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Samedi, 21 Décembre 2024 à 16:44

Pour Adjoumani, L’Argent Sous Ouattara Circule Dans Les Investissements - Politique - Ivoireland

Forum Ivoireland / Politique / Pour Adjoumani, L’Argent Sous Ouattara Circule Dans Les Investissements (4 Vues)

Adjoumani Réfute Les Accusations d'Endettement Massif Sous Alassane Ouattara / Côte d'Ivoire: Alassane Ouattara Réagit À l'Élection De John Mahama Au Ghana / Laurent Gbagbo s'Engage À "Faire Circuler l'Argent Comme Auparavant" (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 12 décembre à 6:53

Le débat politique en Côte d’Ivoire ne cesse de se raviver à l’approche de l’élection présidentielle de 2025. Récemment, le porte-parole du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), Kobenan Kouassi Adjoumani, a répondu aux propos de l'ex-président Laurent Gbagbo, qui avait affirmé qu'il ferait circuler l’argent dans l’économie s’il revenait au pouvoir. Une déclaration qui n’a pas manqué de provoquer des réactions, notamment de la part des partisans d’Alassane Ouattara. Ce dernier a, par la voix de son porte-parole, insisté sur une approche différente pour l'économie de la Côte d'Ivoire : un modèle d’investissement soutenu plutôt qu'une simple redistribution immédiate de l'argent. Le 5 décembre 2024, lors des "Rendez-vous du RHDP", Adjoumani a pris la parole pour clarifier la position de son parti, en mettant en avant la politique économique mise en place sous le régime d’Alassane Ouattara, notamment dans le cadre des grands investissements publics et privés.

La réponse d’Adjoumani : Une économie fondée sur l’investissement, pas sur la redistribution


Loin de faire preuve de passivité face aux critiques de l’opposition, le RHDP semble résolument déterminé à défendre son bilan et à réaffirmer sa vision d’un développement économique durable. Ce faisant, les tensions autour de la gestion de l’économie et de la redistribution des ressources continuent d’alimenter le débat politique national. Dans un contexte où les enjeux de la révision de la Constitution et de la gouvernance économique sont au cœur des préoccupations, il est légitime de se demander : quelle approche pour une véritable réconciliation économique en Côte d’Ivoire ?

Lors des "Rendez-vous du RHDP", un événement clé pour la mobilisation du parti, Kobenan Kouassi Adjoumani a pris position face aux déclarations de Laurent Gbagbo, ancien président et leader du PPA-CI. Gbagbo avait affirmé que, s’il revenait au pouvoir, il redynamiserait l’économie ivoirienne en faisant en sorte que l’argent circule de poche en poche, c'est-à-dire en injectant des liquidités directement dans les mains des citoyens pour stimuler la consommation.

Adjoumani a rapidement répondu à ces propos en soulignant que, sous le leadership d’Alassane Ouattara, l’économie ivoirienne fonctionne différemment. Selon lui, l’argent ne doit pas circuler simplement de main en main, mais doit être utilisé pour financer des investissements productifs à long terme. « Nous, notre argent circule dans les investissements. Parce que quand vous investissez, et qu’après il y a le fruit de l’investissement, c’est cet argent qui est partagé et qui se retrouve dans la poche », a-t-il expliqué. Une vision plus durable de la gestion de l'économie qui repose sur des projets d'infrastructures, d'entrepreneuriat et de transformation des secteurs clé comme l'agriculture, les technologies et les industries.

Cette réponse d’Adjoumani ne se limite pas à un simple point de vue économique, mais s’inscrit également dans une réflexion plus large sur la manière de gérer les finances publiques et de garantir un avenir prospère aux Ivoiriens. En effet, avec un budget national de 15 000 milliards de FCFA, comme l'a rappelé Adjoumani, le défi reste de savoir comment allouer cet argent de manière stratégique, tout en préservant les équilibres financiers du pays pour les générations futures.

