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Samedi, 15 Mars 2025 à 21:45

Les Engins À 2 Et 3 Roues Interdits Sur Le Boulevard Houphouët-Boigny - Société - Ivoireland

Forum Ivoireland / Société / Les Engins À 2 Et 3 Roues Interdits Sur Le Boulevard Houphouët-Boigny (11 Vues)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 5 mars à 18:54

D’ici le 31 mars 2025, les engins à deux et trois roues ne seront plus autorisés à circuler sur le boulevard Houphouët-Boigny à Abidjan. Cette interdiction, annoncée par le directeur général des Transports terrestres et de la circulation, Oumar Sacko, s’inscrit dans un plan de régulation du transport intérieur visant à réduire les accidents de la route et à fluidifier la circulation sur cet axe stratégique. Toutefois, cette mesure suscite des réactions partagées parmi les usagers, en particulier les livreurs et les conducteurs de taxis-motos, qui y voient un frein à leurs activités. Alors, cette interdiction est-elle une nécessité absolue pour la sécurité ou une contrainte de trop pour les travailleurs du secteur ?

Une Mesure Motivée par des Statistiques Alarmantes


L’interdiction des motos et tricycles sur le boulevard Houphouët-Boigny repose sur un constat préoccupant : ces engins sont impliqués dans une proportion significative des accidents de la route en Côte d’Ivoire. Selon les chiffres du ministère des Transports, les véhicules à deux et trois roues représentent entre 45 et 50 % des accidents de circulation, et sont responsables de 37 % des décès enregistrés sur les routes entre 2023 et 2024. Ces statistiques alarmantes justifient, selon les autorités, la nécessité de réguler leur usage sur certaines artères à forte affluence.

Le boulevard Houphouët-Boigny, qui relie le pont Félix Houphouët-Boigny au carrefour ancien Koumassi, est particulièrement concerné. Lors de la nuit du 31 décembre 2024, entre sept et dix accidents impliquant des motos et tricycles y ont été recensés. Un chiffre qui illustre les risques encourus sur cet axe, où la cohabitation entre ces engins et les véhicules lourds est souvent chaotique.

Avec plus de 400 000 engins à deux et trois roues en circulation dans le district d’Abidjan, la question de leur réglementation devient un enjeu crucial pour la fluidité et la sécurité routière. En 2023, la Côte d’Ivoire enregistrait en moyenne 37 accidents par jour, un chiffre qui pèse lourdement sur le système de santé et l’économie nationale, avec un coût estimé à 7 % du PIB. Entre 2011 et 2021, près de 200 milliards de francs CFA ont été investis dans la prise en charge médicale des victimes d’accidents de la route.

Un Nouveau Plan de Circulation pour un Meilleur Partage de la Route


Face à ces défis, le ministère des Transports a élaboré un nouveau plan de circulation qui vise à dévier les motos et tricycles vers les bretelles et voies annexes des zones 3 et 4 de Marcory. Ce dispositif permettra aux conducteurs de contourner le boulevard Houphouët-Boigny tout en conservant un accès à Koumassi. Pour assurer une application efficace de cette mesure, des signalétiques spécifiques seront installées afin d’orienter les usagers vers les itinéraires alternatifs.

Le gouvernement insiste sur le fait que cette interdiction ne vise pas à exclure les motos et tricycles de la circulation à Abidjan, mais plutôt à organiser leur flux pour garantir une meilleure sécurité. La priorité est de protéger les conducteurs eux-mêmes, qui sont parmi les principales victimes des accidents de la route. De plus, les autorités misent sur des campagnes de sensibilisation et des contrôles accrus pour limiter les comportements à risque, notamment l’excès de vitesse et le non-respect du code de la route.

Un Impact Fort sur les Usagers et les Travailleurs du Secteur


Si cette interdiction vise avant tout à améliorer la sécurité routière, elle n’est pas sans conséquences pour de nombreux travailleurs. Les conducteurs de taxis-motos et les livreurs, qui dépendent largement de cette voie pour leurs activités quotidiennes, redoutent une perte de revenus et une augmentation des temps de trajet. Certains estiment que des mesures alternatives, comme la création de couloirs dédiés aux motos, auraient pu être envisagées pour éviter une interdiction totale.

Du côté des automobilistes et des piétons, la mesure est plutôt bien accueillie. Beaucoup espèrent une réduction des embouteillages et une amélioration des conditions de circulation. Toutefois, des interrogations subsistent quant à l’application effective de cette interdiction et aux sanctions prévues en cas de non-respect.

