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Mardi, 3 Décembre 2024 à 17:31

Un Ex-Militaire Et Ses Complices Arrêtés Pour Trafic d'Espèces Protégées - Faits Divers - Ivoireland

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Bilan Du Démantèlement Des Réseaux De Trafic d'Espèces Protégées En 2023 / Trafic d'Or: Ancien Député Et Lieutenant Incarcérés, Commissaire Sous Contrôle / Tengrela: Un Militaire Abattu Sur Une Piste Contournant Le Mali (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 18 mars à 20:56

L'arrestation de quatre individus impliqués dans le trafic d'ivoire d'éléphants, survenue le lundi 04 mars 2024 à Gabiadji, souligne l'importance cruciale de la collaboration entre différentes agences et organisations. Cette opération, menée conjointement par l'Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale Organisée (UCT), la Direction de la Police forestière et de l’Eau du Ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) en partenariat avec EAGLE-Côte d’Ivoire, une ONG dédiée à la protection des espèces animales sauvages, a permis de mettre un terme à une activité illégale qui menace la survie des éléphants.

Le piège se referme


Au lever du jour du 04 mars 2024, les forces de l'UCT et de la DPFE-MINEF, appuyées par EAGLE-Côte d’Ivoire, ont lancé une opération décisive dans la ville de Gabiadji, où résidaient les présumés trafiquants d'ivoire. Parmi ces individus se trouvait un ex-militaire, illustrant la diversité des profils impliqués dans ce type de crime environnemental.

L'intervention a permis de saisir deux défenses d'éléphants, pesant environ 42 kg au total, prêtes à être écoulées sur le marché illicite. Ces défenses provenaient vraisemblablement du braconnage perpétré au sein du parc national de Taï, une réserve où le nombre d'éléphants a dramatiquement chuté, ne laissant subsister qu'une modeste population d'environ 300 individus.

La voix de la conservation


Face à cette situation alarmante, le colonel Diarrassouba Abdoulaye, directeur de la zone sud-ouest de l'Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), exprime sa profonde préoccupation. « Tuer un éléphant de cette taille, c’est malheureux. C’est douloureux », déplore-t-il. Pour lui, cette perte représente un revers considérable pour les efforts de conservation, non seulement en Côte d'Ivoire mais aussi à l'échelle mondiale.

Il lance un appel pressant à la mobilisation de toutes les parties prenantes, des autorités locales aux communautés, en passant par les organisations non gouvernementales et les forces de sécurité. « On ne peut pas réussir la conservation si on n’a pas l’appui des communautés locales, autorités administratives et politiques, et même des autres forces de défense et de sécurité », insiste-t-il.

Les rouages de la justice


Suite à leur arrestation pour diverses infractions liées à la possession et à la vente illégales de produits fauniques, les quatre individus ont été placés en garde à vue au Commissariat du 2ème arrondissement de San-Pédro. Par la suite, ils ont été déférés au Pôle pénal, économique et financier à Abidjan pour être jugés.

Selon la législation en vigueur, ils encourent une peine de prison pouvant aller jusqu'à 12 mois, assortie d'une amende pouvant atteindre jusqu'à 300.000 FCFA. Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la lutte contre le trafic d'ivoire, malgré l'interdiction internationale en vigueur depuis 1989.

Un combat pour la survie des éléphants


La tragédie des éléphants africains est un cri d'alarme pour la conservation de la biodiversité. Chaque année, des milliers de ces majestueux animaux sont tués pour alimenter le commerce illégal de l'ivoire, menant à un déclin dramatique de leurs populations. Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), entre 20 000 et 30 000 éléphants sont abattus chaque année, soit l'équivalent de 50 à 80 individus par jour.

