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Enlèvement De Gala Kolebi, Le PPA-CI Accuse Un "Terrorisme d’État" - Politique - Ivoireland

Forum Ivoireland / Politique / Enlèvement De Gala Kolebi, Le PPA-CI Accuse Un "Terrorisme d’État" (12 Vues)

Le PPA-CI Déclare l'Enlèvement De l'Ex-Ministre Charles Rodel Dosso / Amadou Coulibaly Accuse Le PPA-CI De Gbagbo De Soutenir Des Putschistes / Liste Électorale: Le PPA-CI Accuse Un Responsable De La CEI (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 21 décembre 2024 à 20:07

La situation politique en Côte d’Ivoire prend une tournure alarmante. L’enlèvement de Gala Kolebi, militant du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), suscite l’indignation. Les dirigeants de ce parti, fondé par l’ancien président Laurent Gbagbo, y voient une tentative d’intimidation orchestrée par le régime en place, qu’ils accusent de saper les bases de la démocratie.

Un enlèvement au cœur de Bingerville


Le jeudi 19 décembre 2024, Gala Kolebi, militant actif du PPA-CI, a été enlevé à son domicile de Bingerville par des hommes encagoulés. Ces derniers ont fait irruption dans la maison, procédant à une fouille minutieuse avant de l’embarquer de force dans une fourgonnette portant une immatriculation délibérément affichée.

Selon Sébastien Dano Djédjé, président exécutif du PPA-CI, « ces méthodes rappellent les heures sombres des régimes autoritaires. L’usage de la peur pour museler l’opposition est une forme de terrorisme d’État que nous ne pouvons tolérer ». Il ajoute que cet enlèvement s’inscrit dans une série d’actes similaires visant des membres de son parti.

Le cas de Gala Kolebi n’est pas isolé. Des figures de l’opposition ivoirienne, y compris des militants du PPA-CI, ont rapporté des arrestations arbitraires et des disparitions forcées. Sébastien Dano Djédjé a évoqué le sort de Dosso Charles Rodel, enlevé le 5 novembre dernier. Selon les informations disponibles, ce dernier aurait été localisé à la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), mais son lieu de détention reste inconnu.

Le dirigeant du PPA-CI affirme que cette stratégie vise à instaurer un climat de terreur. « Le pouvoir en place utilise des moyens extra-légaux pour éliminer toute forme de contestation. Cela traduit une dérive dangereuse pour notre pays », déclare-t-il.

Sébastien Dano Djédjé, lui-même ancien ministre de la Réconciliation nationale sous Laurent Gbagbo, rappelle avoir été victime d’un enlèvement similaire en mai 2015. Ces pratiques, selon lui, traduisent une continuité dans la politique de répression de l’opposition en Côte d’Ivoire. « Il ne s’agit pas d’actes isolés, mais d’une stratégie coordonnée visant à détruire toute dissidence politique », a-t-il affirmé lors de sa déclaration.

Un régime sous le feu des critiques


Le gouvernement ivoirien, dirigé par le président Alassane Ouattara, fait face à des accusations croissantes de violations des droits de l’homme. L’implication présumée de la justice dans ces actions inquiète particulièrement les observateurs. Sébastien Dano Djédjé a notamment pointé du doigt le rôle du procureur de la République, qui aurait, selon lui, validé ces « opérations lugubres ».

« Si ces faits sont avérés, cela constituerait une menace grave pour la démocratie en Côte d’Ivoire », a-t-il averti. Cette déclaration résonne dans un contexte où les tensions politiques s’intensifient à l’approche des élections présidentielles prévues en 2025.

Face à ces pressions, l’opposition ivoirienne semble être confrontée à un dilemme. La mobilisation populaire reste difficile dans un climat marqué par la peur, tandis que les canaux institutionnels pour contester ces abus apparaissent verrouillés. Plusieurs organisations internationales ont appelé à une enquête indépendante sur les disparitions forcées et les arrestations arbitraires.

Le PPA-CI, de son côté, appelle à une solidarité nationale et internationale pour faire pression sur le gouvernement ivoirien. « Nous n’abandonnerons pas nos militants. Ce combat est celui de la justice et de la liberté », a conclu Sébastien Dano Djédjé.

