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Gilbert Aké N’Gbo Pressenti À l’Aes, l’Ex-Premier Ministre s’Exprime - Affaires Etrangères - Ivoireland

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Affaire Bouaké: En France, Le Passé Rattrape Le Nouveau Premier Ministre / Alassane Ouattara S'Exprime Sur Le Retrait Des Pays De l'Aes De La CEDEAO / Affaire Apoutchou National: l'Aîné A’Salfo Exprime Sa Profonde Tristesse (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 24 décembre 2024 à 21:28

Depuis quelques jours, des rumeurs persistantes prétendent que Gilbert Aké N’Gbo, ancien Premier ministre de Côte d’Ivoire, aurait été nommé président d’une commission de réflexion de l’Alliance des États du Sahel (AES). L’intéressé a vigoureusement démenti ces allégations, les qualifiant de pure invention et annonçant des poursuites judiciaires. Cette affaire met en lumière les défis posés par la propagation de fausses nouvelles en Afrique, ainsi que les répercussions sur les figures publiques. Que se cache-t-il vraiment derrière ces rumeurs et comment prévenir de telles désinformations à l’avenir ?

Un démenti clair et ferme


Gilbert Aké N’Gbo, ancien Premier ministre sous le règne de Laurent Gbagbo, n’a pas tardé à réagir à la vague de rumeurs affirmant qu’il aurait été désigné pour diriger une commission de l’AES. Dans un communiqué publié le 22 décembre, il a exprimé sa stupéfaction face à ces informations qu’il juge "totalement infondées".

« Il m’a été rapporté qu’une information circule sur les réseaux sociaux indiquant : ‘Le Premier ministre Gilbert Aké N’Gbo nommé président de la commission de réflexion des pays de l’AES’. Je tiens à démentir formellement cette allégation », a-t-il affirmé.

Cette rumeur, relayée sur plusieurs plateformes en ligne, prétendait qu’une commission regroupant 2070 intellectuels africains aurait été créée pour apporter des solutions aux problèmes du Sahel, et que Gilbert Aké N’Gbo aurait été choisi pour la présider. Selon l’ancien Premier ministre, aucune instance officielle de l’AES ne l’a approché pour un tel rôle.

Face à cette campagne de désinformation, Gilbert Aké N’Gbo a décidé d’agir sur le terrain judiciaire. Il a annoncé avoir saisi le Procureur de la République d’Abidjan pour dénoncer cette atteinte à sa réputation et exiger que les auteurs de ces allégations soient identifiés et sanctionnés.

« La diffusion de fausses nouvelles constitue un délit sévèrement puni par la loi. J’espère que la justice fera la lumière sur cette affaire et prendra les mesures appropriées pour dissuader de tels actes », a-t-il déclaré.

Cette plainte illustre l’importance de contrer les méfaits des fake news, qui peuvent entacher la crédibilité des personnalités publiques et semer la confusion au sein de l’opinion publique.

Un contexte favorable aux fausses nouvelles


Le cas de Gilbert Aké N’Gbo n’est pas isolé. L’Afrique, à l’instar d’autres continents, est confrontée à une explosion de la désinformation, notamment via les réseaux sociaux. Ces plateformes, bien que vecteurs de communication rapide, sont souvent exploitées pour diffuser des contenus trompeurs ou sensationnalistes.

La prolifération des fake news repose sur plusieurs facteurs : la rapidité de transmission, le manque de vérification des sources et la recherche constante de clics. Dans ce contexte, les figures publiques deviennent des cibles privilégiées, surtout lorsqu’elles occupent une place importante dans la sphère politique ou intellectuelle.

Gilbert Aké N’Gbo est bien plus qu’un ancien Premier ministre. Économiste aguerri, il est président de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD). Cette institution savante, indépendante, vise à promouvoir la recherche scientifique et la valorisation des cultures africaines.

Son parcours académique et son engagement pour le développement de la Côte d’Ivoire en font une personnalité respectée, mais aussi une cible pour ceux qui cherchent à déstabiliser les figures d’influence. À travers cette affaire, Aké N’Gbo rappelle l’importance de protéger l’intégrité des personnalités publiques.

Cet incident soulève une question cruciale : comment lutter efficacement contre la propagation de fausses informations ? Les gouvernements, les plateformes numériques et les citoyens ont un rôle à jouer dans ce combat.

Premièrement, il est essentiel de renforcer l’éducation aux médias et de sensibiliser les populations à l’importance de vérifier les informations avant de les partager. Ensuite, les plateformes sociales doivent mettre en place des mécanismes de contrôle plus stricts pour identifier et supprimer rapidement les contenus mensongers. Enfin, les gouvernements doivent adopter des lois plus sévères pour dissuader les auteurs de fake news.

L’affaire Gilbert Aké N’Gbo illustre la nécessité d’un effort collectif pour préserver la véracité des informations dans un monde où la désinformation prend de l’ampleur. Mais cette lutte ne se limite pas aux actions juridiques ou technologiques : elle implique aussi une réflexion sur l’éthique de l’information et le rôle de chacun dans la création d’un environnement médiatique fiable.

