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Jeudi, 21 Novembre 2024 à 14:16

Prix Record Du Cacao À 9 873 Dollars La Tonne: Le Coût Du Chocolat s'Envole - Agriculture - Ivoireland

Forum Ivoireland / Agriculture / Prix Record Du Cacao À 9 873 Dollars La Tonne: Le Coût Du Chocolat s'Envole (138 Vues)

Le Prix Du Kilogramme De Café Cacao En Hausse Après Les Menaces Des Producteurs / Réunion Ministérielle Sur Le Prix Du Cacao, Avec Ouattara Et Les Agriculteurs / Le PDCI-RDA Demande Que Le Prix Du Cacao Soit Fixé À 2500 FCFA/Kg (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 2 avril à 10:35

Le prix du cacao continue sa course effrénée vers de nouveaux sommets. Frôlant les 10 000 dollars la tonne ce 2 avril 2014, il suscite l'inquiétude des marchés internationaux. Cette augmentation vertigineuse ne fait que renforcer les incertitudes déjà palpables, notamment en Côte-d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, où le prix du kilo annoncé à 1500 FCFA ne parvient pas à apaiser les tensions chez les planteurs.

Un chocolat au goût amer pour les consommateurs


Cette flambée des prix du cacao entraîne une répercussion directe sur le coût des produits dérivés, notamment le chocolat. Matière première essentielle de cette gourmandise prisée à travers le monde, le cacao devient même plus onéreux que le cuivre, marquant ainsi un tournant significatif dans l'industrie chocolatière. Cette situation alarmante pourrait impacter non seulement les friandises habituelles, mais aussi des produits emblématiques comme les lettres en chocolat ou même les traditionnels œufs de Pâques.

Plusieurs facteurs contribuent à cette hausse des prix. En premier lieu, les mauvaises récoltes enregistrées ces dernières années en Afrique de l'Ouest, région fournissant 70 % du cacao mondial, ont sérieusement affecté l'approvisionnement en matière première. Les aléas climatiques, tels que les variations de température et les fortes pluies, ont compromis la productivité des plantations, exacerbant ainsi la rareté du cacao sur le marché international.


https://www.youtube.com/watch?v=XDZBxCtdrdM

Des producteurs pris au piège de la pauvreté


Parallèlement, les producteurs de cacao, confrontés à des décennies de pauvreté persistante, se trouvent dans l'incapacité d'investir dans la modernisation de leurs cultures. Cette précarité économique les rend particulièrement vulnérables aux aléas climatiques et limite leurs possibilités d'améliorer la qualité et la résilience de leurs plantations. Certains abandonnent même la culture du cacao, aggravant ainsi la crise d'approvisionnement.

En outre, la demande mondiale de chocolat n'a cessé de croître ces dernières années, notamment en raison de l'essor économique de régions comme l'Asie. Cette augmentation de la consommation s'accompagne d'une pression accrue sur les stocks de cacao déjà limités, contribuant ainsi à l'envolée des prix sur le marché mondial.

Des planteurs laissés pour compte


Malgré cette flambée des prix, la réalité des planteurs de cacao est bien loin des bénéfices escomptés. En effet, plus de la moitié d'entre eux ne parviennent pas à profiter de cette hausse, en raison notamment du manque de moyens pour moderniser leurs cultures et des contraintes réglementaires imposées par les gouvernements, notamment au Ghana et en Côte d'Ivoire, les deux principaux pays producteurs. Ces accords contraignants bloquent les agriculteurs à des tarifs obsolètes, les privant ainsi des retombées positives de la flambée des prix sur le marché mondial.

Face à cette situation alarmante, une question cruciale se pose : comment concilier l'essor de l'industrie chocolatière avec les défis croissants liés à la production de cacao ? Les autorités nationales et les acteurs de l'industrie doivent-ils revoir leur politique de régulation des prix pour garantir une rémunération équitable des producteurs ? Quelles solutions innovantes peuvent être envisagées pour stimuler la modernisation des plantations et renforcer la résilience des producteurs face aux aléas climatiques ? Autant de questions qui appellent à une réflexion approfondie et à une action concertée pour assurer un avenir durable à l'industrie du chocolat tout en préservant les intérêts des producteurs de cacao.

