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Tidjane Thiam: "J’Ai Été Le 1Er De La Côte d’Ivoire Au Bac" - Politique - Ivoireland

Forum Ivoireland / Politique / Tidjane Thiam: "J’Ai Été Le 1Er De La Côte d’Ivoire Au Bac" (3 Vues)

"Je n’Ai Pas Peur", Tidjane Thiam Réagit Aux Propos De Jean-Louis Billon / Tentative d'Arrestation De Tidjane Thiam: Le PDCI Dénonce Une Manœuvre / Pour Bredoumy Soumaïla Du PDCI-RDA, Tidjane Thiam Est Le Candidat Naturel (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 14 décembre à 20:28

Tidjane Thiam, l'ancien PDG du Crédit Suisse et figure emblématique du monde économique, a récemment réagi aux critiques émises par Jean-Louis Billon concernant sa candidature à la présidence de la République de Côte d'Ivoire. Ce dernier, président élu du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), a voulu démontrer qu'il était un homme de défi, prêt à affronter toutes les adversités. Dans une interview diffusée sur une chaîne locale, Thiam a détaillé les grandes étapes de sa vie, mettant en avant sa capacité à surmonter les épreuves et ses accomplissements. Par le biais de ses réalisations, il affirme sa légitimité et sa confiance en son projet présidentiel. Mais derrière ces mots, c’est toute une question de stratégie politique et de vision pour l’avenir de la Côte d'Ivoire qui se joue. Fait-il face à une véritable concurrence ou le terrain est-il déjà préparé pour lui ?

L'homme de la compétition : Un parcours jalonné de réussites


La politique ivoirienne s'agite à l’approche de la prochaine élection présidentielle, et les ambitions sont nombreuses. L’un des noms qui revient avec insistance dans les discussions est celui de Tidjane Thiam. Ancien patron du Crédit Suisse, Thiam a déjà une carrière internationale impressionnante derrière lui. Mais aujourd’hui, il se retrouve au cœur de débats politiques en raison de sa volonté de briguer la présidence de la République. Face aux critiques de Jean-Louis Billon, membre influent du PDCI, qui a remis en question sa légitimité et son absence prolongée du pays, Thiam a réagi en mettant en avant ses exploits personnels, son parcours hors du commun et sa conviction profonde qu’il est l’homme de la situation.

Ce n’est un secret pour personne, la compétition est au cœur de la vie de Tidjane Thiam. Dès ses années d’école en Côte d'Ivoire, il s’est distingué par son excellence académique. Lors de l'examen du baccalauréat en 1980, Thiam a été couronné "premier de la Côte d’Ivoire", un exploit qui n’a pas laissé indifférents ses concitoyens. Cette performance marque le début d’un parcours qui semble avoir été écrit sous le signe de la réussite, mais aussi de la rigueur et de la persévérance.

À l’époque, très peu de jeunes Ivoiriens parvenaient à briller sur la scène internationale, mais Thiam a rapidement fait preuve de ses aptitudes exceptionnelles. Après avoir obtenu son baccalauréat, il se dirigea vers la France, où il intégra les classes préparatoires aux grandes écoles, un parcours élitiste où la sélection est féroce. "À mon époque, il y avait 40 000 candidats pour 300 places seulement", a-t-il précisé lors de son interview. Loin de se décourager par cette concurrence impitoyable, Thiam a réussi à faire partie de ces 300 étudiants sélectionnés. C’est cette résilience, cette capacité à surmonter les défis, qui fait de lui un personnage à part dans le paysage politique ivoirien.

L'histoire de Tidjane Thiam ne se limite pas à ses réussites scolaires en Côte d'Ivoire et en France. Après ses études préparatoires, il intègre l’École des Mines, une institution prestigieuse où il se distingue en devenant major de sa promotion. Ce succès en France est une nouvelle étape dans sa carrière, mais ce n'est pas tout : il poursuit ses études à Londres, où il entre à la City, le cœur battant de la finance mondiale. Il est alors nommé directeur général de Prudential, une fonction qui marque l’apogée de son parcours dans le secteur bancaire international.

"J’ai fini à la City, à Londres, et j’ai été nommé directeur général de Prudential", a-t-il rappelé avec fierté. Ces accomplissements ne sont pas seulement le fruit d’un talent exceptionnel, mais aussi d’un travail acharné, d’une ambition sans bornes et d’une vision claire de ce qu’il voulait atteindre. À chaque étape de sa vie, Thiam a su prouver qu’il était capable de s’imposer dans des environnements ultra-compétitifs. Pour lui, les défis ne sont pas des obstacles, mais des occasions de se surpasser.

La politique : Un nouveau terrain de compétition


Aujourd'hui, Tidjane Thiam se tourne vers la politique, un domaine dans lequel il souhaite apporter sa vision et son expertise. Son ambition de devenir président de la Côte d'Ivoire semble découler naturellement de son parcours. Mais cette entrée en politique n’est pas sans embûches. Alors qu'il fait face à plusieurs critiques, notamment de la part de Jean-Louis Billon, Thiam ne se laisse pas démonter. Pour lui, l’absence prolongée du pays pendant ses années d’étude et de travail à l’étranger ne doit pas être un handicap, bien au contraire.

