Le conflit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza a atteint un tournant critique, les pertes militaires israéliennes reflétant désormais les niveaux observés lors de l'incursion de 2014. Alors que le 45e jour de l'intervention se déroule, les Forces de Défense Israéliennes (FDI) ont annoncé la mort de sept de leurs soldats au combat, portant à 66 le nombre de militaires tués à Gaza depuis le début de la guerre. Ce chiffre rappelle de manière frappante les pertes subies lors du conflit d'un mois et demi en 2014, au cours duquel 68 soldats israéliens ont officiellement perdu la vie.
La gravité de la situation s'est manifestée au cours de la semaine précédente, avec une augmentation du nombre de décès au sein des rangs de la FDI, passant de 42 au chiffre actuel de 66 au 12 novembre 2023. Cette hausse des pertes est particulièrement marquée parmi les unités d'infanterie et de parachutistes, opérant dans des environnements extrêmement hostiles à travers divers secteurs de Gaza, y compris les camps de réfugiés tels que al-Shati et Jabalya, ainsi que le cœur de la ville de Gaza.
Dans une tentative de réduire les pertes israéliennes, les FDI ont déclaré leur intention d'étendre leurs opérations à de nouveaux quartiers de la bande de Gaza, ciblant notamment la zone de Jabaliya. Des rapports récents indiquent le positionnement de chars israéliens près de l'Hôpital indonésien dans le nord de Gaza. Cependant, de nombreux établissements de santé dans l'enclave palestinienne, y compris l'Hôpital indonésien créé en 2016 avec le financement d'organisations indonésiennes, ont dû interrompre leurs activités.
Pour atténuer davantage les pertes israéliennes, des bombardements intensifiés par l'artillerie et l'aviation ont été utilisés pour cibler les positions détenues par le Hamas. Des frappes aériennes récentes au cours de la nuit de dimanche à lundi ont visé les bastions de résistance du Hamas, les centres de commandement et les dépôts de munitions.
S'ajoutant au bilan, les attaques terroristes perpétrées par le Hamas les 7 et 8 octobre ont coûté la vie à 380 membres des forces armées israéliennes et 59 policiers, selon des chiffres rapportés par le Times of Israel le 8 octobre. Par conséquent, au moins 505 membres des forces de sécurité israéliennes ont perdu la vie depuis le 7 octobre.
Du côté du Hamas, les chiffres concrets restent insaisissables. Selon le dernier rapport du gouvernement du Hamas, 12 300 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre. Cependant, l'étendue des pertes parmi les combattants du Hamas reste inconnue, soulignant les défis pour obtenir des informations précises depuis l'enclave.
Alors que la situation évolue, le conflit en cours soulève des questions cruciales sur la possibilité d'une escalade supplémentaire, l'efficacité des stratégies militaires employées et les perspectives de résolution diplomatique. La communauté internationale suit de près ces développements, confrontée aux complexités d'un conflit de longue date et profondément enraciné dans la région.
Question à méditer : Face à des tensions croissantes et à des pertes accrues, quelles initiatives diplomatiques ou quelles stratégies pourraient contribuer à une résolution plus durable et plus pérenne du conflit Israël-Hamas ?
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