Vladimir Poutine, président russe, reprend la participation aux sommets internationaux après avoir manqué les dernières réunions des BRICS et du G20 en raison d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale. La présence de Poutine au sommet virtuel des BRICS, présidé par l'Afrique du Sud, souligne l'importance de la diplomatie multilatérale dans un contexte de conflit israélo-palestinien exacerbé par la guerre en cours à Gaza.
Le Kremlin n'a pas divulgué les détails de l'agenda de la réunion, mais l'accent mis sur le "conflit israélo-palestinien" suggère une discussion approfondie sur la situation au Moyen-Orient. Poutine, qui se positionne en champion de la lutte contre l'hégémonisme américain, aborde cette réunion dans le contexte de son engagement envers une politique étrangère indépendante.
Le président russe avait dû éviter les rencontres précédentes en Afrique du Sud et en Inde en raison des accusations liées à la déportation d'enfants ukrainiens. Cette participation marquera-t-elle une normalisation des relations de Poutine avec la communauté internationale, malgré les tensions persistantes ?
L'Afrique du Sud, fervent défenseur de la cause palestinienne, présidera cette réunion extraordinaire des BRICS. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, ouvrira la séance et a appelé à une enquête de la Cour pénale internationale sur la guerre en cours entre Israël et Gaza. Cette position reflète l'engagement historique de l'Afrique du Sud en faveur de la Palestine, avec des parallèles souvent dressés entre la lutte contre l'apartheid et le soutien à la cause palestinienne.
La présence du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, ajoute une dimension supplémentaire à cette réunion, soulignant l'importance des discussions multilatérales dans la recherche de solutions aux crises mondiales. La prévision d'une déclaration commune des dirigeants sur la situation au Proche-Orient, en particulier à Gaza, indique une volonté collective d'adresser les défis actuels.
Le Kremlin appelle à un cessez-le-feu dans le conflit entre Israël et le Hamas, soulignant la nécessité de la création d'un État palestinien pour parvenir à une paix durable au Proche-Orient. Poutine attribue la responsabilité du conflit aux États-Unis, les accusant d'avoir monopolisé le processus de paix sans aboutir à une résolution.
Alors que Poutine s'implique dans ces enceintes diplomatiques cruciales, la question persiste : sa participation marquera-t-elle le début d'une nouvelle ère de coopération internationale, ou les tensions géopolitiques actuelles continueront-elles à influencer les relations mondiales ?
(Commenter)
(Signaler)
|