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Échec Des Ivoiriens Dans Le Commerce: Le Président Des Boutiquiers Réagit - Société - Ivoireland

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 8 avril à 16:14

Les rumeurs selon lesquelles les boutiquiers mauritaniens établis en Côte d'Ivoire seraient en réalité des fonctionnaires détachés par le gouvernement mauritanien pour exercer dans ces échoppes font régulièrement surface. Toutefois, lors d'une récente conférence de presse, Mohamed Ibrahim, président du réseau des boutiques mauritaniennes en Côte d'Ivoire, a tenu à rectifier ces allégations.

Des Rumeurs Persistantes : Sont-ils Vraiment des Fonctionnaires ?


Pour lui, ces allégations ne sont que des bruits infondés, déclarant avec fermeté : "Je ne vois pas personnellement quelqu'un qui va faire de longues études ou passer un concours pour venir s’asseoir dans une boutique. Ce sont des rumeurs que les gens véhiculent." Selon ses explications, les boutiquiers sont généralement de jeunes étudiants ou des personnes en quête d'opportunités, qui effectuent des stages de courte durée dans ces établissements. Par la suite, certains sont embauchés par les propriétaires des boutiques, tandis que d'autres choisissent de se lancer dans cette activité par leurs propres moyens.

L'expérience de Mohamed Ibrahim révèle les défis auxquels font face les entrepreneurs ivoiriens dans le secteur de la vente au détail. Selon lui, la réussite dans ce domaine exige une forte concentration et une gestion prudente des finances, une tâche que beaucoup peinent à accomplir. "Les bénéfices ne sont pas énormes. Si tu dois chaque soir prendre une bière ou partir en week-end chaque semaine, il est difficile de s’en sortir, peu importe l’argent que tu investis dans ce business. Et c’est ce que j’ai remarqué avec mes frères ivoiriens", a-t-il souligné.

L'investissement initial nécessaire pour ouvrir une boutique est également un obstacle majeur. Avec un minimum de 3 millions de francs CFA requis, l'accès à ce secteur est limité pour de nombreux entrepreneurs potentiels. Face à ces difficultés, le réseau des boutiquiers mauritaniens offre un soutien financier et logistique à ceux qui en ont besoin pour démarrer leur propre entreprise.

Une Nouvelle Approche Axée sur l'Expérience Client


Pour améliorer l'expérience client et rester compétitifs sur le marché, les boutiquiers mauritaniens ont adopté une nouvelle approche. Au lieu de maintenir une distance entre le boutiquier, le grillage et le client, ces commerçants se dirigent vers un modèle de supérettes où ils sont directement en contact avec leur clientèle.

Le président du réseau des boutiquiers mauritaniens de Côte d'Ivoire a également mis en lumière un défi majeur auquel ils sont confrontés : la concurrence déloyale des vendeurs ambulants. Ces concurrents ne paient pas de taxes et vendent parfois des produits contrefaits, créant ainsi un environnement concurrentiel difficile pour les boutiquiers établis de manière légale.

Au cœur de ces défis et initiatives, une question demeure : comment assurer une coexistence harmonieuse entre les boutiquiers mauritaniens et les acteurs locaux sur le marché ivoirien

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Image de Société. Les rumeurs selon lesquelles les boutiquiers mauritaniens établis en Côte d'Ivoire seraient en réalité des fonctionnaires détachés par le gouvernement mauritanien pour exercer dans ces échoppes font régulièrement surface. Toutefois, lors d'une récente conférence de presse, Mohamed Ibrahim, président du réseau des boutiques mauritaniennes en Côte d'Ivoire, a tenu à rectifier ces allégations. Des Rumeurs Persistantes : Sont-ils Vraiment des Fonctionnaires ? Pour lui, ces allégations ne sont que des bruits infondés, déclarant avec fermeté : "Je ne vois pas personnellement quelqu'un qui va faire de longues études ou passer un concours pour venir s’asseoir dans une boutique. Ce sont des rumeurs que les gens véhiculent." Selon ses explications, les boutiquiers sont généralement de jeunes étudiants ou des personnes en quête d'opportunités, qui effectuent des stages de courte durée dans ces établissements. Par la suite, certains sont embauchés par les propriétaires des boutiques, tandis que d'autres choisissent de se lancer dans cette activité par leurs propres moyens. L'expérience de Mohamed Ibrahim révèle les défis auxquels font face les entrepreneurs ivoiriens dans le secteur de la vente au détail. Selon lui, la réussite dans ce domaine exige une forte concentration et une gestion prudente des finances, une tâche que beaucoup peinent à accomplir. "Les bénéfices ne sont pas énormes. Si tu dois chaque soir prendre une bière ou partir en week-end chaque semaine, il est difficile de s’en sortir, peu importe l’argent que tu investis dans ce business. Et c’est ce que j’ai remarqué avec mes frères ivoiriens", a-t-il souligné. L'investissement initial nécessaire pour ouvrir une boutique est également un obstacle majeur. Avec un minimum de 3 millions de francs CFA requis, l'accès à ce secteur est limité pour de nombreux entrepreneurs potentiels. Face à ces difficultés, le réseau des boutiquiers mauritaniens offre un soutien financier et logistique à ceux qui en ont besoin pour démarrer leur propre entreprise. Une Nouvelle Approche Axée sur l'Expérience Client Pour améliorer l'expérience client et rester compétitifs sur le marché, les boutiquiers mauritaniens ont adopté une nouvelle approche. Au lieu de maintenir une distance entre le boutiquier, le grillage et le client, ces commerçants se dirigent vers un modèle de supérettes où ils sont directement en contact avec leur clientèle. Le président du réseau des boutiquiers mauritaniens de Côte d'Ivoire a également mis en lumière un défi majeur auquel ils sont confrontés : la concurrence déloyale des vendeurs ambulants. Ces concurrents ne paient pas de taxes et vendent parfois des produits contrefaits, créant ainsi un environnement concurrentiel difficile pour les boutiquiers établis de manière légale. Au cœur de ces défis et initiatives, une question demeure : comment assurer une coexistence harmonieuse entre les boutiquiers mauritaniens et les acteurs locaux sur le marché ivoirien

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