Bienvenue, Visiteur: Créer un compte / SE CONNECTER! / Tendance / Récent / Nouveau
Date: Lundi, 16 Septembre 2024 à 20:37 / Besoin d'aide

Procès Des Inculpés Pour Trafic De Cocaïne En Côte d’Ivoire: Les Dernières Échos - Faits Divers - Ivoireland

Forum Ivoireland / Faits Divers / Procès Des Inculpés Pour Trafic De Cocaïne En Côte d’Ivoire: Les Dernières Échos (64 Vues)

Un Ex-Militaire Et Ses Complices Arrêtés Pour Trafic d'Espèces Protégées / Trafic d'Or: Ancien Député Et Lieutenant Incarcérés, Commissaire Sous Contrôle / Deux Chefs De Village Inculpés Pour "Tortures Et Traitements Inhumains" (2) (3) (4)

(1) Répondre (Descendre)

RomeoIvoire RomeoIvoire le 17 avril à 17:01

Au sein du pôle pénal financier et économique à Abidjan Cocody, le procès des individus impliqués dans un vaste réseau de trafic de drogue, démantelé en 2022 entre Abidjan et San-Pedro, se poursuit. Après le réquisitoire du parquet prononcé le lundi 15 avril 2024, les avocats de la défense ont entamé leurs plaidoiries le lendemain, dévoilant un panorama complexe de cette affaire.

Les accusés et les réquisitions


Dix-neuf personnes ainsi que quatre entreprises sont inculpées dans cette affaire retentissante. Parmi elles, Miguel Angel Devesa Mera, présenté comme l'architecte du réseau, et son bras droit Gustavo Alberto, ont vu le parquet requérir une peine de 10 ans d'emprisonnement assortie d'une amende de 100 millions de Fcfa pour chacun. Malgré les charges reconnues par Miguel, son avocat, Me Touré Zakaria, a plaidé en faveur d'une certaine clémence, soulignant la coopération de son client avec la justice.

Les plaidoiries des avocats de la défense ont révélé des stratégies variées pour contester les accusations portées contre leurs clients. Pour le Commissaire de police Dosso Karamoko, accusé d'avoir reçu des pots-de-vin de Miguel Angel Devesa, son avocat Guillaume Koffi a plaidé en faveur d'une relaxe totale, arguant que son client n'était pas complice du trafic de drogue. Une ligne de défense similaire a été adoptée pour les responsables des entreprises poursuivies, qui ont nié toute complicité dans le trafic de cocaïne et la fraude fiscale qui leur sont reprochés.


https://www.youtube.com/watch?v=REp0oCf2p2k

Les origines de l'affaire


L'affaire a éclaté en 2022 à la suite d'une altercation entre Gustavo Alberto et une prostituée à Koumassi, Abidjan. L'intervention de la police a conduit à la découverte initiale de cocaïne, déclenchant une série d'événements qui ont conduit à la démantèlement du réseau à San-Pedro. Au total, 3 tonnes de cocaïne ont été saisies par les autorités.

Les plaidoiries de la défense, débutées le mardi 16 avril 2024, se poursuivront jusqu'au jeudi 18 avril 2024. Les enjeux de ce procès ne se limitent pas à la détermination des peines, mais soulèvent également des questions plus larges sur la lutte contre le trafic de drogue et la justice en Côte d'Ivoire.

Quelles leçons tirer de cette affaire ?


Au-delà des débats juridiques et des accusations portées contre les accusés, cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels est confronté le système judiciaire ivoirien dans sa lutte contre le trafic de drogue. Les révélations sur les liens entre les autorités policières et les trafiquants soulèvent des questions sur l'intégrité du système de maintien de l'ordre et la vulnérabilité des institutions à la corruption.

Alors que le procès se poursuit, il est essentiel de réfléchir aux réformes nécessaires pour renforcer la capacité de la justice à combattre efficacement le crime organisé. Comment assurer une meilleure coordination entre les différentes agences chargées de l'application de la loi ? Quelles mesures peuvent être prises pour améliorer la transparence et l'indépendance du système judiciaire ? Ces questions, parmi d'autres, restent cruciales pour garantir la sécurité et la stabilité de la Côte d'Ivoire dans un contexte mondial marqué par la montée des réseaux criminels transnationaux.

