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Daloa: La Douane Incinère Des Produits Interdits d’Une Valeur De 71,5 M CFA - Faits Divers - Ivoireland

Forum Ivoireland / Faits Divers / Daloa: La Douane Incinère Des Produits Interdits d’Une Valeur De 71,5 M CFA (9 Vues)

Daloa: La Brigade De Recherche Et d'Intervention Démantèle Un Réseau De Gangster / Fraudes À La Douane: Les Officiers Supérieurs Impliqués En Réunion d'Urgence / Réseau De Faux Billets En Côte d'Ivoire: 37 Millions De Francs CFA Saisis (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 16 décembre 2024 à 19:04

Le mercredi 11 décembre 2024, une opération majeure de destruction de produits prohibés s’est tenue à Daloa, en présence des autorités locales, judiciaires et des forces de sécurité. Cette opération, menée par les brigades des douanes de Man et Daloa, a permis l’incinération de produits d’une valeur marchande de 71 550 000 francs CFA. Parmi les produits incinérés figuraient des médicaments de qualité inférieure et falsifiés (MQIF) ainsi que des cigarettes contrefaites, des substances qui représentent un danger important pour la santé publique et l’économie nationale. Le gouvernement ivoirien met ainsi en évidence sa volonté de renforcer la lutte contre la contrefaçon et la contrebande, qui sont des fléaux persistants dans plusieurs régions de la Côte d'Ivoire. Cette action s'inscrit dans un cadre plus large de sécurisation des marchés et de protection des consommateurs. Cette initiative a suscité de nombreuses réactions et interrogations, soulignant l'importance de la collaboration entre la population, les autorités locales et les forces de sécurité dans cette bataille pour un environnement économique et sanitaire plus sain.

L’opération de destruction : Une action déterminée


Le 11 décembre 2024, une grande quantité de produits prohibés a été incinérée à Daloa, dans une opération placée sous la supervision des autorités ivoiriennes. Ces produits, saisis au cours de l’année 2024, étaient principalement constitués de médicaments de qualité inférieure et falsifiés (MQIF), ainsi que de cigarettes contrefaites. Leur valeur marchande totale s’élevait à plus de 71 millions de francs CFA, un montant significatif qui témoigne de l'ampleur du commerce illégal dans la sous-région.

L’incinération a eu lieu sur l’ancien site de la scierie STBO à Daloa, un lieu soigneusement sélectionné pour garantir le bon déroulement de l’opération. Les autorités ont veillé à ce que cette action se passe dans des conditions optimales de sécurité, afin d’éviter toute perturbation et de garantir la protection des riverains. Cette opération a rassemblé des représentants de la douane, de la police, de la gendarmerie, ainsi que des responsables administratifs de la région.

Les produits incinérés lors de cette opération ne sont pas simplement des biens contrefaits ou des copies illégales : ils représentent des menaces réelles pour la santé publique. Les médicaments falsifiés, en particulier, sont responsables de milliers de cas de malades traités de manière inadéquate, ce qui peut entraîner des complications graves, voire la mort. Ces produits sont souvent fabriqués dans des conditions sanitaires déplorables, sans aucune garantie de sécurité.

Le capitaine Boyeand Anicet, responsable de la lutte contre la contrefaçon et les stupéfiants à Man, a insisté sur l'importance de cette initiative : "Ces produits sont vraiment dangereux pour nos populations. C’est pourquoi le gouvernement a pris un décret pour interdire ces substances sur nos marchés", a-t-il déclaré. Selon lui, cette incinération fait partie d'une stratégie plus large visant à éradiquer la vente de produits contrefaits, tout en assurant la sécurité des consommateurs ivoiriens.

Le combat contre la contrefaçon, particulièrement dans les secteurs des médicaments et des cigarettes, est crucial pour la préservation de la santé publique en Côte d'Ivoire. Des études montrent que les médicaments falsifiés représentent une menace grandissante, notamment en raison de leur facilité d’accès sur le marché parallèle. Ils sont vendus à des prix attractifs, ce qui incite de nombreux consommateurs à se tourner vers ces produits au lieu de privilégier les alternatives légales, souvent plus coûteuses.