Les propos de Gbagbo ont trouvé un écho auprès de certaines franges de l’opposition, qui critiquent régulièrement la gestion des finances publiques sous le gouvernement actuel. Pour eux, la politique économique menée par Alassane Ouattara repose sur des choix qui, selon eux, favorisent une minorité d’acteurs économiques au détriment des populations les plus vulnérables. Le discours de la redistribution rapide de l’argent vise à rassurer les citoyens qui ressentent la pression des conditions de vie, notamment en raison de l’inflation et de la hausse des prix des biens de première nécessité.

Le débat sur la gestion de l’économie se pose donc à un moment crucial, alors que la Côte d’Ivoire, malgré des taux de croissance impressionnants, se trouve confrontée à des inégalités persistantes et à des défis structurels qui fragilisent certains secteurs économiques. Les critiques de l’opposition sur la « dilapidation » des ressources, comme le dit certains leaders politiques, touchent directement la question de la redistribution des richesses et de la transparence dans les dépenses publiques.

Cependant, l’argument d’Adjoumani repose sur la nécessité de penser à long terme. Il oppose une vision stratégique, avec des investissements dans des infrastructures capables de créer des emplois et de soutenir la compétitivité nationale. C'est dans cette logique que le gouvernement d'Ouattara met en avant des projets phares tels que la construction de routes, de ports et d'infrastructures énergétiques, jugées nécessaires pour le développement à long terme de la Côte d'Ivoire.


https://www.youtube.com/watch?v=PbY8QtsvYyw

Le rôle des "Rendez-vous du RHDP" dans la consolidation du pouvoir


Lors de l’événement des "Rendez-vous du RHDP", plusieurs autres figures politiques du parti au pouvoir ont également pris la parole pour soutenir la position d’Adjoumani. Mamadou Touré, porte-parole adjoint du RHDP, a exprimé une confiance absolue dans la solidité de l’Assemblée électorale ivoirienne et dans la transparence des révisions électorales en cours. Il a également abordé la question de l’opposition et des tentatives de déstabilisation du processus électoral, notamment en évoquant les rumeurs concernant un éventuel report des élections présidentielles de 2025. « Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est de consolider notre présence et de continuer d’agir pour les populations », a-t-il souligné, affirmant que la victoire du RHDP était un processus irréversible.

Le discours d’Anne Désirée Ouloto, vice-présidente du directoire du RHDP, a également mis l’accent sur le fait que le président Ouattara demeure le seul candidat crédible pour 2025. Elle a insisté sur son bilan et sur le fait qu’aucun autre candidat ne pourrait se comparer à lui en termes de compétence et de résultats obtenus au cours de ses mandats.

Cet événement a donc permis au RHDP de se repositionner politiquement, de renforcer la cohésion interne du parti et de défendre sa vision économique face à des critiques. Dans un contexte marqué par une certaine montée des tensions politiques, ces « Rendez-vous du RHDP » sont devenus des occasions cruciales pour maintenir le moral des troupes et mobiliser l’électorat pour les années à venir.

En réponse à la question de savoir comment gérer l’argent de l’État, Adjoumani a fait un choix clair : « l’argent travaille ». C’est cette philosophie de l’investissement, fondée sur la création d’infrastructures solides, le développement des industries locales et la mobilisation des investissements privés, que le RHDP veut porter durant cette campagne. Mais cette vision se heurte aux réalités sociales et aux attentes immédiates des citoyens, qui veulent des résultats rapides et visibles. L'argument selon lequel l'argent doit circuler dans l'économie par les investissements à long terme est donc un défi à expliquer à un public qui a souvent besoin de voir l'impact direct de ces choix.

La Côte d’Ivoire se trouve à un carrefour stratégique. Les choix économiques faits aujourd’hui auront des répercussions sur l’avenir de la nation, notamment en ce qui concerne la gestion de la richesse et des ressources naturelles. La question qui se pose est donc la suivante : le modèle économique d'investissements à long terme prôné par le RHDP pourra-t-il répondre aux attentes urgentes des citoyens, tout en garantissant une croissance inclusive pour tous les Ivoiriens ?