(Commenter) (Signaler)

Image de Faits Divers. Au sein du pôle pénal financier et économique à Abidjan Cocody, le procès des individus impliqués dans un vaste réseau de trafic de drogue, démantelé en 2022 entre Abidjan et San-Pedro, se poursuit. Après le réquisitoire du parquet prononcé le lundi 15 avril 2024, les avocats de la défense ont entamé leurs plaidoiries le lendemain, dévoilant un panorama complexe de cette affaire. Les accusés et les réquisitions Dix-neuf personnes ainsi que quatre entreprises sont inculpées dans cette affaire retentissante. Parmi elles, Miguel Angel Devesa Mera, présenté comme l'architecte du réseau, et son bras droit Gustavo Alberto, ont vu le parquet requérir une peine de 10 ans d'emprisonnement assortie d'une amende de 100 millions de Fcfa pour chacun. Malgré les charges reconnues par Miguel, son avocat, Me Touré Zakaria, a plaidé en faveur d'une certaine clémence, soulignant la coopération de son client avec la justice. Les plaidoiries des avocats de la défense ont révélé des stratégies variées pour contester les accusations portées contre leurs clients. Pour le Commissaire de police Dosso Karamoko, accusé d'avoir reçu des pots-de-vin de Miguel Angel Devesa, son avocat Guillaume Koffi a plaidé en faveur d'une relaxe totale, arguant que son client n'était pas complice du trafic de drogue. Une ligne de défense similaire a été adoptée pour les responsables des entreprises poursuivies, qui ont nié toute complicité dans le trafic de cocaïne et la fraude fiscale qui leur sont reprochés. Les origines de l'affaire L'affaire a éclaté en 2022 à la suite d'une altercation entre Gustavo Alberto et une prostituée à Koumassi, Abidjan. L'intervention de la police a conduit à la découverte initiale de cocaïne, déclenchant une série d'événements qui ont conduit à la démantèlement du réseau à San-Pedro. Au total, 3 tonnes de cocaïne ont été saisies par les autorités. Les plaidoiries de la défense, débutées le mardi 16 avril 2024, se poursuivront jusqu'au jeudi 18 avril 2024. Les enjeux de ce procès ne se limitent pas à la détermination des peines, mais soulèvent également des questions plus larges sur la lutte contre le trafic de drogue et la justice en Côte d'Ivoire. Quelles leçons tirer de cette affaire ? Au-delà des débats juridiques et des accusations portées contre les accusés, cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels est confronté le système judiciaire ivoirien dans sa lutte contre le trafic de drogue. Les révélations sur les liens entre les autorités policières et les trafiquants soulèvent des questions sur l'intégrité du système de maintien de l'ordre et la vulnérabilité des institutions à la corruption. Alors que le procès se poursuit, il est essentiel de réfléchir aux réformes nécessaires pour renforcer la capacité de la justice à combattre efficacement le crime organisé. Comment assurer une meilleure coordination entre les différentes agences chargées de l'application de la loi ? Quelles mesures peuvent être prises pour améliorer la transparence et l'indépendance du système judiciaire ? Ces questions, parmi d'autres, restent cruciales pour garantir la sécurité et la stabilité de la Côte d'Ivoire dans un contexte mondial marqué par la montée des réseaux criminels transnationaux.

(1) Répondre

Bilan Du Démantèlement Des Réseaux De Trafic d'Espèces Protégées En 2023 / Meurtre À N'Zanfouenou: 80 000 Francs Offerts À La Famille De La Victime / Bingerville: Un Militaire Tire Sur Sa Femme Avant De Se Suicider Par Jalousie

(Remonter)

Ivoireland - Copyright © 2012 - 2024 Tous droits réservés.
Avertissement: Chaque membre est responsable de tout ce qu'il/elle poste ou télécharge sur Ivoireland.