La réponse des autorités ivoiriennes : Une volonté de fermeté


Le mercredi 11 décembre, cette incinération a également été l’occasion pour les autorités locales de réaffirmer leur engagement dans la lutte contre la fraude et la contrefaçon. Le Sous-préfet central de Daloa, représentant le préfet de région, a salué l’action des forces de sécurité, notamment des douaniers. Il a exprimé sa reconnaissance envers leurs efforts soutenus et a encouragé les autorités à continuer de renforcer la lutte contre ces pratiques illicites.

"Je salue et félicite nos forces de défense et de sécurité, surtout nos douaniers pour ce travail abattu. Je les encourage à continuer", a-t-il déclaré, ajoutant que ces initiatives contribueront non seulement à la protection de la santé des citoyens, mais également à la préservation de l’intégrité du marché économique ivoirien.

Les autorités locales ont également souligné l’importance d’une coopération renforcée entre les différents acteurs – les douanes, la police, la gendarmerie, mais aussi les populations – afin de lutter contre le fléau de la contrefaçon et de la vente de produits illicites. Dans ce cadre, un appel a été lancé aux citoyens afin de signaler toute activité suspecte et de collaborer activement avec les forces de sécurité pour prévenir ce type de commerce.

Au-delà de l’intervention des autorités, cette opération de destruction met en lumière l’importance d’une mobilisation collective dans la lutte contre la contrefaçon. Le capitaine Boyeand a d’ailleurs profité de l’occasion pour interpeller directement la population : "Je profite de l'occasion pour lancer un appel à nos parents, amis et connaissances qui s'adonnent à ce commerce d'arrêter. C'est interdit. Aussi, j'invite la population à collaborer avec les forces de défense et de sécurité afin que ces produits soient retirés totalement de nos marchés", a-t-il affirmé.

La participation active des citoyens dans la lutte contre la contrefaçon est cruciale pour le succès de ces opérations. Les autorités ivoiriennes ont mis en place plusieurs canaux de communication pour faciliter cette collaboration, notamment des numéros d’urgence et des plateformes en ligne où les citoyens peuvent signaler des cas de contrebande.

Cela soulève un autre enjeu de taille : celui de l’éducation et de la sensibilisation. En effet, beaucoup de consommateurs ne réalisent pas toujours les risques qu’ils encourent en achetant des produits contrefaits. La sensibilisation des populations à ces dangers doit donc devenir une priorité pour les autorités publiques et les organisations non gouvernementales.

Une politique nationale pour éradiquer les réseaux de contrebande


L'incinération des produits prohibés à Daloa s'inscrit dans un cadre plus large de politique nationale de lutte contre la contrebande et la contrefaçon. Ces réseaux de commerce illégal ont longtemps prospéré en Côte d'Ivoire, alimentés par des pratiques de fraude et de corruption. Ils représentent une menace non seulement pour la santé publique, mais aussi pour la sécurité économique du pays.

Les autorités ivoiriennes, en collaboration avec les pays voisins, cherchent à démanteler ces réseaux de manière plus systématique, en renforçant les contrôles aux frontières et en augmentant les peines liées aux infractions de contrefaçon. Cela passe également par des mesures législatives, comme la révision des lois sur la vente de produits pharmaceutiques et l'introduction de sanctions plus sévères contre les contrevenants.

Cependant, si ces initiatives sont indispensables, elles doivent être accompagnées de réformes structurelles visant à réduire la corruption au sein des institutions chargées de la lutte contre la fraude. La lutte contre la contrebande ne peut pas se limiter à des actions ponctuelles, mais nécessite un véritable changement de mentalité au sein des institutions publiques et de la société civile.

L’incinération des produits prohibés à Daloa est un symbole fort de la volonté des autorités ivoiriennes de protéger la santé publique et d’assainir le marché. Cependant, le combat contre la contrefaçon et la vente de produits illicites reste un défi majeur, qui nécessite une approche globale et une implication de tous les acteurs : gouvernement, forces de sécurité, et citoyens.