Quelle stratégie globale devrions-nous adopter pour contrer les effets pervers des fausses nouvelles et restaurer la confiance dans l’espace public ?

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Image de Affaires Etrangères. Depuis quelques jours, des rumeurs persistantes prétendent que Gilbert Aké N’Gbo, ancien Premier ministre de Côte d’Ivoire, aurait été nommé président d’une commission de réflexion de l’Alliance des États du Sahel (AES). L’intéressé a vigoureusement démenti ces allégations, les qualifiant de pure invention et annonçant des poursuites judiciaires. Cette affaire met en lumière les défis posés par la propagation de fausses nouvelles en Afrique, ainsi que les répercussions sur les figures publiques. Que se cache-t-il vraiment derrière ces rumeurs et comment prévenir de telles désinformations à l’avenir ? Un démenti clair et ferme Gilbert Aké N’Gbo, ancien Premier ministre sous le règne de Laurent Gbagbo, n’a pas tardé à réagir à la vague de rumeurs affirmant qu’il aurait été désigné pour diriger une commission de l’AES. Dans un communiqué publié le 22 décembre, il a exprimé sa stupéfaction face à ces informations qu’il juge "totalement infondées". « Il m’a été rapporté qu’une information circule sur les réseaux sociaux indiquant : ‘Le Premier ministre Gilbert Aké N’Gbo nommé président de la commission de réflexion des pays de l’AES’. Je tiens à démentir formellement cette allégation », a-t-il affirmé. Cette rumeur, relayée sur plusieurs plateformes en ligne, prétendait qu’une commission regroupant 2070 intellectuels africains aurait été créée pour apporter des solutions aux problèmes du Sahel, et que Gilbert Aké N’Gbo aurait été choisi pour la présider. Selon l’ancien Premier ministre, aucune instance officielle de l’AES ne l’a approché pour un tel rôle. Face à cette campagne de désinformation, Gilbert Aké N’Gbo a décidé d’agir sur le terrain judiciaire. Il a annoncé avoir saisi le Procureur de la République d’Abidjan pour dénoncer cette atteinte à sa réputation et exiger que les auteurs de ces allégations soient identifiés et sanctionnés. « La diffusion de fausses nouvelles constitue un délit sévèrement puni par la loi. J’espère que la justice fera la lumière sur cette affaire et prendra les mesures appropriées pour dissuader de tels actes », a-t-il déclaré. Cette plainte illustre l’importance de contrer les méfaits des fake news, qui peuvent entacher la crédibilité des personnalités publiques et semer la confusion au sein de l’opinion publique. Un contexte favorable aux fausses nouvelles Le cas de Gilbert Aké N’Gbo n’est pas isolé. L’Afrique, à l’instar d’autres continents, est confrontée à une explosion de la désinformation, notamment via les réseaux sociaux. Ces plateformes, bien que vecteurs de communication rapide, sont souvent exploitées pour diffuser des contenus trompeurs ou sensationnalistes. La prolifération des fake news repose sur plusieurs facteurs : la rapidité de transmission, le manque de vérification des sources et la recherche constante de clics. Dans ce contexte, les figures publiques deviennent des cibles privilégiées, surtout lorsqu’elles occupent une place importante dans la sphère politique ou intellectuelle. Gilbert Aké N’Gbo est bien plus qu’un ancien Premier ministre. Économiste aguerri, il est président de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD). Cette institution savante, indépendante, vise à promouvoir la recherche scientifique et la valorisation des cultures africaines. Son parcours académique et son engagement pour le développement de la Côte d’Ivoire en font une personnalité respectée, mais aussi une cible pour ceux qui cherchent à déstabiliser les figures d’influence. À travers cette affaire, Aké N’Gbo rappelle l’importance de protéger l’intégrité des personnalités publiques. Cet incident soulève une question cruciale : comment lutter efficacement contre la propagation de fausses informations ? Les gouvernements, les plateformes numériques et les citoyens ont un rôle à jouer dans ce combat. Premièrement, il est essentiel de renforcer l’éducation aux médias et de sensibiliser les populations à l’importance de vérifier les informations avant de les partager. Ensuite, les plateformes sociales doivent mettre en place des mécanismes de contrôle plus stricts pour identifier et supprimer rapidement les contenus mensongers. Enfin, les gouvernements doivent adopter des lois plus sévères pour dissuader les auteurs de fake news. L’affaire Gilbert Aké N’Gbo illustre la nécessité d’un effort collectif pour préserver la véracité des informations dans un monde où la désinformation prend de l’ampleur. Mais cette lutte ne se limite pas aux actions juridiques ou technologiques : elle implique aussi une réflexion sur l’éthique de l’information et le rôle de chacun dans la création d’un environnement médiatique fiable. Quelle stratégie globale devrions-nous adopter pour contrer les effets pervers des fausses nouvelles et restaurer la confiance dans l’espace public ?

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