Le débat sur la gestion de l'économie ivoirienne prend des dimensions importantes à l'approche de la présidentielle de 2025. D’un côté, un projet axé sur la création de richesse par l’investissement à long terme, de l’autre, des critiques sur l’inefficacité de ces choix face aux besoins immédiats de la population. Alors, face à ces enjeux de taille, peut-on vraiment concilier développement à long terme et bien-être immédiat des citoyens ? Quelle direction la Côte d'Ivoire prendra-t-elle pour garantir une prospérité partagée ?

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Image de Politique. Le débat politique en Côte d’Ivoire ne cesse de se raviver à l’approche de l’élection présidentielle de 2025. Récemment, le porte-parole du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), Kobenan Kouassi Adjoumani, a répondu aux propos de l'ex-président Laurent Gbagbo, qui avait affirmé qu'il ferait circuler l’argent dans l’économie s’il revenait au pouvoir. Une déclaration qui n’a pas manqué de provoquer des réactions, notamment de la part des partisans d’Alassane Ouattara. Ce dernier a, par la voix de son porte-parole, insisté sur une approche différente pour l'économie de la Côte d'Ivoire : un modèle d’investissement soutenu plutôt qu'une simple redistribution immédiate de l'argent. Le 5 décembre 2024, lors des "Rendez-vous du RHDP", Adjoumani a pris la parole pour clarifier la position de son parti, en mettant en avant la politique économique mise en place sous le régime d’Alassane Ouattara, notamment dans le cadre des grands investissements publics et privés. La réponse d’Adjoumani : Une économie fondée sur l’investissement, pas sur la redistribution Loin de faire preuve de passivité face aux critiques de l’opposition, le RHDP semble résolument déterminé à défendre son bilan et à réaffirmer sa vision d’un développement économique durable. Ce faisant, les tensions autour de la gestion de l’économie et de la redistribution des ressources continuent d’alimenter le débat politique national. Dans un contexte où les enjeux de la révision de la Constitution et de la gouvernance économique sont au cœur des préoccupations, il est légitime de se demander : quelle approche pour une véritable réconciliation économique en Côte d’Ivoire ? Lors des "Rendez-vous du RHDP", un événement clé pour la mobilisation du parti, Kobenan Kouassi Adjoumani a pris position face aux déclarations de Laurent Gbagbo, ancien président et leader du PPA-CI. Gbagbo avait affirmé que, s’il revenait au pouvoir, il redynamiserait l’économie ivoirienne en faisant en sorte que l’argent circule de poche en poche, c'est-à-dire en injectant des liquidités directement dans les mains des citoyens pour stimuler la consommation. Adjoumani a rapidement répondu à ces propos en soulignant que, sous le leadership d’Alassane Ouattara, l’économie ivoirienne fonctionne différemment. Selon lui, l’argent ne doit pas circuler simplement de main en main, mais doit être utilisé pour financer des investissements productifs à long terme. « Nous, notre argent circule dans les investissements. Parce que quand vous investissez, et qu’après il y a le fruit de l’investissement, c’est cet argent qui est partagé et qui se retrouve dans la poche », a-t-il expliqué. Une vision plus durable de la gestion de l'économie qui repose sur des projets d'infrastructures, d'entrepreneuriat et de transformation des secteurs clé comme l'agriculture, les technologies et les industries. Cette réponse d’Adjoumani ne se limite pas à un simple point de vue économique, mais s’inscrit également dans une réflexion plus large sur la manière de gérer les finances publiques et de garantir un avenir prospère aux Ivoiriens. En effet, avec un budget national de 15 000 milliards de FCFA, comme l'a rappelé Adjoumani, le défi reste de savoir comment allouer cet argent de manière stratégique, tout en préservant les équilibres financiers du pays pour les générations futures. Les propos de Gbagbo ont trouvé un écho auprès de certaines franges de l’opposition, qui critiquent régulièrement la gestion des finances publiques sous le gouvernement actuel. Pour eux, la politique économique menée par Alassane Ouattara repose sur des choix qui, selon eux, favorisent une minorité d’acteurs économiques au détriment des populations les plus vulnérables. Le discours de la redistribution rapide de l’argent vise à rassurer les citoyens qui ressentent la pression des conditions de