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Image de Agriculture. Le prix du cacao continue sa course effrénée vers de nouveaux sommets. Frôlant les 10 000 dollars la tonne ce 2 avril 2014, il suscite l'inquiétude des marchés internationaux. Cette augmentation vertigineuse ne fait que renforcer les incertitudes déjà palpables, notamment en Côte-d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, où le prix du kilo annoncé à 1500 FCFA ne parvient pas à apaiser les tensions chez les planteurs. Un chocolat au goût amer pour les consommateurs Cette flambée des prix du cacao entraîne une répercussion directe sur le coût des produits dérivés, notamment le chocolat. Matière première essentielle de cette gourmandise prisée à travers le monde, le cacao devient même plus onéreux que le cuivre, marquant ainsi un tournant significatif dans l'industrie chocolatière. Cette situation alarmante pourrait impacter non seulement les friandises habituelles, mais aussi des produits emblématiques comme les lettres en chocolat ou même les traditionnels œufs de Pâques. Plusieurs facteurs contribuent à cette hausse des prix. En premier lieu, les mauvaises récoltes enregistrées ces dernières années en Afrique de l'Ouest, région fournissant 70 % du cacao mondial, ont sérieusement affecté l'approvisionnement en matière première. Les aléas climatiques, tels que les variations de température et les fortes pluies, ont compromis la productivité des plantations, exacerbant ainsi la rareté du cacao sur le marché international. Des producteurs pris au piège de la pauvreté Parallèlement, les producteurs de cacao, confrontés à des décennies de pauvreté persistante, se trouvent dans l'incapacité d'investir dans la modernisation de leurs cultures. Cette précarité économique les rend particulièrement vulnérables aux aléas climatiques et limite leurs possibilités d'améliorer la qualité et la résilience de leurs plantations. Certains abandonnent même la culture du cacao, aggravant ainsi la crise d'approvisionnement. En outre, la demande mondiale de chocolat n'a cessé de croître ces dernières années, notamment en raison de l'essor économique de régions comme l'Asie. Cette augmentation de la consommation s'accompagne d'une pression accrue sur les stocks de cacao déjà limités, contribuant ainsi à l'envolée des prix sur le marché mondial. Des planteurs laissés pour compte Malgré cette flambée des prix, la réalité des planteurs de cacao est bien loin des bénéfices escomptés. En effet, plus de la moitié d'entre eux ne parviennent pas à profiter de cette hausse, en raison notamment du manque de moyens pour moderniser leurs cultures et des contraintes réglementaires imposées par les gouvernements, notamment au Ghana et en Côte d'Ivoire, les deux principaux pays producteurs. Ces accords contraignants bloquent les agriculteurs à des tarifs obsolètes, les privant ainsi des retombées positives de la flambée des prix sur le marché mondial. Face à cette situation alarmante, une question cruciale se pose : comment concilier l'essor de l'industrie chocolatière avec les défis croissants liés à la production de cacao ? Les autorités nationales et les acteurs de l'industrie doivent-ils revoir leur politique de régulation des prix pour garantir une rémunération équitable des producteurs ? Quelles solutions innovantes peuvent être envisagées pour stimuler la modernisation des plantations et renforcer la résilience des producteurs face aux aléas climatiques ? Autant de questions qui appellent à une réflexion approfondie et à une action concertée pour assurer un avenir durable à l'industrie du chocolat tout en préservant les intérêts des producteurs de cacao.

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Le Conseil Café-Cacao Alerte Face À La Surenchère Sur Le Prix Du Cacao / Côte d'Ivoire-Cameroun: Analyse Des Facteurs De l'Écart Du Prix Du Cacao / Production De Cacao: La Côte d’Ivoire Explique l'Écart De Prix Avec Le Cameroun

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