseaux sociaux sont devenus le lieu privilégié pour partager des astuces, des conseils, et des photos avant-après qui témoignent des transformations corporelles possibles grâce au sport, à l'alimentation et aux produits cosmétiques. Le phénomène du "grossifesse" en Côte d'Ivoire soulève plusieurs questions sur les normes corporelles et les pressions sociales auxquelles les femmes sont confrontées. Si la quête du corps idéal est universelle, elle prend des formes spécifiques selon les cultures et les sociétés. En Côte d'Ivoire, où les formes généreuses sont valorisées, la recherche du fessier parfait semble être le dernier cri de la mode, au point de devenir une véritable obsession. Cependant, cette pression sociale peut-elle avoir des conséquences sur l'estime de soi des femmes ivoiriennes ? Les attentes irréalistes imposées par les canons de beauté modernes peuvent-elles nuire à la santé mentale des femmes qui n'ont pas accès aux moyens nécessaires pour atteindre cet idéal ?
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