"Je fais confiance à l’intelligence du peuple ivoirien", a-t-il déclaré, réaffirmant sa conviction que la Côte d'Ivoire est prête à faire abstraction de la question de la présence physique et à juger son projet sur la base de ses idées. "Ce n’est pas un concours de présence. On parle encore des idées que j’ai émises en 1996, et 30 ans après, on est encore en train de les réaliser", a-t-il ajouté. Ce n’est pas tant sa carrière passée qu’il veut mettre en avant, mais sa vision pour l’avenir du pays, sa capacité à impulser des changements concrets et durables.

En effet, Tidjane Thiam a toujours été perçu comme un homme des idées, des réformes et de l’action. Bien avant d’embrasser la carrière bancaire, il avait déjà réfléchi aux grandes questions qui touchent son pays, la Côte d'Ivoire. Son engagement politique semble être la continuité logique d’un homme qui, dès son plus jeune âge, a toujours voulu changer le cours des choses. "Les idées que j’ai émises en 1996, quand j’étais encore très jeune, sont aujourd’hui en train d’être mises en œuvre dans le pays", a-t-il souligné avec une pointe de fierté. Pour lui, ce n'est pas un simple projet politique, mais un engagement profond et réfléchi.

Thiam s’est également exprimé sur son rapport avec les autres candidats potentiels de la course présidentielle. "Je les invite à venir m’affronter. Je les battrai", a-t-il affirmé sans détour. Son discours est celui de l'assurance et de la confiance, caractéristiques d'un homme qui a toujours évolué dans des cercles où l’échec n’a pas de place. Dans cette optique, il perçoit la politique comme une continuation de son parcours dans le monde de la finance, où l’on doit constamment rivaliser pour être le meilleur.

Cependant, un défi demeure : la question de la légitimité politique. Si Thiam a réussi sur la scène internationale, il n’en demeure pas moins un "inconnu" pour certains Ivoiriens, notamment ceux des zones rurales qui, parfois, ne connaissent pas sa carrière. Comment un homme qui a été absent du pays pendant une grande partie de sa vie pourra-t-il se faire accepter par un électorat qui attend avant tout des actions concrètes et visibles sur le terrain ?

La Côte d'Ivoire, avec ses enjeux économiques, sociaux et politiques complexes, attend peut-être plus qu'un homme d'idées. Elle attend un homme d’action, capable de transformer les rêves en réalités tangibles. Mais la politique, comme le souligne Thiam lui-même, n'est-elle pas avant tout une compétition ? À la lumière de ce constat, peut-on réellement juger un homme sur son passé et son absence, ou faut-il évaluer ses projets, ses idées et sa vision pour l’avenir ?