La question qui se pose alors est la suivante : comment renforcer encore davantage la coopération entre les différentes parties prenantes pour éradiquer complètement la contrefaçon et garantir à la population ivoirienne un environnement plus sûr et plus sain ?

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Image de Faits Divers. Le mercredi 11 décembre 2024, une opération majeure de destruction de produits prohibés s’est tenue à Daloa, en présence des autorités locales, judiciaires et des forces de sécurité. Cette opération, menée par les brigades des douanes de Man et Daloa, a permis l’incinération de produits d’une valeur marchande de 71 550 000 francs CFA. Parmi les produits incinérés figuraient des médicaments de qualité inférieure et falsifiés (MQIF) ainsi que des cigarettes contrefaites, des substances qui représentent un danger important pour la santé publique et l’économie nationale. Le gouvernement ivoirien met ainsi en évidence sa volonté de renforcer la lutte contre la contrefaçon et la contrebande, qui sont des fléaux persistants dans plusieurs régions de la Côte d'Ivoire. Cette action s'inscrit dans un cadre plus large de sécurisation des marchés et de protection des consommateurs. Cette initiative a suscité de nombreuses réactions et interrogations, soulignant l'importance de la collaboration entre la population, les autorités locales et les forces de sécurité dans cette bataille pour un environnement économique et sanitaire plus sain. L’opération de destruction : Une action déterminée Le 11 décembre 2024, une grande quantité de produits prohibés a été incinérée à Daloa, dans une opération placée sous la supervision des autorités ivoiriennes. Ces produits, saisis au cours de l’année 2024, étaient principalement constitués de médicaments de qualité inférieure et falsifiés (MQIF), ainsi que de cigarettes contrefaites. Leur valeur marchande totale s’élevait à plus de 71 millions de francs CFA, un montant significatif qui témoigne de l'ampleur du commerce illégal dans la sous-région. L’incinération a eu lieu sur l’ancien site de la scierie STBO à Daloa, un lieu soigneusement sélectionné pour garantir le bon déroulement de l’opération. Les autorités ont veillé à ce que cette action se passe dans des conditions optimales de sécurité, afin d’éviter toute perturbation et de garantir la protection des riverains. Cette opération a rassemblé des représentants de la douane, de la police, de la gendarmerie, ainsi que des responsables administratifs de la région. Les produits incinérés lors de cette opération ne sont pas simplement des biens contrefaits ou des copies illégales : ils représentent des menaces réelles pour la santé publique. Les médicaments falsifiés, en particulier, sont responsables de milliers de cas de malades traités de manière inadéquate, ce qui peut entraîner des complications graves, voire la mort. Ces produits sont souvent fabriqués dans des conditions sanitaires déplorables, sans aucune garantie de sécurité. Le capitaine Boyeand Anicet, responsable de la lutte contre la contrefaçon et les stupéfiants à Man, a insisté sur l'importance de cette initiative : "Ces produits sont vraiment dangereux pour nos populations. C’est pourquoi le gouvernement a pris un décret pour interdire ces substances sur nos marchés", a-t-il déclaré. Selon lui, cette incinération fait partie d'une stratégie plus large visant à éradiquer la vente de produits contrefaits, tout en assurant la sécurité des consommateurs ivoiriens. Le combat contre la contrefaçon, particulièrement dans les secteurs des médicaments et des cigarettes, est crucial pour la préservation de la santé publique en Côte d'Ivoire. Des études montrent que les médicaments falsifiés représentent une menace grandissante, notamment en raison de leur facilité d’accès sur le marché parallèle. Ils sont vendus à des prix attractifs, ce qui incite de nombreux consommateurs à se tourner vers ces produits au lieu de privilégier les alternatives légales, souvent plus coûteuses. La réponse des autorités ivoiriennes : Une volonté de fermeté Le mercredi 11 décembre, cette incinération a également été l’occasion pour les autorités locales de réaffirmer leur engagement dans la lutte contre la fraude et la contrefaçon. Le Sous-préfet central de Daloa, représentant le