En Côte d'Ivoire, la situation est particulièrement préoccupante. Autrefois considérés comme des symboles nationaux, les éléphants sont aujourd'hui en voie d'extinction dans le pays. Leur nombre a chuté de manière alarmante au cours des dernières décennies, passant de plus de 1139 individus dans les années 1980 à moins de 300 aujourd'hui. Face à cette crise imminente, une question se pose : que pouvons-nous faire pour sauver les éléphants d'Afrique de l'extinction?

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Image de Faits Divers. L'arrestation de quatre individus impliqués dans le trafic d'ivoire d'éléphants, survenue le lundi 04 mars 2024 à Gabiadji, souligne l'importance cruciale de la collaboration entre différentes agences et organisations. Cette opération, menée conjointement par l'Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale Organisée (UCT), la Direction de la Police forestière et de l’Eau du Ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) en partenariat avec EAGLE-Côte d’Ivoire, une ONG dédiée à la protection des espèces animales sauvages, a permis de mettre un terme à une activité illégale qui menace la survie des éléphants. Le piège se referme Au lever du jour du 04 mars 2024, les forces de l'UCT et de la DPFE-MINEF, appuyées par EAGLE-Côte d’Ivoire, ont lancé une opération décisive dans la ville de Gabiadji, où résidaient les présumés trafiquants d'ivoire. Parmi ces individus se trouvait un ex-militaire, illustrant la diversité des profils impliqués dans ce type de crime environnemental. L'intervention a permis de saisir deux défenses d'éléphants, pesant environ 42 kg au total, prêtes à être écoulées sur le marché illicite. Ces défenses provenaient vraisemblablement du braconnage perpétré au sein du parc national de Taï, une réserve où le nombre d'éléphants a dramatiquement chuté, ne laissant subsister qu'une modeste population d'environ 300 individus. La voix de la conservation Face à cette situation alarmante, le colonel Diarrassouba Abdoulaye, directeur de la zone sud-ouest de l'Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), exprime sa profonde préoccupation. « Tuer un éléphant de cette taille, c’est malheureux. C’est douloureux », déplore-t-il. Pour lui, cette perte représente un revers considérable pour les efforts de conservation, non seulement en Côte d'Ivoire mais aussi à l'échelle mondiale. Il lance un appel pressant à la mobilisation de toutes les parties prenantes, des autorités locales aux communautés, en passant par les organisations non gouvernementales et les forces de sécurité. « On ne peut pas réussir la conservation si on n’a pas l’appui des communautés locales, autorités administratives et politiques, et même des autres forces de défense et de sécurité », insiste-t-il. Les rouages de la justice Suite à leur arrestation pour diverses infractions liées à la possession et à la vente illégales de produits fauniques, les quatre individus ont été placés en garde à vue au Commissariat du 2ème arrondissement de San-Pédro. Par la suite, ils ont été déférés au Pôle pénal, économique et financier à Abidjan pour être jugés. Selon la législation en vigueur, ils encourent une peine de prison pouvant aller jusqu'à 12 mois, assortie d'une amende pouvant atteindre jusqu'à 300.000 FCFA. Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la lutte contre le trafic d'ivoire, malgré l'interdiction internationale en vigueur depuis 1989. Un combat pour la survie des éléphants La tragédie des éléphants africains est un cri d'alarme pour la conservation de la biodiversité. Chaque année, des milliers de ces majestueux animaux sont tués pour alimenter le commerce illégal de l'ivoire, menant à un déclin dramatique de leurs populations. Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), entre 20 000 et 30 000 éléphants sont abattus chaque année, soit l'équivalent de 50 à 80 individus par jour. En Côte d'Ivoire, la situation est particulièrement préoccupante. Autrefois considérés comme des symboles nationaux, les éléphants sont aujourd'hui en voie d'extinction dans le pays. Leur nombre a chuté de manière alarmante au cours des dernières décennies, passant de plus de 1139 individus dans les années 1980 à moins de 300 aujourd'hui. Face à cette crise imminente, une question se pose : que pouvons-nous faire pour sauver les éléphants d'Afrique de l'extinction?

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