vie, notamment en raison de l’inflation et de la hausse des prix des biens de première nécessité. Le débat sur la gestion de l’économie se pose donc à un moment crucial, alors que la Côte d’Ivoire, malgré des taux de croissance impressionnants, se trouve confrontée à des inégalités persistantes et à des défis structurels qui fragilisent certains secteurs économiques. Les critiques de l’opposition sur la « dilapidation » des ressources, comme le dit certains leaders politiques, touchent directement la question de la redistribution des richesses et de la transparence dans les dépenses publiques. Cependant, l’argument d’Adjoumani repose sur la nécessité de penser à long terme. Il oppose une vision stratégique, avec des investissements dans des infrastructures capables de créer des emplois et de soutenir la compétitivité nationale. C'est dans cette logique que le gouvernement d'Ouattara met en avant des projets phares tels que la construction de routes, de ports et d'infrastructures énergétiques, jugées nécessaires pour le développement à long terme de la Côte d'Ivoire. Le rôle des "Rendez-vous du RHDP" dans la consolidation du pouvoir Lors de l’événement des "Rendez-vous du RHDP", plusieurs autres figures politiques du parti au pouvoir ont également pris la parole pour soutenir la position d’Adjoumani. Mamadou Touré, porte-parole adjoint du RHDP, a exprimé une confiance absolue dans la solidité de l’Assemblée électorale ivoirienne et dans la transparence des révisions électorales en cours. Il a également abordé la question de l’opposition et des tentatives de déstabilisation du processus électoral, notamment en évoquant les rumeurs concernant un éventuel report des élections présidentielles de 2025. « Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est de consolider notre présence et de continuer d’agir pour les populations », a-t-il souligné, affirmant que la victoire du RHDP était un processus irréversible. Le discours d’Anne Désirée Ouloto, vice-présidente du directoire du RHDP, a également mis l’accent sur le fait que le président Ouattara demeure le seul candidat crédible pour 2025. Elle a insisté sur son bilan et sur le fait qu’aucun autre candidat ne pourrait se comparer à lui en termes de compétence et de résultats obtenus au cours de ses mandats. Cet événement a donc permis au RHDP de se repositionner politiquement, de renforcer la cohésion interne du parti et de défendre sa vision économique face à des critiques. Dans un contexte marqué par une certaine montée des tensions politiques, ces « Rendez-vous du RHDP » sont devenus des occasions cruciales pour maintenir le moral des troupes et mobiliser l’électorat pour les années à venir. En réponse à la question de savoir comment gérer l’argent de l’État, Adjoumani a fait un choix clair : « l’argent travaille ». C’est cette philosophie de l’investissement, fondée sur la création d’infrastructures solides, le développement des industries locales et la mobilisation des investissements privés, que le RHDP veut porter durant cette campagne. Mais cette vision se heurte aux réalités sociales et aux attentes immédiates des citoyens, qui veulent des résultats rapides et visibles. L'argument selon lequel l'argent doit circuler dans l'économie par les investissements à long terme est donc un défi à expliquer à un public qui a souvent besoin de voir l'impact direct de ces choix. La Côte d’Ivoire se trouve à un carrefour stratégique. Les choix économiques faits aujourd’hui auront des répercussions sur l’avenir de la nation, notamment en ce qui concerne la gestion de la richesse et des ressources naturelles. La question qui se pose est donc la suivante : le modèle économique d'investissements à long terme prôné par le RHDP pourra-t-il répondre aux attentes urgentes des citoyens, tout en garantissant une croissance inclusive pour tous les Ivoiriens ? Le débat sur la gestion de l'économie ivoirienne prend des dimensions importantes à l'approche de la présidentielle de 2025. D’un côté, un projet axé sur la création de richesse par l’investissement à long terme, de l’autre, des critiques sur l’inefficacité de ces choix face aux besoins immédiats de la population. Alors, face à ces enjeux de taille, peut-on vraiment concilier développement à long terme et bien-être immédiat des citoyens ? Quelle direction la Côte d'Ivoire prendra-t-elle pour garantir une prospérité partagée ?

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