préfet de région, a salué l’action des forces de sécurité, notamment des douaniers. Il a exprimé sa reconnaissance envers leurs efforts soutenus et a encouragé les autorités à continuer de renforcer la lutte contre ces pratiques illicites. "Je salue et félicite nos forces de défense et de sécurité, surtout nos douaniers pour ce travail abattu. Je les encourage à continuer", a-t-il déclaré, ajoutant que ces initiatives contribueront non seulement à la protection de la santé des citoyens, mais également à la préservation de l’intégrité du marché économique ivoirien. Les autorités locales ont également souligné l’importance d’une coopération renforcée entre les différents acteurs – les douanes, la police, la gendarmerie, mais aussi les populations – afin de lutter contre le fléau de la contrefaçon et de la vente de produits illicites. Dans ce cadre, un appel a été lancé aux citoyens afin de signaler toute activité suspecte et de collaborer activement avec les forces de sécurité pour prévenir ce type de commerce. Au-delà de l’intervention des autorités, cette opération de destruction met en lumière l’importance d’une mobilisation collective dans la lutte contre la contrefaçon. Le capitaine Boyeand a d’ailleurs profité de l’occasion pour interpeller directement la population : "Je profite de l'occasion pour lancer un appel à nos parents, amis et connaissances qui s'adonnent à ce commerce d'arrêter. C'est interdit. Aussi, j'invite la population à collaborer avec les forces de défense et de sécurité afin que ces produits soient retirés totalement de nos marchés", a-t-il affirmé. La participation active des citoyens dans la lutte contre la contrefaçon est cruciale pour le succès de ces opérations. Les autorités ivoiriennes ont mis en place plusieurs canaux de communication pour faciliter cette collaboration, notamment des numéros d’urgence et des plateformes en ligne où les citoyens peuvent signaler des cas de contrebande. Cela soulève un autre enjeu de taille : celui de l’éducation et de la sensibilisation. En effet, beaucoup de consommateurs ne réalisent pas toujours les risques qu’ils encourent en achetant des produits contrefaits. La sensibilisation des populations à ces dangers doit donc devenir une priorité pour les autorités publiques et les organisations non gouvernementales. Une politique nationale pour éradiquer les réseaux de contrebande L'incinération des produits prohibés à Daloa s'inscrit dans un cadre plus large de politique nationale de lutte contre la contrebande et la contrefaçon. Ces réseaux de commerce illégal ont longtemps prospéré en Côte d'Ivoire, alimentés par des pratiques de fraude et de corruption. Ils représentent une menace non seulement pour la santé publique, mais aussi pour la sécurité économique du pays. Les autorités ivoiriennes, en collaboration avec les pays voisins, cherchent à démanteler ces réseaux de manière plus systématique, en renforçant les contrôles aux frontières et en augmentant les peines liées aux infractions de contrefaçon. Cela passe également par des mesures législatives, comme la révision des lois sur la vente de produits pharmaceutiques et l'introduction de sanctions plus sévères contre les contrevenants. Cependant, si ces initiatives sont indispensables, elles doivent être accompagnées de réformes structurelles visant à réduire la corruption au sein des institutions chargées de la lutte contre la fraude. La lutte contre la contrebande ne peut pas se limiter à des actions ponctuelles, mais nécessite un véritable changement de mentalité au sein des institutions publiques et de la société civile. L’incinération des produits prohibés à Daloa est un symbole fort de la volonté des autorités ivoiriennes de protéger la santé publique et d’assainir le marché. Cependant, le combat contre la contrefaçon et la vente de produits illicites reste un défi majeur, qui nécessite une approche globale et une implication de tous les acteurs : gouvernement, forces de sécurité, et citoyens. La question qui se pose alors est la suivante : comment renforcer encore davantage la coopération entre les différentes parties prenantes pour éradiquer complètement la contrefaçon et garantir à la population ivoirienne un environnement plus sûr et plus sain ?

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