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Vendredi, 14 Mars 2025 à 5:37 |
Forum Ivoireland / Société / Barthélemy Inabo, Le Journaliste Révèle Comment Il a Été Licencié De La RTI (40 Vues)
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Le licenciement est souvent perçu comme une épreuve difficile à surmonter, mais pour Barthélemy Inabo, ancien journaliste emblématique de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI), cette étape de sa carrière a été marquée par une série d'événements aussi bouleversants qu'enrichissants. En 2011, dans un contexte politique tendu marqué par le changement de pouvoir en Côte d’Ivoire, Barthélemy Inabo a vécu un licenciement inattendu prétendument lié à sa santé. Pourtant, loin d’être un point final, cette épreuve a ouvert la voie à une reconnaissance tardive mais significative. Plongé dans une situation où l’humanité des relations et la grandeur d’âme ont joué un rôle central, l’expérience de cet homme de médias est une leçon de résilience et de dignité professionnelle.
Un licenciement sur fond de changement politiqueLe licenciement de Barthélemy Inabo en 2011 survient dans un contexte politique instable. Alors que le pays sort d'une crise post-électorale majeure, le changement de pouvoir entraîne des ajustements dans plusieurs institutions publiques, y compris la RTI. C’est dans ce cadre que Barthélemy Inabo, après avoir subi une intervention médicale en France, apprend qu’il fait partie d’une vague de licenciements. La justification avancée est son état de santé. « J’étais malade et j’ai subi une opération en France lorsque le changement de pouvoir est survenu en 2011. » Malgré un certificat médical attestant de sa bonne santé, le journaliste est contraint de quitter son poste. Cette décision, apparemment dictée par des considérations administratives ou politiques, reflète les défis auxquels sont confrontés les professionnels médiatiques dans des périodes de transition politique. Toutefois, ce licenciement n’efface pas les liens de solidarité qui unissent Barthélemy Inabo à certaines figures influentes. Le rôle du feu Premier ministre Hamed Bakayoko est déterminant. En réponse à une demande d’aide financière pour retourner au pays après sa convalescence, ce dernier n’hésite pas à lui apporter son soutien. Cet acte, empreint d’humanité, témoigne d’une relation de confiance et d’estime qui subsiste au-delà des considérations institutionnelles. https://www.youtube.com/watch?v=i8B-ODexI8w Une reconnaissance tardive mais significativeL’histoire de Barthélemy Inabo ne s’arrête pas à son licenciement. Peu de temps après, il est invité à participer à un gala organisé par Mme Bédié à l’Hôtel Ivoire, où il partage son expérience personnelle dans le cadre d’une collecte de fonds pour un hôpital spécialisé dans les transplantations rénales. C’est lors de cet événement que le journaliste rencontre le président Alassane Ouattara. Une interaction marquée par une phrase simple mais puissante : « Mon fils, yako, mais on s’est trompé. » Ce moment symbolique constitue un tournant. Le président, reconnaissant les torts commis à l’égard de Barthélemy Inabo, ordonne des mesures réparatrices. Peu après, le journaliste se voit décerné un prix d’excellence pour l’ensemble de sa carrière, un honneur rare qui souligne son apport significatif au paysage médiatique ivoirien. « C’était un moment unique, car parmi les lauréats, j’étais le seul à recevoir un prix pour l’ensemble de ma carrière et non pour mes actions présentes. » Ce geste de reconnaissance, bien qu’arrivant tardivement, met en lumière la capacité des institutions à rectifier certaines injustices. Il souligne également la résilience d’un homme qui, malgré les épreuves, a su maintenir sa dignité et sa passion pour le journalisme. Une leçon de résilience et d’humanité L’itinéraire de Barthélemy Inabo est plus qu’une simple success story. C’est une leçon sur la résilience face aux adversités professionnelles et sur l’importance des relations humaines. Malgré les injustices subies, il n’a jamais perdu de vue ses valeurs ni son engagement envers le métier qu’il aime. Son histoire résonne également dans un contexte plus large, celui de la nécessité pour les institutions de reconnaître les talents et de valoriser les contributions passées. La capacité à réparer des injustices peut transformer des épisodes douloureux en opportunités de réconciliation et de progression collective. Comment, dès lors, les organisations publiques et privées peuvent-elles mieux concilier justice sociale, reconnaissance des talents et responsabilité institutionnelle ?
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