Le texte "ON CROIT RÊVER !" soulève des questions fascinantes sur les revirements politiques et les comportements inattendus dans le paysage politique ivoirien. Il met en lumière le cas de Michel Gbagbo, qui a récemment été vu saluant Mr. Adama Bictogo lors d'une réunion du conseil municipal de Yopougon, malgré son opposition antérieure à la victoire de Bictogo lors des élections municipales. Ce revirement de position a suscité une grande perplexité parmi les observateurs politiques et la population en général.
L'article débute en soulignant la stupéfaction générale face à la photo montrant Michel Gbagbo saluant joyeusement Mr. Adama Bictogo lors d'une réunion du conseil municipal de Yopougon, où Michel est membre grâce au système de proportionnelle. Cependant, il rappelle que Michel avait contesté vigoureusement la victoire de Bictogo, déclarée par la Commission électorale indépendante (CEI) et confirmée par le Conseil d'État. Dans un contexte similaire, la plupart s'attendaient à ce que Michel suive l'exemple de Dia Houphouet Augustin, qui avait contesté le résultat électoral et refusé de siéger aux côtés du vainqueur, pour marquer sa constance dans sa position.
L'auteur exprime sa surprise face au choix de Michel Gbagbo de ne pas emprunter la voie de la contestation, contrairement à d'autres politiciens dans des situations similaires. Cette décision de Michel est qualifiée d'"ubuesque" et suscite des interrogations sur les motivations sous-jacentes à ce changement d'attitude. Les partisans de Michel Gbagbo pourraient essayer de trouver des justifications à sa démarche, mais l'auteur souligne que ceux qui critiquaient Affi N'guessan pour des actions similaires devraient également réfléchir à ce nouveau revirement politique.
Le texte suggère que ce changement de position de Michel Gbagbo n'est pas un cas isolé et qu'il s'inscrit dans une tendance plus large de résignation politique. Il indique que cela renforce la position du président Ouattara sur des questions cruciales telles que la réforme de la CEI (Commission électorale indépendante) et l'audit de la liste électorale. Cette résignation semble indiquer que le statu quo politique persiste malgré les préoccupations entourant le processus électoral et la démocratie en Côte d'Ivoire.
Toutefois, le texte conclut de manière positive en soulignant qu'il existe encore des hommes politiques intègres et convaincus de leurs principes, citant l'exemple de l'honorable Dia Houphouet Augustin. Cette mention de Dia Houphouet Augustin laisse place à une question ouverte : Dans un paysage politique où les revirements sont de plus en plus fréquents, quel rôle peuvent jouer les politiciens intègres pour garantir la stabilité et la démocratie en Côte d'Ivoire ?
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