Cette décision du gouvernement ivoirien marquera-t-elle un tournant décisif dans l’amélioration de la sécurité routière, ou risque-t-elle de creuser un fossé entre autorités et usagers du transport informel ?

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Image de Société. D’ici le 31 mars 2025, les engins à deux et trois roues ne seront plus autorisés à circuler sur le boulevard Houphouët-Boigny à Abidjan. Cette interdiction, annoncée par le directeur général des Transports terrestres et de la circulation, Oumar Sacko, s’inscrit dans un plan de régulation du transport intérieur visant à réduire les accidents de la route et à fluidifier la circulation sur cet axe stratégique. Toutefois, cette mesure suscite des réactions partagées parmi les usagers, en particulier les livreurs et les conducteurs de taxis-motos, qui y voient un frein à leurs activités. Alors, cette interdiction est-elle une nécessité absolue pour la sécurité ou une contrainte de trop pour les travailleurs du secteur ? Une Mesure Motivée par des Statistiques Alarmantes L’interdiction des motos et tricycles sur le boulevard Houphouët-Boigny repose sur un constat préoccupant : ces engins sont impliqués dans une proportion significative des accidents de la route en Côte d’Ivoire. Selon les chiffres du ministère des Transports, les véhicules à deux et trois roues représentent entre 45 et 50 % des accidents de circulation, et sont responsables de 37 % des décès enregistrés sur les routes entre 2023 et 2024. Ces statistiques alarmantes justifient, selon les autorités, la nécessité de réguler leur usage sur certaines artères à forte affluence. Le boulevard Houphouët-Boigny, qui relie le pont Félix Houphouët-Boigny au carrefour ancien Koumassi, est particulièrement concerné. Lors de la nuit du 31 décembre 2024, entre sept et dix accidents impliquant des motos et tricycles y ont été recensés. Un chiffre qui illustre les risques encourus sur cet axe, où la cohabitation entre ces engins et les véhicules lourds est souvent chaotique. Avec plus de 400 000 engins à deux et trois roues en circulation dans le district d’Abidjan, la question de leur réglementation devient un enjeu crucial pour la fluidité et la sécurité routière. En 2023, la Côte d’Ivoire enregistrait en moyenne 37 accidents par jour, un chiffre qui pèse lourdement sur le système de santé et l’économie nationale, avec un coût estimé à 7 % du PIB. Entre 2011 et 2021, près de 200 milliards de francs CFA ont été investis dans la prise en charge médicale des victimes d’accidents de la route. Un Nouveau Plan de Circulation pour un Meilleur Partage de la Route Face à ces défis, le ministère des Transports a élaboré un nouveau plan de circulation qui vise à dévier les motos et tricycles vers les bretelles et voies annexes des zones 3 et 4 de Marcory. Ce dispositif permettra aux conducteurs de contourner le boulevard Houphouët-Boigny tout en conservant un accès à Koumassi. Pour assurer une application efficace de cette mesure, des signalétiques spécifiques seront installées afin d’orienter les usagers vers les itinéraires alternatifs. Le gouvernement insiste sur le fait que cette interdiction ne vise pas à exclure les motos et tricycles de la circulation à Abidjan, mais plutôt à organiser leur flux pour garantir une meilleure sécurité. La priorité est de protéger les conducteurs eux-mêmes, qui sont parmi les principales victimes des accidents de la route. De plus, les autorités misent sur des campagnes de sensibilisation et des contrôles accrus pour limiter les comportements à risque, notamment l’excès de vitesse et le non-respect du code de la route. Un Impact Fort sur les Usagers et les Travailleurs du Secteur Si cette interdiction vise avant tout à améliorer la sécurité routière, elle n’est pas sans conséquences pour de nombreux travailleurs. Les conducteurs de taxis-motos et les livreurs, qui dépendent largement de cette voie pour leurs activités quotidiennes, redoutent une perte de revenus et une augmentation des temps de trajet. Certains estiment que des mesures alternatives, comme la création de couloirs dédiés aux motos, auraient pu être envisagées pour éviter une interdiction totale. Du côté des automobilistes et des piétons, la mesure est plutôt bien accueillie. Beaucoup espèrent une réduction des embouteillages et une amélioration des conditions de circulation. Toutefois, des interrogations subsistent quant à l’application effective de cette interdiction et aux sanctions prévues en cas de non-respect. Cette décision du gouvernement ivoirien marquera-t-elle un tournant décisif dans l’amélioration de la sécurité routière, ou risque-t-elle de creuser un fossé entre autorités et usagers du transport informel ?

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