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Image de Politique. Tidjane Thiam, l'ancien PDG du Crédit Suisse et figure emblématique du monde économique, a récemment réagi aux critiques émises par Jean-Louis Billon concernant sa candidature à la présidence de la République de Côte d'Ivoire. Ce dernier, président élu du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), a voulu démontrer qu'il était un homme de défi, prêt à affronter toutes les adversités. Dans une interview diffusée sur une chaîne locale, Thiam a détaillé les grandes étapes de sa vie, mettant en avant sa capacité à surmonter les épreuves et ses accomplissements. Par le biais de ses réalisations, il affirme sa légitimité et sa confiance en son projet présidentiel. Mais derrière ces mots, c’est toute une question de stratégie politique et de vision pour l’avenir de la Côte d'Ivoire qui se joue. Fait-il face à une véritable concurrence ou le terrain est-il déjà préparé pour lui ? L'homme de la compétition : Un parcours jalonné de réussites La politique ivoirienne s'agite à l’approche de la prochaine élection présidentielle, et les ambitions sont nombreuses. L’un des noms qui revient avec insistance dans les discussions est celui de Tidjane Thiam. Ancien patron du Crédit Suisse, Thiam a déjà une carrière internationale impressionnante derrière lui. Mais aujourd’hui, il se retrouve au cœur de débats politiques en raison de sa volonté de briguer la présidence de la République. Face aux critiques de Jean-Louis Billon, membre influent du PDCI, qui a remis en question sa légitimité et son absence prolongée du pays, Thiam a réagi en mettant en avant ses exploits personnels, son parcours hors du commun et sa conviction profonde qu’il est l’homme de la situation. Ce n’est un secret pour personne, la compétition est au cœur de la vie de Tidjane Thiam. Dès ses années d’école en Côte d'Ivoire, il s’est distingué par son excellence académique. Lors de l'examen du baccalauréat en 1980, Thiam a été couronné "premier de la Côte d’Ivoire", un exploit qui n’a pas laissé indifférents ses concitoyens. Cette performance marque le début d’un parcours qui semble avoir été écrit sous le signe de la réussite, mais aussi de la rigueur et de la persévérance. À l’époque, très peu de jeunes Ivoiriens parvenaient à briller sur la scène internationale, mais Thiam a rapidement fait preuve de ses aptitudes exceptionnelles. Après avoir obtenu son baccalauréat, il se dirigea vers la France, où il intégra les classes préparatoires aux grandes écoles, un parcours élitiste où la sélection est féroce. "À mon époque, il y avait 40 000 candidats pour 300 places seulement", a-t-il précisé lors de son interview. Loin de se décourager par cette concurrence impitoyable, Thiam a réussi à faire partie de ces 300 étudiants sélectionnés. C’est cette résilience, cette capacité à surmonter les défis, qui fait de lui un personnage à part dans le paysage politique ivoirien. L'histoire de Tidjane Thiam ne se limite pas à ses réussites scolaires en Côte d'Ivoire et en France. Après ses études préparatoires, il intègre l’École des Mines, une institution prestigieuse où il se distingue en devenant major de sa promotion. Ce succès en France est une nouvelle étape dans sa carrière, mais ce n'est pas tout : il poursuit ses études à Londres, où il entre à la City, le cœur battant de la finance mondiale. Il est alors nommé directeur général de Prudential, une fonction qui marque l’apogée de son parcours dans le secteur bancaire international. "J’ai fini à la City, à Londres, et j’ai été nommé directeur général de Prudential", a-t-il rappelé avec fierté. Ces accomplissements ne sont pas seulement le fruit d’un talent exceptionnel, mais aussi d’un travail acharné, d’une ambition sans bornes et d’une vision claire de ce qu’il voulait atteindre. À chaque étape de sa vie, Thiam a su prouver qu’il était capable de s’imposer dans des environnements ultra-compétitifs. Pour lui, les défis ne sont pas des obstacles, mais des occasions de se surpasser. La politique : Un nouveau terrain de compétition Aujourd'hui, Tidjane Thiam se tourne vers la politique, un domaine dans lequel il souhaite apporter sa vision et son expertise. Son ambition de devenir président de la Côte d'Ivoire semble découler naturellement de son parcours. Mais cette entrée en politique n’est pas sans embûches. Alors qu'il fait face à plusieurs critiques, notamment de la part de Jean-Louis Billon, Thiam ne se laisse pas démonter. Pour lui, l’absence prolongée du pays pendant ses années d’étude et de travail à l’étranger ne doit pas être un handicap, bien au contraire. "Je fais confiance à l’intelligence du peuple ivoirien", a-t-il déclaré, réaffirmant sa conviction que la Côte d'Ivoire est prête à faire abstraction de la question de la présence physique et à juger son projet sur la base de ses idées. "Ce n’est pas un concours de présence. On parle encore des idées que j’ai émises en 1996, et 30 ans après, on est encore en train de les réaliser", a-t-il ajouté. Ce n’est pas tant sa carrière passée qu’il veut mettre en avant, mais sa vision pour l’avenir du pays, sa capacité à impulser des changements concrets et durables. En effet, Tidjane Thiam a toujours été perçu comme un homme des idées, des réformes et de l’action. Bien avant d’embrasser la carrière bancaire, il avait déjà réfléchi aux grandes questions qui touchent son pays, la Côte d'Ivoire. Son engagement politique semble être la continuité logique d’un homme qui, dès son plus jeune âge, a toujours voulu changer le cours des choses. "Les idées que j’ai émises en 1996, quand j’étais encore très jeune, sont aujourd’hui en train d’être mises en œuvre dans le pays", a-t-il souligné avec une pointe de fierté. Pour lui, ce n'est pas un simple projet politique, mais un engagement profond et réfléchi. Thiam s’est également exprimé sur son rapport avec les autres candidats potentiels de la course présidentielle. "Je les invite à venir m’affronter. Je les battrai", a-t-il affirmé sans détour. Son discours est celui de l'assurance et de la confiance, caractéristiques d'un homme qui a toujours évolué dans des cercles où l’échec n’a pas de place. Dans cette optique, il perçoit la politique comme une continuation de son parcours dans le monde de la finance, où l’on doit constamment rivaliser pour être le meilleur. Cependant, un défi demeure : la question de la légitimité politique. Si Thiam a réussi sur la scène internationale, il n’en demeure pas moins un "inconnu" pour certains Ivoiriens, notamment ceux des zones rurales qui, parfois, ne connaissent pas sa carrière. Comment un homme qui a été absent du pays pendant une grande partie de sa vie pourra-t-il se faire accepter par un électorat qui attend avant tout des actions concrètes et visibles sur le terrain ? La Côte d'Ivoire, avec ses enjeux économiques, sociaux et politiques complexes, attend peut-être plus qu'un homme d'idées. Elle attend un homme d’action, capable de transformer les rêves en réalités tangibles. Mais la politique, comme le souligne Thiam lui-même, n'est-elle pas avant tout une compétition ? À la lumière de ce constat, peut-on réellement juger un homme sur son passé et son absence, ou faut-il évaluer ses projets, ses idées et sa vision pour l’avenir ?

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