L’affaire Gala Kolebi est un symptôme d’un malaise politique plus profond en Côte d’Ivoire. Alors que les accusations de répression se multiplient, la question demeure : la Côte d’Ivoire peut-elle encore restaurer un dialogue politique sincère et garantir les libertés fondamentales à l’ensemble de ses citoyens ?

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Image de Politique. La situation politique en Côte d’Ivoire prend une tournure alarmante. L’enlèvement de Gala Kolebi, militant du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), suscite l’indignation. Les dirigeants de ce parti, fondé par l’ancien président Laurent Gbagbo, y voient une tentative d’intimidation orchestrée par le régime en place, qu’ils accusent de saper les bases de la démocratie. Un enlèvement au cœur de Bingerville Le jeudi 19 décembre 2024, Gala Kolebi, militant actif du PPA-CI, a été enlevé à son domicile de Bingerville par des hommes encagoulés. Ces derniers ont fait irruption dans la maison, procédant à une fouille minutieuse avant de l’embarquer de force dans une fourgonnette portant une immatriculation délibérément affichée. Selon Sébastien Dano Djédjé, président exécutif du PPA-CI, « ces méthodes rappellent les heures sombres des régimes autoritaires. L’usage de la peur pour museler l’opposition est une forme de terrorisme d’État que nous ne pouvons tolérer ». Il ajoute que cet enlèvement s’inscrit dans une série d’actes similaires visant des membres de son parti. Le cas de Gala Kolebi n’est pas isolé. Des figures de l’opposition ivoirienne, y compris des militants du PPA-CI, ont rapporté des arrestations arbitraires et des disparitions forcées. Sébastien Dano Djédjé a évoqué le sort de Dosso Charles Rodel, enlevé le 5 novembre dernier. Selon les informations disponibles, ce dernier aurait été localisé à la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), mais son lieu de détention reste inconnu. Le dirigeant du PPA-CI affirme que cette stratégie vise à instaurer un climat de terreur. « Le pouvoir en place utilise des moyens extra-légaux pour éliminer toute forme de contestation. Cela traduit une dérive dangereuse pour notre pays », déclare-t-il. Sébastien Dano Djédjé, lui-même ancien ministre de la Réconciliation nationale sous Laurent Gbagbo, rappelle avoir été victime d’un enlèvement similaire en mai 2015. Ces pratiques, selon lui, traduisent une continuité dans la politique de répression de l’opposition en Côte d’Ivoire. « Il ne s’agit pas d’actes isolés, mais d’une stratégie coordonnée visant à détruire toute dissidence politique », a-t-il affirmé lors de sa déclaration. Un régime sous le feu des critiques Le gouvernement ivoirien, dirigé par le président Alassane Ouattara, fait face à des accusations croissantes de violations des droits de l’homme. L’implication présumée de la justice dans ces actions inquiète particulièrement les observateurs. Sébastien Dano Djédjé a notamment pointé du doigt le rôle du procureur de la République, qui aurait, selon lui, validé ces « opérations lugubres ». « Si ces faits sont avérés, cela constituerait une menace grave pour la démocratie en Côte d’Ivoire », a-t-il averti. Cette déclaration résonne dans un contexte où les tensions politiques s’intensifient à l’approche des élections présidentielles prévues en 2025. Face à ces pressions, l’opposition ivoirienne semble être confrontée à un dilemme. La mobilisation populaire reste difficile dans un climat marqué par la peur, tandis que les canaux institutionnels pour contester ces abus apparaissent verrouillés. Plusieurs organisations internationales ont appelé à une enquête indépendante sur les disparitions forcées et les arrestations arbitraires. Le PPA-CI, de son côté, appelle à une solidarité nationale et internationale pour faire pression sur le gouvernement ivoirien. « Nous n’abandonnerons pas nos militants. Ce combat est celui de la justice et de la liberté », a conclu Sébastien Dano Djédjé. L’affaire Gala Kolebi est un symptôme d’un malaise politique plus profond en Côte d’Ivoire. Alors que les accusations de répression se multiplient, la question demeure : la Côte d’Ivoire peut-elle encore restaurer un dialogue politique sincère et garantir les libertés fondamentales à l’ensemble de ses citoyens ?

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